Renzi, qui a battu les surintendances : les travaux dans les stades passeront outre les autorisations


L'amendement "sbloccastadi", fortement souhaité par Matteo Renzi, a été approuvé : les travaux sur les stades pourront passer outre les autorisations de la surintendance.

L’amendement “sbloccastadi” (55.0.12) au projet de transformation en loi du décret de simplification (76/2020) a été approuvé. L’amendement, qui porte la signature de quatre sénateurs (Matteo Renzi d’Italia Viva, Caterina Biti du PD, Dieter Steger du Südtiroler Volkspartei et Nazario Pagano de Forza Italia), était vivement souhaité par Renzi lui-même, qui remporte ainsi une petite victoire dans sa longue lutte contre les surintendances. L’amendement prévoit que toute personne souhaitant moderniser des installations sportives destinées à accueillir des compétitions professionnelles pourra effectuer les travaux en dérogation aux autorisations de la surintendance (notamment les articles 10, 12, 13, 136 et 140 du code des biens culturels) et aux éventuelles déclarations d’intérêt culturel déjà adoptées. Les travaux ne devront prendre en compte que les éléments structurels, architecturaux ou visuels spécifiques dont la conservation ou la reproduction, même sous des formes et des dimensions différentes de l’original, est strictement nécessaire à des fins de témoignage. Il appartiendra au ministère du patrimoine et des activités culturelles d’identifier ces éléments.

Toutefois, le ministère disposera d’un délai de quatre-vingt-dix jours pour prendre cette décision, qui pourra être prolongé une fois de trente jours supplémentaires pour les demandes de documents qui ne sont pas déjà en possession de la surintendance.) En cas de non-respect du délai, la contrainte de protection artistique, historique et culturelle sur le stade objet des travaux cessera, ainsi que les effets des déclarations d’intérêt culturel déjà adoptées. En outre, le ministère des Biens et Activités culturels devra tenir compte du fait que la nécessité de préserver la valeur testimoniale du stade est moins importante que celle de garantir la fonctionnalité de l’installation aux fins de la sûreté, de la santé et de la sécurité publiques, ainsi que son adaptation aux normes internationales et sa viabilité économique et financière.

M. Renzi, qui s’exprimait au micro de Lady Radio, a commenté avec satisfaction l’approbation de l’amendement. S’il y a une autorisation de la municipalité, il n’est plus nécessaire de passer par la Surintendance : c’est un élément très important parce qu’il permet de contourner une énorme contrainte. En résumé, pour dire les choses un peu brutalement : ce n’est pas que Commisso [le président de la Fiorentina, ndlr] va construire le stade où il veut, ce n’est pas qu’il va le construire sur la Piazza della Signoria, aussi parce que personne ne pense à construire le stade sur la Piazza della Signoria. Non : le conseil municipal, qui est l’organe d’urbanisme le plus important, décide de l’emplacement du stade avec l’entreprise qui souhaite le construire, mais ce stade n’a plus besoin de l’autorisation de la surintendance. Exemple : vous voulez abattre les courbes et les rapprocher ? C’est possible. Vous voulez le refaire entièrement couvert ? C’est possible. C’est une avancée.

Les stades, ajoute le sénateur d’Italia Viva, ne sont pas faits pour rester éternellement. Si c’était le cas, nous serions dans une situation de blocage du pays. Et il y a un problème de main-d’œuvre. Le mécanisme de cette règle est très simple : chère surintendance, occupez-vous de beaucoup de choses, mais pas des stades, parce que c’est la municipalité qui s’occupe des stades". Plus tôt encore, à la fin du mois d’août, et toujours sur Lady Radio, Renzi avait expressément déclaré que son amendement était une mesure contre les surintendances: “Cet amendement est-il contre les surintendances ? Oui, dans le sens où, à mon avis, on ne peut pas intervenir sur un stade de football comme on intervient sur une œuvre de Raphaël ou sur le Ponte Vecchio. Nous ne demandons pas de faire un stade au Ponte Vecchio ou au Colisée, mais si la Fiorentina décide de reconstruire le stade au Campo di Marte, un accord avec la municipalité doit suffire. Les autres parties disent qu’il faut trouver une ”formule plus légère".

Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de l’amendement approuvé.

"Art. 55-bis.

1. A l’article 62 du décret-loi n° 50 du 24 avril 2017, après le paragraphe 1, est ajouté ce qui suit :

"1-bis. Afin d’éviter la consommation de terrains et de rendre plus efficaces les installations sportives destinées à accueillir des compétitions de niveau professionnel, ainsi que pour assurer l’adaptation de ces installations aux normes internationales de sécurité, de santé et de sûreté publiques, l’entité qui entend réaliser les interventions visées à l’alinéa précédent peut également procéder par dérogation aux articles. 10, 12, 13, 136 et 140 du décret législatif n° 42 du 22 janvier 2004, et aux déclarations d’intérêt culturel ou public déjà adoptées, en respectant uniquement les éléments structurels, architecturaux ou visuels spécifiques dont la conservation ou la reproduction, même sous des formes et des dimensions différentes de l’original, est strictement nécessaire à des fins de témoignage. L’identification de ces éléments, s’il y en a, est confiée au Ministère des Biens et Activités Culturels, qui indiquera les modalités et les formes de leur conservation, même détachés de la nouvelle installation sportive, par le biais de travaux de rénovation ou de remplacement de bâtiments visant à améliorer la capacité d’utilisation de l’installation. La mesure visée à la phrase précédente est adoptée dans un délai de quatre-vingt-dix jours à compter de la demande du propriétaire ou du concessionnaire de l’installation sportive, délai qui peut être prolongé une fois de trente jours supplémentaires pour l’acquisition de documents qui ne sont pas déjà en possession de la Surintendance territorialement compétente et qui sont nécessaires à l’enquête préliminaire. Une fois ce délai écoulé sans que la vérification par le ministère ne soit achevée, la contrainte de protection artistique, historique et culturelle qui pèse sur l’installation sportive cesse de s’appliquer et les effets des déclarations d’intérêt culturel déjà adoptées cessent d’exister.

1-ter. En adoptant la mesure visée à l’alinéa précédent, le ministère des Biens et Activités culturels tient compte du fait que la nécessité de préserver la valeur testimoniale de l’installation est récessive par rapport à la nécessité d’assurer la fonctionnalité de l’installation aux fins de la sûreté, de la santé et de la sécurité publiques, ainsi que l’adaptation aux normes internationales et la viabilité économico-financière de l’installation. La nécessité impérieuse susmentionnée est également pertinente aux fins de l’évaluation des incidences sur l’environnement et de la compatibilité avec le paysage de l’intervention".

Photo : Matteo Renzi au stade de la Fiorentina.

Renzi, qui a battu les surintendances : les travaux dans les stades passeront outre les autorisations
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