L'église de San Pietro in Roccascalegna (Chieti) rouvre ses portes dix ans après l'effondrement du rocher.


Le 16 septembre, l'église de San Pietro a Roccascalegna à Chieti redeviendra accessible après une décennie de travaux de consolidation et de restauration suite à son effondrement en 2015. La cérémonie se déroulera en présence des autorités religieuses et civiles, ainsi que des professionnels qui ont contribué à la restauration du monument.

L’église de San Pietro à Roccascalegna, dans la province de Chieti, accueillera à nouveau les croyants et les visiteurs. Le rendez-vous est fixé à 18 heures, avec une cérémonie qui comprendra des célébrations religieuses, des discours institutionnels et un moment communautaire dans le cimetière. Il y a exactement dix ans, le 20 mars 2015, le détachement d’un bloc rocheux a provoqué un glissement de terrain qui a compromis la stabilité de l’éperon rocheux sur lequel se dresse l’ancien château médiéval. Une grande partie de la paroi rocheuse qui domine le Val di Sangro et surplombe la vallée du Rio Secco s’était effondrée, à l’endroit même où se trouve l’abside de l’église. Comme le rapporte le blog Casoli.org, la réouverture marque une nouvelle étape dans l’histoire complexe du monument, qui avait déjà connu des périodes de fermeture par le passé. La première interruption remonte à 1984, lorsque le tremblement de terre du 7 mai a imposé la suspension des activités et le début des travaux de restauration. À cette occasion, l’église est restée fermée pendant 17 ans, jusqu’en 2001, date à laquelle elle est redevenue utilisable grâce à d’importants travaux de consolidation.

La réouverture de septembre est donc la deuxième réouverture officielle en un peu plus de vingt ans, ce qui confirme la fragilité mais aussi la valeur symbolique du lieu de culte, au centre de la vie religieuse et culturelle de la communauté. Le chemin qui a mené à cette nouvelle ouverture a été long et complexe. Après l’effondrement de 2015, la priorité était de sécuriser la zone de glissement de terrain, située juste en dessous d’un coin de l’édifice sacré. Une fois la consolidation de la roche et des structures de base achevée, il a été possible de procéder à la restauration proprement dite de l’église, qui comportait à la fois des aspects architecturaux et décoratifs. L’objectif était de restaurer la stabilité et l’utilité du monument, tout en garantissant la préservation du patrimoine historico-artistique qu’il abrite.

Église de San Pietro (Roccascalegna). Photo : Roccascalegna (CH) - Wikipedia
Église de San Pietro (Roccascalegna). Photo : Roccascalegna (CH) - Wikipedia

La cérémonie d’inauguration est ouverte par la célébration de la Sainte Messe, présidée par l’archevêque Bruno Forte. Don Elson Jerald Mathavadiyan, curé de l’église Santi Cosma e Damiano, le maire de Roccascalegna Domenico Giangiordano et la directrice de l’ABAP Chiara Delpino prendront la parole. Les techniciens qui ont mené les opérations de récupération prendront également la parole : Aldo Giorgio Pezzi, Eliseba De Leonardis et Sandro Bonetti, membres de l’équipe de gestion des travaux. La journée se terminera par un moment de convivialité en plein air, dans le cimetière, conçu comme un espace de partage pour la communauté.

Comme l’écrit Casoli.org, un aspect important du long processus de récupération concerne la contribution de deux professionnels originaires de Casoli, qui ont joué un rôle décisif dans les différentes phases des travaux de restauration, réalisés par la société Edilrocca srl. La première est l’architecte Maria Carmela Ricci qui, entre 1996 et 2000, avait déjà signé le projet des travaux extraordinaires d’entretien et de consolidation structurelle, réalisés grâce aux fonds de l’État et de la région, ainsi qu’aux ressources collectées par la paroisse dirigée à l’époque par Don Giorgio Falzoni. Dans ce contexte, l’application de rubans en fibre de carbone pour la restauration des voûtes de la nef a été testée pour la première fois dans les Abruzzes, une technique innovante pour l’époque, réalisée par l’entreprise Tec.Inn de Pérouse. La deuxième figure est celle de la restauratrice Mary Serraiocco, qui a supervisé la récupération picturale de la chapelle Saint-Antoine et d’autres peintures partiellement réapparues au cours de l’enquête. Ce travail a permis de redonner de la lisibilité à des décorations qui auraient autrement été compromises et sera visible pour le public précisément à l’occasion de la réouverture.

“La restauration a permis de préserver l’existant et de mettre en lumière des détails qui avaient été cachés au cours de la longue vie de l’église”, écrit la restauratrice Serraiocco sur son profil Linkedin.

L’attention portée à l’église de San Pietro s’inscrit dans un contexte de sauvegarde du patrimoine culturel de la zone, caractérisée par un paysage fortement marqué par la présence de la roche et un tissu urbain d’origine médiévale. La fragilité géologique du site a imposé à plusieurs reprises des interventions complexes et coûteuses, mais a également mis en évidence l’importance de la prévention et de l’entretien planifié. Le cas de Roccascalegna confirme ainsi que la gestion des risques naturels est une question cruciale pour la protection du patrimoine culturel.

L'église de San Pietro in Roccascalegna (Chieti) rouvre ses portes dix ans après l'effondrement du rocher.
L'église de San Pietro in Roccascalegna (Chieti) rouvre ses portes dix ans après l'effondrement du rocher.


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