Ce qu'il faut faire avant de décider d'ériger un sanctuaire autour de la colonne de Trajan


Avant de prendre une décision sur un éventuel sanctuaire pour protéger la colonne Trajane, certaines étapes doivent être franchies. Voici lesquelles, selon le restaurateur Bruno Zanardi.

En marge de l’article dans lequel je préconise de protéger la colonne Trajane par une châsse, j’ai reçu des lettres d’amis archéologues qui s’opposent tous à cette hypothèse. Je pense donc qu’il est utile d’apporter quelques précisions sur ce que j’ai écrit.

Tout d’abord, je réaffirme qu’avant toute décision, une équipe de chimistes et de physiciens de l’atmosphère, d’historiens du climat, de pétrographes, d’archéologues, d’informaticiens et d’autres spécialistes devrait mener une étude sur les interactions entre les pierres et les marbres qui composent les monuments des Forums Impériaux et le climat (micro et macro) de la région. Il s’agit de déterminer l’origine des couches d’oxalate de calcium qui recouvrent l’ensemble de la colonne, ainsi que la formation séculaire dans les reliefs des altérations attestées par les moulages.

L’étape suivante consiste à déterminer s’il existe une solution alternative à la thèque.

Il s’agit avant tout de procéder à un entretien planifié des reliefs afin de prévenir de nouveaux dommages et d’éviter ainsi les restaurations. Une action à réaliser également par le biais d’une surveillance instrumentale continue de quelques années, permettant ainsi de faire des prévisions qualitatives et quantitatives rationnelles sur l’évolution de la dégradation du modelage. Tout cela sans jamais appliquer de couches continues de protection, telles que des résines synthétiques, sur les surfaces des reliefs, comme on le fait normalement pour les restaurations, car celles-ci empêchent ou ralentissent l’inévitable échange d’énergie sous forme de vapeur entre le marbre et l’environnement.

Une autre action d’entretien programmé consistera à effectuer un nettoyage des reliefs à des intervalles prédéterminés et mutuellement courts (tous les dix ans ?) en utilisant des moyens non invasifs, par exemple la pulvérisation d’eau, le contrôle de l’efficacité du jointoiement, etc.

D’autre part, la solution de la thèque est à éviter si l’on envisage l’installation d’une enveloppe transparente, ce que Federico Zeri a appelé à juste titre un “conservateur”. On pourrait plutôt penser à une structure qui occupe l’espace de la cour où se trouvait la colonne à l’origine, celle qui est mesurée dans le livre fondamental de Settis, La Regina, Agosti et Farinella sur la Traiana comme étant de 34,80 x 18,30 mètres. Ce serait une façon de “lire” la colonne comme un volumen, c’est-à-dire comme on le faisait dans l’Antiquité en la regardant depuis les deux bibliothèques du Forum de Trajan qui l’entouraient. C’est d’ailleurs une idée qui a circulé pendant les années de restauration de la colonne au sein de l’Institut central de restauration, qui a trouvé grâce aux yeux d’Urbani et qui a été évaluée avec intérêt par Guglielmo De Angelis d’Ossat, alors doyen de l’école de spécialisation pour l’étude et la restauration des monuments à la Faculté d’architecture de Rome.

La colonne de Trajan. Photo: Wikimedia/Mattis
La colonne de Trajan. Photo: Wikimedia/Mattis

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