Le Mariage de la Vierge, chef-d'œuvre du Pérugin, retourne temporairement en Italie


Pour la première fois depuis deux cents ans, le Mariage de la Vierge, chef-d'œuvre du Pérugin volé en 1798 par les armées napoléoniennes, reviendra dans sa ville. Il sera en effet le protagoniste, à partir du 4 mars, de la grande exposition que Pérouse consacre au grand maître de la Renaissance.

Pour la première fois depuis deux cents ans , un chef-d’œuvre de notre Renaissance , emporté à l’époque napoléonienne, va retrouver sa ville: Il s’agit du Mariage de la Vierge, un chef-d’œuvre du Pérugin (Pietro Vannucci ; Città della Pieve, vers 1450- Fontignano, 1523) conservé au musée des Beaux-Arts de Caen , en France, qui retournera temporairement à Pérouse, à la Galerie nationale de l’Ombrie, à l’occasion de l’exposition Il meglio maestro d’Italia. Perugino nel suo tempo, organisée par Marco Pierini et Veruska Picchiarelli. L’exposition représentera le point culminant des célébrations du 500e anniversaire de la mort de l’artiste. L’un des objectifs de l’exposition est d’actualiser le jugement critique sur l’un des artistes les plus influents de sa génération, trop souvent considéré comme le “maître de Raphaël” ou comme un artiste discontinu (à tel point que l’attention portée à son œuvre s’est principalement concentrée sur les années centrales de sa maturité), mais en réalité l’un des artistes les plus raffinés de son temps.

La présentation du Mariage de la Vierge, que l’on peut voir à l’exposition de la Sala Podiani de la Galerie nationale de l’Ombrie du 4 mars au 11 juin, est l’un des points forts de l’exposition. L’œuvre est l’un des chefs-d’œuvre de la collection historique du musée des Beaux-Arts de Caen. Elle a été saisie en 1798 par les armées françaises de Napoléon Bonaparte qui l’ont enlevée de la cathédrale de Pérouse où elle était accrochée depuis sa création en 1504. L’œuvre avait un lien particulier avec la cathédrale de Pérouse, puisqu’elle abrite ce qui est traditionnellement considéré comme l’anneau de mariage de la Vierge. Il s’agit donc de la même peinture dans l’œuvre du Pérugin.

Pérugin, Mariage de la Vierge (1504 ; huile sur panneau, 234 x 186 cm ; Caen, musée des Beaux-Arts)
Pérugin, Mariage de la Vierge (1504 ; huile sur panneau, 234 x 186 cm ; Caen, musée des Beaux-Arts)

L’œuvre représente le mariage de Joseph et de la Vierge Marie. Le grand prêtre Zacharie les unit par les liens du mariage sur fond de Temple de Jérusalem, représenté comme une architecture idéale à l’arrière-plan: un édifice octogonal percé d’un rectangle de lumière et laissant entrevoir le paysage au loin symbolise l’horizon théologique auquel sont promis les deux protagonistes. Il marque également le point de fuite, le point vers lequel convergent toutes les lignes du tableau, tracées géométriquement selon les règles de la perspective euclidienne (ou mathématique) tant appréciée par les artistes de la Renaissance pour créer une sensation physique. l’espace.

Autour des deux protagonistes évoluent une série de personnages pris dans diverses poses (célèbre est celui qui, déçu de ne pas avoir été choisi, tente en signe de contrariété de briser la baguette en la pliant sur sa jambe). Le Mariage de la Vierge du Pérugin a toujours été au centre d’une sorte de bras de fer idéal avec l’œuvre homologue de Raphaël, l’élève du Pérugin, qui a également peint son Mariage en 1504, aujourd’hui à la Pinacothèque de Brera à Milan (il avait été commandé pour la chapelle de San Giuseppe dans l’église de San Francesco à Città di Castello), alors qu’il n’avait que 21 ans et que le maître en avait plus de 50. L’œuvre de Raphaël a également quitté son lieu de résidence, Città di Castello, en 1798, lorsque la municipalité en a fait don (dans un acte très discuté) au général napoléonien Giuseppe Lechi: après plusieurs passages, le tableau est arrivé à l’Académie de Brera en 1809.

“Il s’agit de l’œuvre religieuse la plus importante réalisée pour sa ville d’adoption”, explique à Ansa l’historienne de l’art Veruska Picchiarelli, commissaire de l’exposition. "Le Pérugin est l’un des meilleurs dessinateurs de toute l’histoire de l’art, il est le père noble du classicisme. Les éléments de son langage sont un accomplissement personnel qui tend vers l’harmonie et l’équilibre. Après Giotto, il est le premier peintre à avoir permis à l’Italie de parler une seule langue du nord au sud".

Le Mariage de la Vierge, chef-d'œuvre du Pérugin, retourne temporairement en Italie
Le Mariage de la Vierge, chef-d'œuvre du Pérugin, retourne temporairement en Italie


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