Gianni Berengo Gardin, l’un des plus grands photographes du XXe siècle italien, nous quitte à l’âge de 94 ans.
Né à Santa Margherita Ligure en 1930, Berengo Gardin a commencé à se consacrer à la photographie au début des années 1950.
Sa photographie s’est toujours distinguée par sa profonde honnêteté et son authenticité. Refusant toute forme d’altération, ses images apparaissent comme de véritables témoignages du temps, capables non seulement de documenter mais aussi de participer activement à la réalité qu’elles représentent. Ses prises de vue, toujours spontanées, placent l’être humain au centre de contextes sociaux vivants et concrets. Au cours de sa longue carrière, Berengo Gardin a constitué des archives visuelles d’une valeur extraordinaire, uniques dans l’histoire de la photographie italienne et d’une portée internationale. Son approche, qu’il aimait lui-même qualifier d’“artisanale”, est devenue la marque de son style. En fait, il s’est toujours décrit comme un “photographe-photographe”, revendiquant le rôle d’artisan de l’image plutôt que celui d’artiste.
Considéré comme un maître incontesté du noir et blanc, il a toujours été un fervent défenseur du tirage photographique traditionnel, privilégiant les prises de vue qui racontent la vie quotidienne. Auteur de reportages et d’ enquêtes sociales, il a traversé près de soixante-dix ans d’histoire de notre pays, nous restituant, à travers son objectif, une Italie authentique, de l’après-guerre à nos jours.
Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer les clichés consacrés à Venise, comme le projet sur les Grandi Navi en 2013. Il a également dépeint les luttes ouvrières à Milan et les évolutions sociales et culturelles dans presque toutes les régions d’Italie. Les prises de vue des chantiers navals de Monfalcone et celles des hôpitaux psychiatriques, qui documentent les conditions dans les institutions psychiatriques italiennes avant la loi Basaglia de 1978, sont également célèbres.
Avec sa disparition, l’Italie perd une voix indispensable de la photographie d’après-guerre.
“Avec Gianni Berengo Gardin, nous perdons un maître incontesté de la photographie. Un authentique explorateur qui a su raconter l’homme et la nature dans tous les coins du monde. Son regard a illuminé l’histoire du XXe siècle”, a déclaré le ministre de la culture , Alessandro Giuli.
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Adieu à Gianni Berengo Gardin, l'un des plus grands auteurs de la photographie italienne, maître du noir et blanc. |
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