Tous les points forts d'Artissima 2025 (avec les prix)


Reportage à Artissima 2025 : une meilleure édition que l'année dernière. Notre visite de la foire avec les œuvres les plus intéressantes que nous avons vues (avec les prix).

Après une édition 2024 quelque peu interlocutoire, qui ne ressemblait pas exactement à celles d’il y a quelques années, l’air est différent cette année à Artissima : plus de qualité, une foire qui ne cherche pas à étendre son identité à l’excès mais qui vise à la confirmer, à la raffiner, à l’amener à maturité. La foire de Turin, dirigée pour la quatrième année par Luigi Fassi, offre la perception d’un organisme en mouvement, pleinement conscient de sa propre histoire (c’est la 32e édition) et qui a décidé de l’embrasser, de la suivre, de lui donner une mesure cohérente. On a l’impression que cette année, Artissima n’a pas eu besoin de réaffirmer sa singularité : elle l’a simplement exercée. Turin reste le lieu où la recherche est encore possible, où l’art conserve une marge de risque, d’ouverture et de réflexion, mais où l’attention se porte aussi sur la vente et, à cet égard, l’offre est riche, variée, articulée, adaptée, peut-être cette année plus que jamais, à tout type de visiteur. Et “tout type de visiteur” est à prendre au sens le plus littéral du terme : il y en a pour tous les budgets.

Il n’y a pas de place pour l’autosatisfaction. Le thème choisi cette année (pour ceux qui regardent ces superstructures finalement tout aussi intéressantes) est Operating Manual for Spaceship Earth, inspiré de la vision de Richard Buckminster Fuller: une réflexion collective sur la responsabilité, la durabilité et le rôle de l’art comme moyen d’orientation. D’accord, mais les visiteurs de la foire veulent aussi, et peut-être surtout, savoir ce qu’ils vont accrocher chez eux : à cet égard, le nombre de galeries qui affichent des prix augmente peut-être même de manière exponentielle. Sous une forme très discrète, bien sûr : la plupart préfèrent la méthode du code QR pour se faire encadrer, qui renvoie un PDF avec les demandes. Cette transparence croissante est un signe éloquent : un simple geste de confiance envers le public, de respect envers les jeunes collectionneurs, d’adhésion à une culture de dialogue, et en général d’ouverture, qui devrait faire de plus en plus d’adeptes à l’avenir.

Artissima 2025
Artissima 2025. Photo : Perottino-Piva-Castellano-Peirone

Venons-en donc aux propositions. Nous sommes à Turin, commençons donc par l’Arte Povera, et naturellement Tucci Russo: le stand de l’historique galerie piémontaise est dominé par un grand Biliardo de Mario Merz (1981), technique mixte sur toile et néon, de deux mètres sur six (850 000 euros) et par une belle œuvre de Giuseppe Penone, Pelle di marmo e spine d’acacia thorns de 2009, une œuvre à deux âmes (une grande toile avec des épines typiques d’acacia et des inserts en verre et une partie en marbre de Carrare, 420 000 euros), qui dialogue avec une sculpture en acier de Tony Cragg, Incident of 2023 (380 000 euros), l’une des meilleures œuvres récentes de l’artiste britannique. Arte povera également chez Biasutti&Biasutti qui expose une grande série de Fibonacci de Mario Merz (on est aux alentours de plusieurs dizaines de milliers d’euros), des œuvres de Giulio Paolini (entre 30 et 80 mille euros) et quelques-uns des célèbres tapis-nature de Piero Gilardi (50-100 mille euros). À la galerie Repetto, en revanche, pour une œuvre de Pier Paolo Calzolari datant de 1943, la demande s’élève à 450 000 euros. Et si l’on parle de noms historiques, la Transavantgarde ne peut évidemment pas être absente : des œuvres intéressantes d’Enzo Cucchi sur le stand de Colli, à commencer par la sculpture en bronze Idolo della Quercia (25 000 euros), mais aussi des dessins et des œuvres sur toile (12-24 000 euros), tandis que Matteo Lampertico propose une sélection pertinente d’œuvres de Nicola De Maria (prix non révélés). En ce qui concerne la photographie de grand format, Vistamare propose deux œuvres importantes de Mimmo Jodice, tandis que Viasaterna offre une large sélection d’œuvres de Guido Guidi dans la section Monologue (entre 7 et 30 000 euros).

