Charles Pétillon, l'artiste qui crée des installations avec des centaines de ballons blancs


L'artiste et photographe français Charles Pétillon est surtout connu du grand public pour ses installations réalisées avec des centaines (et parfois des milliers) de ballons blancs.

Charles Pétillon (Paris, 1973) est un photographe très apprécié du grand public, notamment pour ses installations composées de grands nuages de ballons blancs, que l’artiste a emmenés dans différents contextes : le nuage le plus célèbre est sans doute celui que Pétillon a installé en 2015 au Covent Garden de Londres. Mais il existe de nombreux nuages que l’artiste a créés et photographiés, en suivant attentivement chaque étape de l’installation, puis en capturant les ballons blancs, assemblés de manière appropriée par lui et son équipe, dans ses photographies. Plages, forêts, maisons de campagne, champs de banlieue, autant de théâtres qui ont vu passer ses nuages.

“Ces invasions de ballons, explique l’artiste, sont des métaphores. Elles sont destinées à changer le point de vue sur ce que nous fréquentons tous les jours sans y prêter attention. C’est notre regard que je voudrais animer, permettant le passage d’une perception pratique à une émotion visuelle”. Ainsi, Souvenirs de famille évoque les souvenirs d’enfance, Play Station reprend le thème du jeu et du désaccord entre les jeux vidéo modernes et les jeux de rue à l’ancienne, Mutations fait référence à la structure moléculaire de l’ADN.

Son installation la plus célèbre, celle de Covent Garden dont il a été question plus haut, s’appelle Heart Beat et, selon les propres termes de l’auteur, est “une expérience immersive : le spectateur fait partie de l’installation en même temps qu’il fait partie du marché couvert de Covent Garden”. Il fait également l’expérience de la mémoire de cet espace et s’y confronte. Les battements de cœur simulés par les lumières permettent de prendre conscience de la mémoire du lieu. A chaque battement, l’abîme du temps est perçu. La multitude de ballons crée une surcharge visuelle. On ne peut percevoir l’installation dans son ensemble, ce qui fait écho à la temporalité de cet espace. En fait, l’immensité de l’installation nous renvoie à la profondeur du temps et de l’espace".

Artiste autodidacte, Pétillon a commencé à prendre des photos à l’âge de onze ans, lorsqu’il a reçu son premier appareil photo en cadeau. Depuis, il n’a cessé de photographier, avec un style toujours voué à l’essentiel et au détail. Et depuis 2011, à la photographie, il a commencé à associer ses installations de ballons, toujours strictement blancs, déclinés à chaque fois sous des formes différentes, car ils sont faits pour dialoguer avec l’environnement. Sa dernière exposition s’est achevée avant-hier, le 23 août (elle avait débuté le 18 juin), à la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier d’Orléans, dans le centre de la France (où l’artiste a d’ailleurs réalisé une autre de ses installations). Pétillon y a exposé des photographies prises sur et autour de la Loire, le grand fleuve qui baigne cette terre.

Voici quelques images de ses créations.

Charles Pétillon, Souvenirs de famille (2011)
Charles Pétillon, Souvenirs de famille (2011)


Charles Pétillon, Igloo 2 (2013)
Charles Pétillon, Igloo 2 (2013)


Charles Pétillon, Co2 (2015)
Charles Pétillon, Co2 (2015)


Charles Pétillon, Mutations 2 (2016)
Charles Pétillon, Mutations 2 (2016)


Charles Pétillon, Vae Victis (2016)
Charles Pétillon, Vae Victis (2016)


Charles Pétillon, Play Station 1 (2011)
Charles Pétillon, Play Station 1 (2011)


Charles Pétillon, Play Station 2 (2011)
Charles Pétillon, Play Station 2 (2011)


Charles Pétillon, Heart Beat (2015)
Charles Pétillon, Heart Beat (2015)


Charles Pétillon, 33 km (2016)
Charles Pétillon, 33 km (2016)


L'exposition à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier d'Orléans
L’exposition à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier d’Orléans

Charles Pétillon, l'artiste qui crée des installations avec des centaines de ballons blancs
Charles Pétillon, l'artiste qui crée des installations avec des centaines de ballons blancs


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