Adieu à Pierre Soulages, peintre français des Pays-Bas


Le peintre français Pierre Soulages, connu pour ses expérimentations sur la couleur noire, est décédé à l'âge de 102 ans. Lauréat du Praemium Imperiale en 1992, il avait fêté ses 80 ans de mariage avec son épouse Colette il y a seulement trois jours.

Le peintre français Pierre Soulages, connu pour ses expérimentations sur la couleur noire, est décédé hier à l’âge de 102 ans. C’est ce qu’a annoncé la municipalité de Rodez, où l’artiste est né et a vécu, et où se trouve également le musée Soulages qui lui est consacré. Il venait de fêter ses 80 ans de mariage avec son épouse Colette Llaurens, née en 1921 et mariée le 24 octobre 1942.

Né en 1919, il avait étudié la peinture en privé avec René Jaudon avant de s’inscrire en 1939 à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il était cependant plus intéressé par les musées que par la vie académique. En 1941, il s’installe à Montpellier et fréquente l’académie des beaux-arts de la ville. Il continue à peindre et débute en 1946 à Paris, où il est revenu entre-temps, au Salon des Indépendants. Son art, associé au courant informel, s’intéresse rapidement aux expériences sur le noir, considéré par Soulages comme une “couleur et une non-couleur”. Lorsque la lumière se reflète sur le noir, elle le transforme. Il ouvre un champ mental qui lui est propre".

Fort de son succès dans les années 1950, Soulages expose ses œuvres au Guggenheim et au MoMA de New York (respectivement en 1953 et 1955), puis participe à de nombreuses expositions à travers l’Europe et l’Amérique. En 1979, sa peinture connaît une rupture avec l’Outrenoir: en travaillant sur une toile, l’artiste ajoute et retire continuellement une patine noire pour obtenir une surface capable de réfléchir la lumière, elle-même modifiée par la noirceur de la peinture. C’est l’“autre monde” pour Soulages, ou, selon ses propres termes, le “noir qui cesse d’être noir et devient par conséquent capable d’émettre une clarté, une lumière secrète”. Sa peinture a connu une nouvelle évolution en 2004 lorsqu’il a abandonné la peinture à l’huile, le médium qu’il avait toujours utilisé, au profit de l’acrylique. Entre-temps, il a reçu plusieurs commandes publiques, dont les vitraux de l’abbaye de Sainte-Foye de Conques, inaugurés en 1994.

Parmi les récompenses reçues par Soulages, citons le Prix Rembrandt en 1976, le Grand Prix National de Peinture en 1986 et surtout le Praemium Imperiale, l’oscar de l’art, obtenu en 1992 dans la catégorie Peinture. En 2015, il a été décoré de la Grand-Croix de la Légion d’honneur. Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées en France et dans le monde, dont le Musée d’Art Moderne de Paris, le Guggenheim et le MoMA de New York, la Tate de Londres, le Philadelphia Museum of Art, l’Art Institute of Chicago, le Ludwig Museum de Cologne, le Boijmans van Beuningen Museum de Rotterdam, l’Ermitage de Saint-Pétersbourg et la National Gallery of Art de Washington. En Italie, vous pouvez admirer Soulages au GAM de Turin. Le musée qui lui est consacré, le musée Soulages à Rodez, abrite la plus grande collection d’œuvres au monde et a ouvert ses portes en 2014 (c’est l’artiste lui-même qui a posé la première pierre de l’édifice lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en 2010).

Adieu à Pierre Soulages, peintre français des Pays-Bas
Adieu à Pierre Soulages, peintre français des Pays-Bas


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