Magazzino propose une paire d’œuvres de Monica Bonvicini, Bitch et Wamp, des sprays sur papier Fabriano (50 000 euros) qui offrent une représentation précise de la féminité à laquelle le stand de Rolando Anselmi semble répondre, à quelques pas de là, en exposant les belles peintures sur toile de l’artiste polonaise, née en 1981, Adéla Janská (8 500 euros i.e.) dont les œuvres ont été sélectionnées avec soin.500 euros par exemple) dont l’œuvre est dense en portraits de femmes poupées qui deviennent les symboles d’une féminité intrigante et inaccessible. Toujours dans le domaine de l’art féminin, l’un des meilleurs stands est celui du Studio Trisorio où l’on peut voir deux petites œuvres de Louise Bourgeois, un Autoportrait de 2007 sur papier (150 000 euros e.a.), un Small Eye de 1997, une petite sculpture en aluminium poli et plomb de 12 centimètres de haut (52 000 euros e.t.), ainsi que deux œuvres de Louise Bourgeois (8 500 euros e.a.).e.), ainsi que deux pièces importantes de Jenny Holzer, à savoir Fuzzy de 2016 (215 300 euros t.e.) et le banc en marbre Dormo de 2019 avec une citation de la poétesse Patrizia Cavalli (“Love scorns me when I sleep / That is why I sleep”, 366 000 euros t.e.). Les petites sculptures de Christiane Löhr valent également le détour : ravissant Small Dome, un petit dôme fabriqué à partir d’épis de graminées, ce que l’on appelle dans certaines régions d’Italie des “forasacchi” (16 275 euros).

Mario Merz, Billard (Tucci Russo)
Mario Merz, Billiards (1981 ; techniques mixtes et néon, 200 x 600 cm). Présenté par Tucci Russo
Piero Gilardi, Fallen Apples (Biasutti&Biasutti)
Piero Gilardi, Fallen Apples (1977 ; mousse de polyuréthane, 60 x 60 cm). Présenté par Biasutti&Biasutti
Enzo Cucchi, Pensiero a fondo (2020 ; huile sur panneau, céramique émaillée, 42 x 43 x 5 cm). Présenté par Colli
Enzo Cucchi, Pensiero a fondo (2020 ; huile sur panneau, céramique émaillée, 42 x 43 x 5 cm). Présenté par Colli
Monica Bonvicini, Bitch (2023 ; spray sur papier, 150 x 100 cm). Présenté par Magazzino
Monica Bonvicini, Bitch (2023 ; spray sur papier, 150 x 100 cm). Présenté par Magazzino
Jenny Holzer, Dormo (2019 ; marbre, 43,2 x 106 x 45,7 cm). Présenté par Studio Trisorio
Jenny Holzer, Dormo (2019 ; marbre, 43,2 x 106 x 45,7 cm). Présenté par Studio Trisorio

Comme on pouvait s’y attendre, les artistes invités pour l’édition 2025 de la Quadriennale de Rome sont très présents. Chez SpazioA, une toile récente de Luca Bertolo, The Tormentors 2, est en vente pour 9 000 euros, et pour rester dans les noms d’actualité, sur le stand de la galerie de Pistoia, on trouve également une sculpture de Chiara Camoni, qui vient d’être choisie comme artiste pour le Pavillon italien de la Biennale 2026 : pour son Odalisca, grès émaillé avec cendre végétale, terre, sable et minéraux, le prix demandé est de 14 000 euros. D’autre part, Richard Saltoun propose une riche sélection de nouvelles peintures de Bea Scaccia, l’une des artistes les plus intéressantes de la Quadriennale : les prix vont de 1 800 à 17 000 euros. Monitor propose également des peintures récentes de Matteo Fato, dont les prix varient entre 6 et 7 000 euros. Dans la section Dialogue , les sculptures de Lulù Nuti sont exposées chez ADA (4,5-7 mille euros) en dialogue avec les peintures de l’artiste polonaise Alicja Pakosz (1,5-6 mille euros). En revanche, la galerie Repetto présente deux œuvres d’Arcangelo Sassolino qui renouvellent le défi lancé par l’artiste vénitien à la résistance de la matière : Sospensione della scelta est un rocher posé sur un verre, tandis que Piegare il tempo est une feuille de verre incurvée maintenue par une sangle (30 000 et 35 000 euros). Il s’agit de deux œuvres de 2022 : pour voir une œuvre de cette année, sans titre, de Sassolino, il faut se rendre au stand de Galleria Continua (75 000 euros).

