La ville de la lanterne: une exposition sur Gênes, son symbole et son potentiel


Compte rendu de l'exposition "La ville de la lanterne. L'iconographie de Gênes et de son phare entre le Moyen Âge et aujourd'hui" à Gênes, Palazzo Reale

Retracer huit siècles d’histoire de Gênes à travers les images de son symbole le plus célèbre, la Lanterna, dans une exposition que la ville consacre pour la première fois au très célèbre phare, le plus haut de toute la Méditerranée: tel est, en gros, l’objectif principal de La città della Lanterna. L’iconographie de Gênes et de son phare entre le Moyen Âge et aujourd’hui, l’exposition organisée par Serena Bertolucci et Luca Leoncini que le public peut visiter jusqu’au 4 février 2018 dans les espaces du théâtre Falcone du Palazzo Reale. Une revue iconographique pour suggérer au visiteur combien le profil de la Lanterna a contribué (et substantiellement) à l’imaginaire de la ville, et comment elle est devenue un élément qui unit tous les Génois comme un symbole d’appartenance. Une valeur que la Lanterne s’est vue attribuer depuis qu’elle a été considérée comme un signe distinctif de la ville dans les premières cartes topographiques connues: les premières cartes étaient des reproductions du port, et la façon la plus immédiate de reconnaître Gênes était d’offrir une représentation claire du phare qui accueillait les navires à l’entrée de l’amphithéâtre naturel sur lequel se trouve la ville, et qui servait également de moyen de communication avec les habitants.

La principale particularité de l’exposition réside dans le fait qu’il s’agit d’une exposition destinée à un public très large. Les objets que le visiteur peut trouver le long du parcours sont nombreux et classés par ordre chronologique, certaines salles étant consacrées à des études approfondies sur les grands peintres qui ont dédié de splendides vues à la ville (et on peut presque dire qu’il n’y a pas de vue de Gênes sans la Lanterne): des peintures aux documents d’archives, des gravures aux cartes anciennes, jusqu’aux affiches publicitaires, lithographies, photographies, cartes postales, les modèles évidents de la Lanterne, et de véritables curiosités qui constituent une sorte de Wunderkammer, d’ailleurs inédite, toutes dédiées au symbole de Gênes (étiquettes de bagages, tissus d’emballage orange, maillots de footballeurs et bien d’autres choses encore). Il convient de souligner que la Lanterne, aussi connue soit-elle, n’a jamais été un symbole officiel de Gênes, rôle qui a plutôt été assumé par d’autres signes tels que le griffon, le bouclier de Saint-Georges (ou Saint-Georges lui-même, dont la figure figure figure sur la bannière municipale), la Madone Reine de Gênes: elle l’est devenue en raison de sa taille imposante, de son caractère reconnaissable, de son importance énorme pour la ville. Autant de caractéristiques reconnues par les artistes, les peintres, les topographes, les souverains (de nombreux doges ont voulu faire figurer la Lanterne sur leurs portraits officiels) depuis au moins 1371, année à laquelle remonte la première représentation connue du phare génois.

Son histoire est cependant beaucoup plus ancienne: la tradition fait remonter la construction de la Lanterna à 1128, bien que l’édifice ait probablement des origines encore plus lointaines. La représentation mentionnée ci-dessus se trouve sur la couverture en parchemin d’un registre des comptes des Salvatori del porto e del molo, l’organisme chargé à l’époque de la gestion du port maritime de Gênes: le volume enregistre les recettes et les dépenses liées au fonctionnement du phare (principalement les dépenses en carburant et en personnel pour l’entretien de la structure). Il s’agit d’un document d’une importance fondamentale pour comprendre à quoi ressemblait la Lanterna dans les temps anciens, c’est-à-dire avant qu’elle ne soit complètement reconstruite dans sa forme actuelle en 1543, quelque temps après les événements qui ont conduit Gênes à se libérer de la domination française à laquelle elle était soumise et à abandonner la forme de gouvernement de la compagna communis pour se doter de la structure d’une république. L’État était soumis à la domination française depuis 1499. À la suite d’une révolte qui s’est mal terminée, les Français ont décidé de construire une forteresse (la Briglia) en 1507 sur le promontoire de Capo di Faro, à l’endroit même où se trouvait la Lanterna. Le château fut construit dans le but de décourager de nouvelles tentatives d’insurrection, mais n’eut guère de succès puisque, six ans plus tard, les habitants, menés par Emanuele Cavallo et Andrea Doria, assiégèrent la forteresse pour en chasser les Français: ils réussirent et la Briglia fut détruite, mais la Lanterna subit d’importants dommages, à tel point que trente ans plus tard, elle dut être reconstruite. L’ancienne Lanterne a une forme plus trapue que l’édifice actuel, qui semble plus élancé (il atteint une hauteur de soixante-dix-sept mètres, bien que l’ancien phare était également très haut), et dans la représentation sur la couverture du registre, il apparaît avec de nombreux instruments qui étaient utilisés pour envoyer des communications à la ville (dans l’antiquité, en effet, la Lanterne servait également de tour de guet et de tour de garde): le mât avec les lanternes allumées indiquait le nombre de navires qui entraient dans la ville, la voile hissée au sommet servait d’indicateur pendant la journée, l’oiseau sur le côté opposé est un pigeon voyageur, tandis que sur le point le plus élevé, le poisson est simplement un symbole chrétien. La couverture a également été restaurée récemment, avec une intervention conçue par Giustina Olgiati, qui s’est avérée assez difficile étant donné le mauvais état de conservation de l’objet, qui avait subi plusieurs dommages au fil du temps (déchirures, lacérations, et même l’écoulement d’un liquide).

