Rome, l'empereur Claude fait l'objet d'une exposition au musée Ara Pacis


Le musée Ara Pacis accueille, du 6 avril au 27 octobre 2019, l’exposition Claudio Imperatore. Messaline, Agrippine et les ombres d’une dynastie promue par Roma Capitale, Assessorato alla Crescita Culturale - Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali et la Ville de Lyon, sous la direction de Claudio Parisi Presicce et Lucia Spagnuolo, avec la collaboration d’ Orietta Rossini, conçue par le Musée des Beaux-Arts de Lyon, qui a accueilli la partie française de l’exposition qui s’est achevée le 4 mars dernier, sur la base d’un projet d’exposition.e des Beaux-Arts de Lyon, qui a accueilli la branche française de l’exposition qui s’est achevée le 4 mars, sur la base d’un projet curatorial de Geneviève Galliano et Francois Chausson. Organisée par Zètema Progetto Cultura.

L’exposition guidera les visiteurs à travers la vie et le règne de l’empereur romain controversé, de sa naissance à Lyon en 10 avant J.-C. à sa mort à Rome en 54 après J.-C., en mettant en lumière sa personnalité, son action politique et administrative, ses liens avec la figure d’Auguste et son célèbre frère Germanicus, sa relation tragique avec ses épouses Messaline et Agrippine, avec en toile de fond la cour impériale romaine et les événements controversés de la dynastie julio-claudienne. L’existence de Claude est marquée par un destin singulier, qui le confronte à des événements exceptionnels, des actes sanglants, des intrigues de cour et des choix politiques audacieux.

Premier empereur à naître hors du territoire italique, à Lugdunum, l’actuelle ville de Lyon, le 1er août 10 avant J.-C., il est un candidat improbable au commandement de l’empire. Auguste, qui doutait de ses aptitudes politiques, lui aurait préféré son frère Germanicus, qui mourut cependant prématurément dans des circonstances suspectes. Pour lui succéder, le peuple et l’armée avaient alors choisi Caligula, fils de Germanicus et héritier de la gloire de son père. Mais l’assassinat de Caligula, poignardé dans son propre palais, place nécessairement Claude au centre de la crise politique qui s’ensuit. Tiberius Claudius Caesar Augustus Germanicus devient ainsi, à l’âge remarquable de cinquante ans, le premier empereur à être acclamé, après une longue négociation politique et économique, par un corps militaire, les prétoriens. Les relations de Claude avec ses quatre épouses ont également été marquées par des complots et des événements tragiques. Sa troisième épouse, Messaline, plus jeune que Claude de 35 ans, est restée célèbre pour ses nombreux vices, réels ou supposés, bien qu’elle ait été la mère de Britannicus, le premier héritier mâle de la dynastie julio-claudienne né d’un empereur régnant. Après avoir tué Messaline, avec le consentement de Claude, le destin de Britannicus était également scellé : il n’a jamais accédé au pouvoir, victime adolescente de son demi-frère Néron. Le dernier mariage de Claude, avec sa nièce Agrippine, lui sera fatal. Agrippine, fille de Germanicus et sœur de Caligula, est considérée comme l’artisan de sa mort, peut-être par empoisonnement. La mort de Claude est suivie de sa déification, de la construction d’un temple qui lui est dédié sur le Caelius et de la succession à l’empire du fils d’Agrippine, Néron.

L’exposition du musée Ara Pacis, s’appuyant sur les travaux actualisés d’historiens et d’archéologues, vise à donner de Claude une image différente de celle, sombre et peu flatteuse, véhiculée par les auteurs antiques. Claude est ainsi présenté comme un empereur capable de prendre soin de son peuple, de promouvoir des réformes économiques utiles et de grands travaux publics, et de contribuer au développement administratif de l’Empire par sa législation. Le récit de la vie et de l’œuvre de Claude, à travers un dispositif original composé d’images et de suggestions visuelles et sonores, constitue le point fort du parcours de l’exposition, et les personnages du récit seront également les protagonistes d’installations qui contribueront à rendre l’expérience de la visite captivante.

L’exposition présente des œuvres d’un intérêt historique et archéologique extraordinaire : de la Tabula Claudiana, sur laquelle est gravé le célèbre discours prononcé par Claude au Sénat en 48 ap. J.-C. sur l’ouverture de l’assemblée sénatoriale aux notables gaulois, au précieux camée avec le portrait de l’empereur Claude provenant du Kunsthistorisches Museum, au petit mais évocateur portrait en bronze doré d’Agrippine Mineure, provenant d’Alba Fucens et prêté par la Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paesaggio dell’Abruzzo, qui témoigne de l’intérêt de Claude pour le territoire de l’ancienne Regio IV, où il a mené à bien l’entreprise Fucino. L’une des nouveautés de l’exposition est la présentation, pour la première fois, du portrait de Germanicus par la Fondation Sorgente Group, une œuvre importante célébrant le jeune prince aimé frappé par un destin défavorable.

L’exposition de l’Ara Pacis Museum bénéficie d’importants prêts internationaux (Musée du Louvre, Lugdunum Musée et Théâtres Romains, Musée des Beaux-Arts de Lyon, Musei Vaticani, Ecole nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Kunsthistorisches Museum de Vienne, The British Museum, Colchester & Ipswich Museums) et nationaux (Musée archéologique national de Naples, Gallerie degli Uffizi de Florence, Museo Nazionale Romano, Museo Archeologico e d’ Art of the Maremma, Sopra Group, Sopra Group).Art de la Maremme, Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paesaggio dell’Abruzzo, Museo civico archeologico ’Antonio di Nino’, Fondazione Sorgente Group et Galleria Vincent) en utilisant des œuvres du système des musées civiques (Musei Capitolini, Centrale Montemartini, Antiquarium Celio, Museo della Civiltà Romana, Museo di Roma) parfois restaurées ou réexposées pour l’occasion. Pour toute information, vous pouvez appeler le 060608 (tous les jours de 9h à 19h) ou visiter le site officiel du musée.

Source : communiqué de presse

Rome, l'empereur Claude fait l'objet d'une exposition au musée Ara Pacis
Rome, l'empereur Claude fait l'objet d'une exposition au musée Ara Pacis


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