Les œuvres d’Alicja Kwade, l’un des grands noms de l’art européen, sont également intéressantes à Galleria Continua : son Adoption of specific properties est également proposée à 75 000 euros (i.e.). En ce qui concerne les artistes étrangers, le stand de Deborah Schamoni dans la section Dialogue est intéressant : elle propose une petite exposition comparant les œuvres de Judith Hopf et de Nicole Wermers, deux artistes qui ont grandi en Allemagne de l’Ouest dans les années 70, toutes deux intéressées par l’examen du langage visuel de la vie quotidienne, des structures des espaces urbains, de leur conception, des mécanismes de l’organisation sociale : de là naît un vocabulaire visuel qui cherche à faire entrer l’inquiétant dans le quotidien. Voici donc la systole de Nicole Wermers qui devient une longue queue à dérouler à volonté(Domestic Tail, 2025) et le pneu en béton de Judith Hopf, dont les prix s’échelonnent de 15 à 30 000 euros. Mor Charpentier apporte à Artissima une nouvelle série de l’artiste colombien Nohemí Pérez qui mélange les paysages naïfs d’Henri Rousseau avec des paysages réels de l’Amazonie dévastés par la déforestation : un exemple en est la toile El tigre de Rosseau de 2025 (fourchette de prix de 30 à 40 000 euros). Toujours dans le domaine de l’art d’actualité, Layr propose des œuvres de 1985 de l’artiste slovaque d’avant-garde Stano Filko (1937-2015) consacrées au fléau du sida : ses AIDS Paintings se vendent 18 000 euros (i.e.). Ceux qui, en revanche, souhaitent emporter un morceau d’Afrique sans avoir à débourser de grosses sommes d’argent seront bien inspirés de visiter le stand de First Floor Gallery, une galerie de Harare, au Zimbabwe : les Sanative Pains d’Anne Zanele Mutema sont en vente pour 2 250 euros, tandis que les miniatures de Troy Makaza, qui font leurs débuts à Turin, sont vendues entre 600 euros et un peu plus de 1 000 euros. Dans la section Monologue, les dessins au crayon orange du Portugais Pedro A.H. Paixão, apportés à Artissima par la Galeria 111, se vendent 9 000 euros. En revanche, il n’y a pas grand-chose à signaler dans la section Nouvelles entrées, peut-être l’une des plus rares des dernières éditions d’Artissima : le seul artiste qui a semblé convaincant est la Lettone Agate Tuna, née en 1996, exposée sur le stand d’Asni, qui propose une série de peintures et de techniques mixtes intitulée Voltentity, une sorte de journal visuel des sensations qu’elle définit comme étant “visibles et invisibles” qui retracent les capacités de l’énergie, de la mémoire et de l’identité à transformer les éléments sous l’influence de la technologie (prix entre 2 et 3 mille euros).

Luca Bertolo, Les bourreaux 2 (2024 ; huile sur toile, 130 x 150 cm). Présentée par Spazio A
Luca Bertolo, The Tormentors 2 (2024 ; huile sur toile, 130 x 150 cm). Présenté par Spazio A
Bea Scaccia, Vous entendez cette dame parler ? Encore ? (2024 ; acrylique sur toile, 106 x 106 cm). Présentée par Richard Saulton
Bea Scaccia, Entendez-vous cette dame parler ? Encore ? (2024 ; acrylique sur toile, 106 x 106 cm). Présentée par Richard Saulton
Lulu Nuti, Prequel (2025 ; fer, 156 x 55 x 45 cm). Présenté par ADA
Lulu Nuti, Prequel (2025 ; fer, 156 x 55 x 45 cm). Présenté par ADA
Nicole Wermers, Domestic tail (2025 ; fausse fourrure, polystyrène, ficelle, 70 x 45 x 47-1000 cm). Présenté par Deborah Schamoni
Nicole Wermers, Domestic tail (2025 ; fourrure synthétique, polystyrène, ficelle, 70 x 45 x 47-1000 cm). Présenté par Deborah Schamoni
Troy Makaza, Zoographie du Pays Imaginaire, Partie 3 (2025 ; silicone et thermoplastique). Présenté par First Floor Gallery
Troy Makaza, Zoographie du Pays Imaginaire, Partie 3 (2025 ; silicone et thermoplastique). Présenté par First Floor Gallery
Pedro A.H. Paixão, Tiny Nuclear (2025 ; crayon sur papier, 76 x 56 cm). Présenté par Galeria 111
Pedro A.H. Paixão, Tiny Nuclear (2025 ; crayon sur papier, 76 x 56 cm). Présenté par Galeria 111
Agate Tuna, Voltentity (2025 ; photographie sur rideau, 245 x 224 cm). Présenté par Asni
Agate Tuna, Voltentity (2025 ; photographie sur rideau, 245 x 224 cm). Présenté par Asni

