Les sculptures de Louise Manzon exposées au musée Marino Marini


Du 8 juillet au 8 septembre 2019, le Museo Marino Marini de Florence accueille les sculptures féminines de l'artiste franco-brésilienne Louise Manzon.

Du 8 juillet au 8 septembre 2019, des sculptures de l’artiste franco-brésilienne Louise Manzon seront exposées au Museo Marino Marini de Florence, à l’occasion de l’exposition Aion.

Les protagonistes de l’exposition seront des sculptures de figures féminines recouvertes de matériaux pauvres, tels que des fils de fer, des fragments de grillage, des tessons de céramique, mais couronnées comme de véritables reines. Il s’agit d’archétypes féminins, porteurs de vie, de luttes dans l’histoire, dans les cultures, dans les religions, dans les géographies, porteurs de rêves et d’espoirs. En effet, l’art de Louise Manzon exalte l’imagerie de la femme comme “gardienne du principe créateur et mère du temps transcendant et absolu”.

Le concept d’Aion est assimilé au processus pérenne de la migration; il représente donc l’éternité, le temps qui recommence sans cesse, sans véritable début ni véritable fin.

L’art de Louise Manzon a toujours abordé le thème de la condition féminine, de la vitalité, des milieux naturels, des écueils qui les menacent et de l’ espoir de leur salut. Ses figures rappellent les archétypes de la mythologie gréco-romaine.

L’évolution vers les thèmes de la vie, de l’environnement, de la mer et de la condition humaine conduit l’artiste à donner une interprétation personnelle et douloureuse du drame des migrations, à travers des figures féminines vêtues, recouvertes de matériaux pauvres : fils barbelés, fragments de grillage, éclats de céramique, bouts de chiffons. Son art et son expressivité s’unissent aux idéaux d’un monde et d’un environnement maltraités, mais en quête de rédemption et d’amélioration dans l’espoir d’une vie et d’une existence meilleures.

Parmi les œuvres exposées figurent Anime in attesa, treize sculptures en céramique représentant la mort, la transformation et la renaissance ; Dualismo illusorio, où une femme au loin apparaît dans une robe précieuse qui, vue de près, est au contraire hérissée d’ongles. Enfin, La Trappola (Le piège), comme l’eau qui emprisonne les corps lors de la traversée de la mer dans le processus de migration.

Pour plus d’informations : www.museomarinomarini.it

Entrée libre

Image : Louise Manzon, La Trappe

Les sculptures de Louise Manzon exposées au musée Marino Marini
Les sculptures de Louise Manzon exposées au musée Marino Marini


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