La ville de la lanterne. L'iconographie de Gênes et de son phare entre le Moyen Âge et aujourd'hui
La ville de la lanterne. L’iconographie de Gênes et de son phare entre le Moyen Âge et aujourd’hui


Une salle de l'exposition
Une salle de l’exposition


Modèle de la lanterne de Gênes
Maquette de la lanterne de Gênes


Couverture du livre de comptes des Harbour and Pier Saviours
Couverture du registre des comptes des Salvatori del porto e del molo (1371 ; encre sur parchemin, 40 x 30 cm ; Gênes, Archives d’État)

La première allée de l’exposition présente une longue série de gravures sur bois et d’estampes anciennes qui témoignent du développement historique de Gênes et du phare à partir du XVe siècle. L’une des plus anciennes images de la ville est une gravure sur bois du peintre allemand Michael Wolgemuth (Nuremberg, 1434 - 1519), réalisée en 1493 pour illustrer le Liber Chronicarum de Hartmann Schedel (Nuremberg, 1440 - 1514), un livre qui contient l’histoire de plusieurs villes, dont beaucoup sont représentées pour la première fois avec une grande précision: l’image de Gênes, l’une des plus anciennes images connues de la ville, révèle une grande précision qui nous permet encore aujourd’hui de reconnaître de nombreux monuments, de la Lanterne elle-même à la cathédrale San Lorenzo, des portiques de Ripa à la Torre dei Greci (la tour qui se dressait à l’entrée du port, en face du phare), des portes qui existent encore aujourd’hui au Castelletto, le fort qui dominait Gênes et qui a été démoli au XIXe siècle. La gravure nous fait prendre conscience que Gênes était déjà à l’époque une grande ville qui s’étendait d’un bout à l’autre de son port: une figuration qui, comme l’écrivait déjà Cesare De Seta en 1985, “a acquis une articulation très différente de celle, syncrétique, des cartes nautiques: c’est un objet dont les principaux éléments d’identité sont connus et ils sont ordonnés, voire détaillés, à l’intérieur des lignes désormais familières de la baie et des montagnes qui l’entourent”. En effet, il faut souligner comment les œuvres illustrant la ville ont eu tendance, au fil du temps, à devenir de plus en plus fidèles et à s’éloigner de la logique de simple utilité couverte par les représentations rencontrées sur les cartes marines: les auteurs ont commencé à représenter les montagnes derrière la ville, à fournir des images précises des églises et des principaux édifices de la ville, le port a été décrit avec plus d’exactitude. C’est ainsi que nous arrivons à une œuvre importante comme la gravure, d’un auteur anonyme, La tres celebre cité de Gennes, de 1571: ici, la représentation s’étend de Sampierdarena au Bisagno, le trafic considérable de navires dans la rade offre l’image d’un port actif et florissant, et les noms de certains des principaux monuments sont également inclus.

Observer les gravures représentant Gênes au fil des siècles revient également à retracer non seulement l’évolution urbaine de la ville (la Nuova delineatione della nobilissima e famosissima città di Genova de 1651 montre une Gênes très différente de celle de 1571), mais aussi l’histoire de la ville et de ses habitants: Le " Siglo de los Genoveses“, le ”siècle des Génois", que l’on situe conventionnellement entre 1528 et 1627 et qui représente la période de la plus grande splendeur de la République, dominant les mers, l’un des principaux centres commerciaux d’Europe, un centre bancaire d’importance internationale et un centre artistique et culturel remarquable), mais aussi son histoire tout court. On notera en particulier une peinture de Jan Karel Donatus van Beecq (Amsterdam, 1638 - 1722) représentant une vue de la flotte française lors du bombardement de Gênes en 1684, lorsque la ville fut assiégée et canonnée par les navires du Roi Soleil désireux de rompre l’alliance entre la République de Gênes et l’Espagne (mais les Génois...), Malgré les milliers de bombes qui ont causé d’importants dommages à la ville, les Génois ont réussi à résister vigoureusement et à repousser les assaillants), et la paire de tableaux très particulière de Leopoldina Zanetti Borzino (Venise, 1826 - Milan, 1902), peintre d’origine vénitienne mais longtemps active dans la ville, qui a consacré deux vues à l’entrée de la flotte française à Gênes en 1859: La deuxième guerre d’indépendance se déroule alors et la France est l’alliée du royaume de Sardaigne, dont Gênes fait partie. Les deux vues, l’une depuis le bassin de la Nouvelle Jetée et l’autre depuis la Villa del Principe, représentent le moment où Napoléon III est arrivé dans la ville par la mer avec sa flotte pour prendre le commandement de l’armée qui allait se battre contre les Autrichiens.