Parmi les noms italiens les plus connus, Studio Sales propose, par exemple, l’une des typiques peintures “ pongo ” de Stefano Arienti qui explore les grands chefs-d’œuvre de l’art impressionniste avec la pâte à modeler que nous utilisions lorsque nous étions enfants, dans ce cas le très célèbre portrait de Berthe Morisot peint par Édouard Manet (18 000 € e.a.), et quelques nouvelles peintures de Romina Bassu qui s’arrachent à 2 800 € (e.a.). Cardelli&Fontana propose également des œuvres de l’un des jeunes artistes italiens les plus intéressants, Marco Salvetti, à des prix allant de 1 700 à 2 600 euros, ainsi que quelques œuvres intéressantes de Fabrizio Prevedello, dont l’une rétablit une sculpture de 2000(Biografia416, 8 000 euros), et de nouveaux paysages de Mirko Baricchi (8 800 euros). Le stand de Francesca Antonini propose de belles peintures d’Alice Faloretti (2 à 12 000 euros), tandis que chez 1/9unosunove on peut voir une énorme toile de Pietro Moretti, l’une des plus grandes œuvres de cette édition d’Artissima, de deux mètres sur quatre et demi (26 000 euros), ainsi que des œuvres plus petites, des paysages sur papier, vendus à 1 250 euros (euros). Toujours sur le même stand, le renouveau surréaliste se traduit par les œuvres de Tura Oliveira, des aquarelles sur papier esquissant des paysages oniriques (2 000 €). Au stand Materia, Marta Mancini présente une série de petits tableaux qui marquent un chapitre fondamental dans sa recherche picturale et incarnent le désir de reconfigurer les principes de son approche, en ouvrant de nouveaux registres visuels et émotionnels (différents prix de 1 000 à 3 000 euros).

Nous terminons avec les éléments les plus intéressants des sections curatées. Les œuvres brutes du collectif slovène IRWIN, l’un des chefs de file de NSK, mouvement slovène d’avant-garde des années 1980 encore peu connu en Italie mais qui comptait à l’époque parmi les expérimentations les plus importantes d’Europe, se distinguent : les œuvres présentées par Gregor Podnar dans la section Back to the future vont de 5 à 82 000 euros. Dans la même section, Gian Marco Casini redécouvre un important Livournais oublié, Renato Spagnoli : les œuvres exposées sont impressionnantes, avec des prix allant de 2 800 euros pour les plus petites à 40 000 euros pour la plus grande, Rapporto 4 de 1978. Pour la section Present future , les œuvres de l’artiste portugais João Gabriel, né en 1992, sont à voir (13 000 euros), marquées par un fort érotisme, sur le stand Lehmann, et celles du duo Mountaincutters sur le stand Meessen: matériaux dégradés, objets sales, poussière et rouille envahissant les surfaces (8 500 euros). Dans la section Dessins, on remarque les œuvres de l’artiste française Orianne Castel à la galerie Analix Forever , qui rend hommage aux structures architecturales des grands de l’histoire de l’art antique, de Giotto à Beato Angelico, de Lippo Memmi à Altichiero di Zevio (mais jusqu’à Morandi), avec des prix allant de 1.300 euros pour un seul dessin à 22 000 euros pour la série de 20, et les délicieuses aquarelles de Karine Rougier sur le stand Les Filles du Calvaire (de 2 500 à 4 500 euros).

