Rome, photographie internationale au Mattatoio avec Arthur, Biasiucci, Pinckers et Seiland


D'importants protagonistes de la photographie internationale au Mattatoio à Rome : Olivia Arthur, Antonio Biasucci, Max Pinckers et Alfred Seiland exposent leurs œuvres jusqu'au 19 novembre 2023.

L’exposition Photographie. Olivia Arthur, Antonio Biasiucci, Max Pinckers, Alfred Seiland pour Rome, du 22 septembre au 19 novembre 2023, prend la forme de la restitution au public d’un projet plus vaste, qui prévoit des résidences à Rome pour des photographes de renommée internationale et que l’administration du Capitole poursuit depuis un certain temps. Les origines remontent à la Commission de Rome, l’initiative lancée en 2003 dans le cadre du Fotografia Festival internazionale di Roma et visant à valoriser la photographie et à doter la ville de Rome d’un patrimoine d’images capable de restituer son identité à travers différents regards.

Grâce à ce projet de vingt ans, lesArchives photographiques du Musée de Rome, qui ont reçu les images prises pendant les résidences, se sont enrichies des œuvres de quinze grands photographes. Elles se sont enrichies des œuvres de quinze grandes figures de la photographie contemporaine, parmi lesquelles Josef Koudelka, Olivo Barbieri, Anders Petersen, Martin Parr, Graciela Iturbide, Gabriele Basilico, Guy Tillim, Tod Papageorge, Alec Soth, Paolo Ventura, Tim Davis, Paolo Pellegrin, Hans-Christian Schink, Roger Ballen, Jon Rafman, Simon Roberts, Léonie Hampton, Nadav Kander, Martin Kollar, Alex Majoli, Sarah Moon et Tommaso Protti.

Pour cette édition, le commissaire Francesco Zizola a invité à Rome quatre auteurs connus du monde de la production artistique et photographique internationale - Antonio Biasiucci, Max Pinckers, Alfred Seiland et Olivia Arthur - qui se sont mesurés à des conditions tout à fait exceptionnelles, celles créées par la pandémie de Covid-19. Travaillant pendant le confinement et immédiatement après, ils se sont confrontés à une réalité sans précédent, développant des réflexions et des recherches autour des thèmes du temps et de l’espace, des corps et des relations, de l’espace urbain et de l’espace intérieur. Les mêmes thèmes qui caractérisent les débats les plus avancés sur les images et leur fonctionnement.

Les œuvres présentées renouvellent le langage de la photographie tout en le critiquant clairement.

Olivia Arthur(Londres 1980) s’attaque courageusement à la Rome la plus invisible. Pendant le confinement, elle réussit à se faire accueillir dans les maisons de certains Romains et en fait un portrait qui transforme les signes de la pandémie en une métaphore du temps, en l’historicisant dans le contexte de la ville millénaire qui est le berceau et l’entrelacement de différents peuples, ethnies et histoires.

Antonio Biasiucci(Dragoni, Caserta 1961) s’immerge dans les traces évanescentes d’une Rome païenne, qu’il retrouve dans la végétation dense qui a regagné de l’espace et de la présence dans la ville pendant la pandémie. Ce que sa photographie, présentée sous forme de polyptyques, exprime, c’est une tension continue vers un passé lointain mais visible, dont la mémoire émerge en prenant des formes magiques et sacrées suggérées par les nouvelles entités organiques que représentent les pierres et la nature.

Max Pinckers(Bruxelles 1988) utilise la caméra pour nous proposer une réflexion sur la multiplicité et la subjectivité des images par rapport à la réalité, ici mise en scène dans le but de faire écho aux mythes de la Rome représentée par le cinéma néo-réaliste.

Les séquences qu’il propose peuvent être lues comme de petits pamphlets philosophiques sur la relativité de l’espace et du temps, du point de vue et de la crédibilité des images photographiques.

Alfred Seiland (St. Michael, Autriche 1952) reprend le thème qui lui est cher de la confrontation du passé antique de l’Empire romain et de ses vestiges avec les formes contemporaines. La nouveauté de l’espace de confrontation modifié par la réalité pandémique est l’occasion d’enrichir un projet déjà établi avec des images nouvelles et originales.

Grâce à la variété des approches visuelles et conceptuelles, ces nouvelles productions offrent un regard multiforme et profond sur les nombreuses âmes de la ville et représentent un nouveau legs important à la collection des archives photographiques du Musée de Rome.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site officiel des Abattoirs.

Photo : Max Pinckers, Sans titre, de la série 2020-MMXX

Rome, photographie internationale au Mattatoio avec Arthur, Biasiucci, Pinckers et Seiland
Rome, photographie internationale au Mattatoio avec Arthur, Biasiucci, Pinckers et Seiland


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