Michael Wolgemut, Genua
Michael Wolgemut, Gênes (1493 ; gravure sur bois ; Gênes, collection privée)


Anonyme du 16ème siècle, La tres celebre cité de Gennes. 1571
Anonyme du XVIe siècle, La très célèbre cité de Gennes. 1571 (1571 ; gravure coloriée à la main ; Gênes, collection topographique du conseil municipal)


Jan Karel Donatus van Beecq, Vue de la flotte française lors du bombardement de Gênes en 1684
Jan Karel Donatus van Beecq, Vue de la flotte française pendant le bombardement de Gênes en 1684 (1685 ; huile sur toile, 110 x 188 cm ; Collection privée)


Leopoldina Zanetti Borzino, débarquement des troupes françaises dans le port de Gênes, vue du quai Molo Nuovo
Leopoldina Zanetti Borzino, Débarquement des troupes françaises dans le port de Gênes, vue du quai Molo Nuovo (1859 ; huile sur panneau ; Gênes, Istituto Mazziniano - Museo del Risorgimento)


Leopoldina Zanetti Borzino, débarquement des troupes françaises dans le port de Gênes, vue de la Villa del Principe
Leopoldina Zanetti Borzino, Débarquement des troupes françaises dans le port de Gênes, vue de la Villa del Principe (1859 ; huile sur panneau ; Gênes, Istituto Mazziniano - Museo del Risorgimento)

Dans les salles qui occupent les anciennes stalles du Teatro del Falcone, le visiteur trouvera une sélection minutieuse de tableaux d’artistes qui ont décliné le thème de la vue de Gênes de différentes manières, avec des sections consacrées à différents peintres. Nous commençons par le nom peut-être le plus célèbre, celui du Vénitien Ippolito Caffi (Belluno, 1809 - Lissa, 1866): ses vues ne visent pas tant la précision descriptive (bien que les exemples ne manquent pas dans ce sens: voir le grand Panorama de 1849) que l’évocation d’une atmosphère grâce à l’utilisation habile de la lumière et de la couleur. L’une de ses cartes propose une vue du port depuis les collines situées à l’arrière, alors qu’un orage se prépare: la masse sombre de nuages qui se profile à l’horizon colore la mer du bassin portuaire d’un bleu intense qui accentue le contraste avec les étendues d’eau illuminées par les derniers rayons d’un soleil qui sera bientôt entièrement recouvert par des nuages chargés de pluie. Le Bagno delle donne de Gênes, l’une des premières œuvres connues sur le thème de la baignade, n’est pas très différent dans son intention: malgré le nouveau sujet, Caffi s’intéresse davantage au rendu des effets atmosphériques. Il y a aussi une place pour un artiste “de chez nous”, Luigi Garibbo (Gênes, 1782 ou 1784 - Florence, 1869), un artiste qui privilégie les vues larges mais qui s’attarde aussi souvent sur des détails qui rendent ses scènes, anticipant le paysage réaliste du XIXe siècle, résolument savoureuses: C’est le cas d’une grande aquarelle, Sampierdarena veduta da San Benigno, de 1820, qui offre à l’observateur un échantillon de la vie de l’époque, avec un navire battant pavillon américain sur le point de quitter le port, quelques jeunes garçons plongeant des rochers, des nobles observant la promenade depuis la terrasse de leur maison avec une servante arrosant les fleurs, et même deux petits chiens se reniflant l’un l’autre.

