Au cinéma, le docu-film consacré à Botticelli et à ses chefs-d'œuvre


Les 24, 25 et 26 janvier 2022, en avant-première exclusive, le docu-film Botticelli et Florence. La naissance de la beauté, avec la voix narrative de Jasmine Trinca.

Les 24, 25 et 26 janvier 2022, le film sera projeté en avant-première dans les cinémas Botticelli et Florence. La Naissance de la Beauté, le docu-film, avec la voix narrative de Jasmine Trinca, produit par Sky, Ballandi et Nexo Digital avec le patronage de la Municipalité de Florence, conçu et écrit par Francesca Priori et réalisé par Marco Pianigiani.

Les protagonistes seront l’histoire, l’art et la redécouverte contemporaine d’Alessandro Filipepi, plus connu sous le nom de Sandro Botticelli (Florence vers 1445 - 1510). De Terry Gilliam à Andy Warhol, de David LaChapelle à Jeff Koons et Lady Gaga : peintres, stylistes et photographes contemporains ont en effet été fascinés par l’artiste et ses œuvres, qui ont été réinterprétées et réinventées au point d’entrer pleinement dans l’imaginaire collectif, celui-là même qui amène chaque année des milliers de visiteurs devant ses chefs-d’œuvre. Pourtant, pendant plus de trois cents ans après sa mort, le peintre florentin a été presque totalement oublié, jusqu’à sa redécouverte par Ruskin et les préraphaélites au XIXe siècle.

Dans le docu-film, des évocations oniriques, des images évocatrices de la ville et des séquences d’œuvres extraordinaires alternent avec les voix d’éminents experts internationaux, d’universitaires et d’historiens de l’art qui racontent la Florence de Lorenzo de Médicis, découvrant l’un des artistes qui ont symbolisé la Renaissance italienne.

Des Madones aux peintures des auteurs de la conspiration des Pazzi exécutés et pendus devant la Porta della Dogana du Palazzo Vecchio, de l’Enfer de Dante à la Pietà, des dieux antiques de la mythologie hellénique au Dieu apocalyptique de Savonarole, l’art de Botticelli sera étudié à travers les interventions d’experts : Alessandro Cecchi, directeur du musée Casa Buonarroti de Florence ; Ana Debenedetti, conservateur de la section des dessins et peintures du Victoria & Albert Museum de Londres ; Franco Cardini, professeur d’histoire médiévale à l’université de Florence ; Jonathan Nelson, professeur d’histoire de l’art à l’université de Syracuse à Florence.d’histoire de l’art à l’université de Syracuse à Florence ; Marco Ciatti, directeur de l’Opificio delle pietre dure à Florence ; Kate Bryan, historienne de l’art ; Chiara Cappelletto, professeur associé d’esthétique au département de philosophie de l’université de Milan ; Edward Buchanan, directeur de la création de Sansovino 6.

L’esprit de Botticelli est surtout présent dans deux de ses chefs-d’œuvre : la Primavera (1478-82) et la Naissance de Vénus (1483-85). La grâce et l’harmonie fleurissent dans la Primavera, tout comme les centaines de fleurs différentes représentées par le maître : myosotis, iris, bleuet, bouton d’or, coquelicot, marguerite, violette, jasmin. Éthéré et parfait, le Jardin du Printemps est la synthèse de la philosophie néo-platonicienne en vogue à la cour du Magnifique. Avec la Renaissance, l’heure est au retour des dieux antiques : Botticelli redonne vie aux mythes, créant ainsi ses œuvres les plus célèbres et les plus énigmatiques, connues aujourd’hui sous le nom de “mythologies botticelliennes”. Avec Pallas et le Centaure (vers 1482) et Vénus et Mars (vers 1483), le peintre fait entrer les divinités de la Grèce antique au cœur de la Florence du XVe siècle, dans une recherche constante et fébrile d’un modèle de beauté qui va au-delà de la représentation de la réalité, au-delà de l’académisme. La Naissance de Vénus (1483-85) est l’emblème et la réalisation concrète de cette aspiration. Figures longilignes, courbes douces et harmonieuses : les visages des Vénus de Botticelli se reflètent dans ceux de ses Madones et vice versa.

En 1492, la mort de Laurent le Magnifique sanctionne la fin d’un âge d’or. Les sermons apocalyptiques de Girolamo Savonarola enflamment les foules florentines. Elles brûlent les bûchers des vanités qui sacrifient les symboles de l’époque, y compris les œuvres d’art. Il faut peu de temps pour que les goûts des Florentins s’adaptent aux préceptes du dominicain. Les mécènes changent et Botticelli lui-même s’adapte en produisant d’autres chefs-d’œuvre comme la Nativité mystique (1501) et la Lamentation sur le Christ mort (1495-1500), laissant la sinuosité et la douceur des formes céder la place aux lignes brisées et aux violents contrastes de couleurs.

Après un oubli de plus de trois siècles, sa redécouverte au XIXe siècle est due aux préraphaélites : le poète et peintre Dante Gabriel Rossetti achète pour quelques livres le Portrait de Smeralda Bandinelli (1472) et s’en inspire pour certaines de ses œuvres les plus fascinantes. Ce n’était que le début d’une véritable Botticelli-mania, qui s’est poursuivie du XIXe siècle à nos jours, et qui a touché la photographie, la mode et le divertissement.

La Grande Arte al Cinema est un projet original et exclusif de Nexo Digital. Pour 2022, La Grande Arte al Cinema est distribuée en exclusivité en Italie par Nexo Digital avec les partenaires médias Radio Capital, Sky Arte, MYmovies.it et en collaboration avec Abbonamento Musei.

Au cinéma, le docu-film consacré à Botticelli et à ses chefs-d'œuvre
Au cinéma, le docu-film consacré à Botticelli et à ses chefs-d'œuvre


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