Marco Salvetti, St(25_11) (2025 ; huile sur papier appliquée sur toile, 48 x 51 cm). Présenté par Cardelli&Fontana
Marco Salvetti, St(25_11) (2025 ; huile sur papier appliquée sur toile, 48 x 51 cm). Présenté par Cardelli&Fontana
Alice Faloretti, Floating Lands #4 (2025 ; huile et acrylique sur toile, 80 x 60 cm). Présenté par Francesca Antonini
Alice Faloretti, Floating Lands #4 (2025 ; huile et acrylique sur toile, 80 x 60 cm). Présentée par Francesca Antonini
Pietro Moretti, The Fragile Force (2025 ; aquarelle et huile sur toile, 200 x 450 cm). Présenté par 1/9unosunove
Pietro Moretti, The Fragile Force (2025 ; aquarelle et huile sur toile, 200 x 450 cm). Présenté par 1/9unosunove
Marta Mancini, Sans titre (2024 ; acrylique sur toile, 40 x 50 cm). Présenté par Matèria
Marta Mancini, Sans titre (2024 ; acrylique sur toile, 40 x 50 cm). Présentée par Matèria
IRWIN, Ikono II (1987 ; bois, huile, tissu, feuille d'or, encre, 70 x 68 x 16 cm). Présenté par Gregor Podnar
IRWIN, Ikono II (1987 ; bois, huile, tissu, feuille d’or, encre, 70 x 68 x 16 cm). Présenté par Gregor Podnar
Renato Spagnoli, Report 4 (1978 ; acrylique sur 4 toiles, 71 x 480 cm). Présentée par Gian Marco Casini
Renato Spagnoli, Report 4 (1978 ; acrylique sur 4 toiles, 71 x 480 cm). Présenté par Gian Marco Casini
João Gabriel, Sans titre (2024 ; huile sur papier, 67 x 100 cm). Présenté par Lehmann
João Gabriel, Sans titre (2024 ; huile sur papier, 67 x 100 cm). Présenté par Lehmann
Mountaincutters, Heures teintées (Amia Calva) (2024 ; acier, projection vidéo, impression optimisée sur papier coton, aimants, kapok, plastique recyclé cousu, papier, peinture, 200 x 100 cm). Présenté par Meessen
Mountaincutters, Heures teintées (Amia Calva) (2024 ; acier, projection vidéo, impression optimisée sur papier coton, aimants, kapok, plastique recyclé cousu, papier, peinture, 200 x 100 cm). Présenté par Meessen
Orianne Castel, Au seuil de la peinture (2025 ; encre et crayon sur papier, 21 x 14,8 cm). Présenté par Analix Forever
Orianne Castel, Au seuil de la peinture (2025 ; encre et crayon sur papier, 21 x 14,8 cm). Présenté par Analix Forever
Karine Rougier, Penser par le milieu (2024 ; diptyque, tempera sur papier indien Lamali et vernis de verre antireflet, 37 x 28 cm). Présenté par Les Filles du Calvaire
Karine Rougier, Penser par le milieu (2024 ; diptyque, tempera sur papier indien Lamali et vernis de verre antireflet, 37 x 28 cm). Présenté par Les Filles du Calvaire

Artissima 2025 s’achève donc sur la nette impression d’une foire qui a acquis une nouvelle conscience d’elle-même. Après des saisons oscillantes, entre la recherche d’une identité changeante et le besoin de réaffirmer sa centralité sur la scène internationale, la foire de Turin semble avoir trouvé un rare point d’équilibre : un équilibre entre l’élan idéal et le concret, entre la tension intellectuelle et le pragmatisme du marché.

Ce qui frappe dans cette édition, c’est la mesure. Une mesure qui n’est pas synonyme de prudence, mais de conscience. Cette année, Artissima semble avoir choisi de parler un langage clair, respectueux et ouvert. La transparence croissante des prix, la pluralité des propositions qui parviennent à coexister sans hiérarchie ni faux-fuyants, sont les signes d’une maturation culturelle et d’un changement de rythme. Il s’agit, en fin de compte, d’instaurer la confiance.


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