Les tableaux particulièrement curieux ne manquent pas non plus: le diptyque du Suisse Carlo Bossoli (Davesco-Soragno, 1815 - Turin, 1884) ne manquera pas de captiver le visiteur: il représente les grandes Terrasses de marbre, les somptueux portiques qui donnaient sur l’actuelle Piazza Caricamento et servaient de promenade jusqu’à leur démolition (entre 1885 et 1886, après seulement quarante ans de vie), à deux moments de la journée, c’est-à-dire pendant le jour et pendant la nuit. Parmi les “vedettes” de l’exposition du Palazzo Reale, il est impossible de ne pas mentionner le Panorama de Gênes conçu par Henry Parke (Londres, 1790 - 1835) pour être vu de l’intérieur d’un cylindre: le visiteur devait se placer au centre du cylindre pour avoir une véritable illusion de ce à quoi la ville devait ressembler dans la réalité. Enfin, il convient de mentionner les peintures dans lesquelles la Lanterne devient un symbole de la ville: dans l’insolite Mercurio come genio ligustico (Mercure comme génie ligure ) de Giovanni Battista Carlone (Gênes, 1603 - Parodi Ligure, vers 1684), le phare se dresse sur un promontoire beaucoup plus haut que le vrai, tandis que dans certains portraits de doges de l’exposition, la Lanterne devient une toile de fond à exhiber, presque comme un symbole de pouvoir.

Ippolito Caffi, Gênes. Panorama
Ippolito Caffi, Gênes. Panorama (1849 ; huile sur deux planches jointes ; Venise, Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Ca’ Pesaro)


Ippolito Caffi, Gênes. Avec effet de tempête
Ippolito Caffi, Gênes. Avec effet de tempête (1854 ; huile sur carton, 16 x 33 cm ; Venise, Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Ca’ Pesaro)


Ippolito Caffi, Salle de bain des femmes
Ippolito Caffi, Bain de femmes (1851 ; huile sur carton, 15 x 26 cm ; Venise, Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Ca’ Pesaro)


Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno
Luigi Garibbo, Sampierdarena veduta da San Benigno (1820 ; aquarelle et crayon sur carton quadrillé ; Gênes, Collection topographique du conseil municipal)


Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Particolare della passeggiata
Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Détail de la promenade


Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Particolare della nave
Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Détail du bateau


Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Particolare degli scogli
Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Détail des rochers


Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Particolare della terrazza
Luigi Garibbo, Sampierdarena vue de San Benigno. Détail de la terrasse


Carlo Bossoli, Le terrazze di marmo (jour) et Le terrazze di marmo (nuit)
Carlo Bossoli, Les terrasses de marbre (jour ) et Les terrasses de marbre (nuit) (tous deux vers 1850 ; gravure à la détrempe ; Gênes, collection privée)


Giovanni Battista Carlone, Mercure comme génie ligure
Giovanni Battista Carlone, Mercure comme génie ligure (milieu du XVIIe siècle ; huile sur toile ; Novi Ligure, collection Ferdinando Soldani)

Le dernier couloir mène le visiteur jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un voyage à travers les deux derniers siècles de l’histoire de Gênes, avec une sélection d’objets comprenant des photographies du XIXe siècle d’August Alfred Noack (Dresde, 1833 - Gênes, 1895), de précieux documents sur les transformations subies par Gênes pendant la révolution industrielle, des maquettes de la Lanterne, des affiches publicitaires d’hôtels, d’événements et de manifestations ou de campagnes de promotion du tourisme, et même des cartes postales, des peintures et des photographies d’artistes contemporains, jusqu’à l’époque du football: le défi entre les deux principales équipes de Gênes est connu sous le nom de"derby de la Lanterne", et le monument le plus célèbre de la ville figure sur la série de timbres célébrant la victoire de la Sampdoria dans le championnat de Serie A en 1990-1991, ainsi que sur une grande partie du maillot de Mattia Perin, gardien de but de Gênes de 2013 à aujourd’hui.

Avec La città della Lanterna, le phare trouve la meilleure façon de célébrer son 890e anniversaire: une exposition vaste, informative (seule une petite partie de ce que le visiteur peut trouver le long du parcours a été mentionnée dans cette contribution) et résolument savoureuse, qui démontre que, pour s’adresser à un large public, il n’est pas nécessaire de recourir à des noms ronflants ou à des expositions qui ressemblent plus à des fêtes foraines qu’à des expositions: Il suffit d’un commissariat pondéré, d’un parcours d’exposition qui n’ennuie pas le visiteur occasionnel, d’un appareil didactique clair et efficace, d’une sélection intelligente et visant à atteindre immédiatement les objectifs du projet scientifique. Autant de caractéristiques qui ne manquent pas à l’exposition génoise. Une exposition qui, enfin, offre l’occasion de réfléchir à une idée lancée au printemps par Antonio Musarra et Giacomo Montanari, celle d’un musée de la ville, réalisé avec toute la rigueur du cas, qui pourrait offrir aux citoyens et à ceux qui viennent de l’extérieur un itinéraire capable de satisfaire l’intérêt croissant (attesté par les chiffres) pour Gênes et son histoire, le tout dans le cadre d’un système (encore à construire, mais fondé sur d ’excellentes bases) qui reconnaît l’énorme potentiel de la ville et permet de faire un bond en avant dans le programme de valorisation du grand patrimoine artistique et culturel de Gênes.


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