Les horizons textiles d'Isobel Blank exposés à Milan chez Gilda Contemporary Art


La galerie d'art contemporain Gilda accueille, jusqu'au 12 novembre, l'exposition "Horizons" dans laquelle l'artiste Isobel Blank présente sa dernière production consacrée à l'art de la fibre.

Gilda Contemporary Art accueille la deuxième exposition personnelle d’Isobel Blank à Milan. L’artiste revient près de quatre ans après son exposition personnelle à Gilda Contemporary Art intitulée Be Partial, avec HORIZONS. L’artiste revient presque quatre ans après son exposition personnelle à Gilda Contemporary Art intitulée Be Partial, avec HORIZONS, une exposition dans laquelle elle a voulu se concentrer sur le média de l’art de la fibre. Artiste éclectique et multi-média, Blank reste cohérente sur les thèmes de sa recherche, centrés sur l’identité, l’histoire individuelle, la relation avec le temps et l’espace, et une attention particulière à la nature, dans un sens philosophique mais aussi concret. Ce n’est pas un hasard si, après une période de réflexion et de travail silencieux, presque ascétique, dans les années pandémiques et post-pandémiques, le médium choisi est le textile, qui implique nécessairement des temps ralentis et des rythmes qui cultivent la méditation et la réflexion.

Pour cette nouvelle exposition personnelle, Isobel Blank se confronte à la nature en tant qu’observatrice statique, en regardant un horizon qui, de visuel, devient aussi métaphorique, une ligne claire qui sépare mais en même temps unit le ciel et la terre, comprise comme “le centre de son propre espace”, pour reprendre ses propres mots, rétablissant “la proportion entre l’observateur et le monde qui l’entoure”. Ces concepts ont été développés pendant la période d’enfermement la plus dure, lorsqu’il était impossible de sortir de chez soi et que la seule “évasion” consistait à regarder l’environnement extérieur à travers la fenêtre. La vue de l’horizon, lorsqu’elle est possible, et l’immensité du paysage qui s’offre au regard, peuvent donc constituer une sorte de soupape de décompression par laquelle on peut rétablir son propre équilibre interne et tenter ainsi de retrouver le calme et la sérénité perdus.

Les deux termes (calme et sérénité) sont appropriés, précisément en raison de la nouvelle phase d’évolution de l’artiste, qui n’est plus aux prises avec des caméras vidéo et des performances en direct, mais avec une procédure technique méticuleuse et précise, inspirant des sentiments de tranquillité et d’harmonie. Non seulement d’un point de vue opérationnel, mais aussi comme source d’inspiration générale. En fait, c’est l’esthétique orientale qui établit un lien étroit avec sa vision du monde, et en particulier l’idée de “vide” et de “plénitude”, les gestes méditatifs de la cérémonie du thé, sobres et essentiels, ou l’aménagement minutieux et minimaliste des maisons et des jardins zen.

Il s’agit là aussi d’une sorte de performance, solitaire et sans spectateurs, dont nous avons comme résultat final l’objet fini, fruit d’une succession de gestes bien pensés et exécutés avec une pratique minutieuse.

La broderie est la technique principale, mais il faut aussi mentionner l’aspect compositionnel et installatif de son travail. Les sculptures et les objets muraux présentés dans l’exposition révèlent toute l’habileté et la dextérité en matière de broderie que l’artiste a acquises ces dernières années, parvenant à combiner différents matériaux, tels que le silicone, le caoutchouc mousse, le cristal, les perles de verre et d’agate, le tissu et le fil de coton, pour créer des paysages abstraits en trois dimensions, de petits bijoux artistiques d’une grande préciosité et d’un grand raffinement.

L’exposition est accompagnée d’un texte critique d’Alessandro Trabucco, qui suit le travail artistique de Blank depuis une dizaine d’années.

Isobel Blank est née à Pietrasanta, en Toscane. Elle est diplômée avec mention en philosophie esthétique de l’université de Padoue et vit et travaille à Turin. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses galeries, musées et festivals en Italie et à l’étranger, des États-Unis au Cambodge, du Mexique à l’Inde. Ses expositions collectives ont notamment eu lieu au musée Leonardo Da Vinci de Milan, au musée d’art moderne de Moscou, au centre national d’art contemporain de Saint-Pétersbourg, au Palazzo Widmann de Venise et à la Mumbai Art Room en Inde. Ses œuvres d’art vidéo ont été projetées auFestival international du court métrage X “Circuito Off” à Venise et au Festival Polyforme Videoperformance à Marseille en 2009, ainsi qu’à la 7e édition des Inattendus Festival du Cinéma (très) Indépendant à Lyon en 2010. Il a également reçu plusieurs prix, dont le premier prix d’art vidéo à la Romaeuropa Webfactory à Rome en 2009. Ses illustrations ont été publiées par Frigidaire - Art et Culture depuis 1980 - dans plusieurs numéros en 2012 et, en mars 2015, Marie Claire Italia l’a incluse dans l’article “Marie Claire célèbre 20 jeunes femmes artistes italiennes”. Son travail est également inclus dans Young Blood 09 - Yearbook of Young Italian Creative Talents Awarded Worldwide 3rd Edition (Next Exit Edition, 2010, Rome) soutenu par le ministère italien de la jeunesse. Certaines de ses œuvres photographiques ont été incluses dans Il corpo solitario, la première monographie sur l’autoportrait dans la photographie contemporaine, par Giorgio Bonomi(Rubbettino Editore, 2012). Elles ont également été acquises en 2015 par le musée public Museo d’Arte Moderna, Informazione e Fotografia (Musinf) à Senigallia dans le cadre desArchives nationales de l’autoportrait photographique.

En 2022, il fait partie des artistes sélectionnés pour The Soft Revolution - Salone Italia WTA 25 - une exposition collective organisée par Barbara Pavan à l’occasion du 25e anniversaire de la prestigieuse Biennale mondiale d’art textile de Miami (États-Unis) au Museo del Tessile de Busto Arsizio.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site officiel de Gilda Contemporary Art.

Les horizons textiles d'Isobel Blank exposés à Milan chez Gilda Contemporary Art
Les horizons textiles d'Isobel Blank exposés à Milan chez Gilda Contemporary Art


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