Le Gange dans les photographies de Giulio Di Sturco exposées à l'université Bocconi de Milan


Jusqu'au 19 septembre 2022, l'espace photographique de l'université Bocconi de Milan accueille "Ganga Ma", un projet pluriannuel consacré au Gange par le photographe Giulio Di Sturco, originaire du Latium.

Jusqu’au 19 septembre 2022, l’espace dédié à la photographie d’art de l’Université Bocconi de Milan accueille, présentée par MIA Fair, l’exposition personnelle de Giulio Di Sturco (Roccasecca, 1979) intitulée Ganga Ma (Mother Gange), en partenariat avec la galerie Podbielski Contemporary. L’exposition, nouveau rendez-vous du projet de collaboration entre MIA Fair et la galerie d’art BAG-Bocconi qui a débuté en 2016, est le résultat d’une recherche photographique de dix ans sur le Gange, dans laquelle Giulio Di Sturco a documenté les effets de la pollution, de l’industrialisation et du changement climatique.

“J’ai pensé à un projet d’exposition pour l’Université Bocconi”, explique Fabio Castelli, créateur et directeur de MIA Fair, “qui combine un très haut niveau de qualité avec une réflexion profonde sur un thème fondamental: les effets de la pollution sur la survie de la planète”. Le projet de Di Sturco accompagne le Gange sur 2 500 miles, de sa source dans l’Himalaya en Inde à son delta dans le golfe du Bengale au Bangladesh, racontant comment il est suspendu entre crise humanitaire et désastre écologique.

Le Gange est un exemple emblématique de la contradiction non résolue entre l’homme et l’environnement, étant un fleuve intimement lié à tous les aspects (physiques et spirituels) de la vie indienne. Aujourd’hui encore, il constitue une source de subsistance pour des millions de personnes vivant le long de ses rives et nourrit plus d’un tiers de la population indienne. Son écosystème comprend une grande hétérogénéité d’espèces animales et végétales, mais celles-ci disparaissent en raison des déchets toxiques rejetés quotidiennement dans ses eaux. Les photographies de Ganga Ma vont de la banalité du quotidien à un état presque surréaliste. Comme pour souligner l’infirmité causée par l’homme au corps de la rivière, Di Sturco a adopté une stratégie esthétique singulière, présentant des images qui, à première vue, semblent agréables et poétiques, mais qui révèlent ensuite leur véritable nature.

Giulio Di Sturco vit et travaille entre Londres et Paris. Il a étudié à l’Institut européen de design et d’arts visuels de Rome avant de s’installer au Canada, puis en Inde, où il a passé cinq ans à perfectionner son vocabulaire visuel. Ses recherches et sa pratique artistique se concentrent principalement sur la société du futur, à la lumière des changements environnementaux et de l’évolution technologique en cours. Di Sturco collabore avec de nombreuses publications internationales, dont le Financial Times, Vanity Fair, National Geographic, Wired et le New York Times. Il a reçu trois World Press Photo Awards, les Sony Photography Awards, les British Journal of Photography International Awards et deux Getty Grants. Son projet Aerotropolis a figuré parmi les finalistes du prix Aesthetica et a été nommé pour le prix Pictet 2019. Ses œuvres ont été exposées dans des festivals et des galeries du monde entier et ont été acquises par des collections privées. En juin 2019 est parue sa première monographie, Ganga Ma (GOST Books).

Image: Giulio Di Sturco, Varanasi, Inde, 2008

Le Gange dans les photographies de Giulio Di Sturco exposées à l'université Bocconi de Milan
Le Gange dans les photographies de Giulio Di Sturco exposées à l'université Bocconi de Milan


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