Monte Amiata, que voir: itinéraire en 10 étapes


Que voir dans les terres du Monte Amiata: un itinéraire en 10 étapes dans ce coin méconnu de la Toscane.

Le mont Amiata: un volcan éteint au cœur de la Toscane, aujourd’hui un authentique paradis pour les amateurs de plein air. Le mont Amiata, qui culmine à près de 1 800 mètres, domine ce coin de Toscane et offre, depuis son sommet, une vue spectaculaire sur la Maremme, les collines siennoises et le lac de Bolsena. En hiver, Amiata est une station de ski très prisée qui attire de nombreux passionnés de tout le centre de l’Italie, mais elle ne l’est pas moins en été. Se promener parmi les châtaigniers centenaires qui couvrent ses pentes est une expérience unique et l’on y trouve de nombreux sentiers pour les amateurs de trekking et de VTT. Mais de nombreux villages disséminés dans les vallées et sur les pentes de l’Amiata méritent également une visite, avec leurs châteaux médiévaux, leurs églises anciennes et les traces omniprésentes des mines. Voici 10 étapes à ne pas manquer pour découvrir l’Amiata.

1. Le village de Seggiano

Immergé dans les oliveraies, Seggiano est un village d’un peu plus d’un millier d’habitants situé entre le mont Amiata et la mer. Ici, il y a toujours eu un microclimat parfait pour la croissance des oliviers et ce n’est pas un hasard si l’une des huiles les plus célèbres de Toscane est produite à Seggiano. Parmi les ruelles de cet ancien village, de nombreux monuments méritent d’être visités, à commencer par les anciennes murailles qui entourent et protègent l’ensemble du centre historique. Il y a aussi les églises de San Bartolomeo et de la Compagnia del Corpus Domini, l’oratoire de San Rocco, le couvent de Colombaio et le sanctuaire de la Madonna della Carità. Il suffit de parcourir quelques kilomètres pour trouver le splendide château de Potentino.

Le village de Seggiano
Le village de Seggiano

2. Le jardin de Daniel Spoerri à Seggiano

Un grand parc au cœur de la Toscane littéralement parsemé de merveilleuses sculptures. Le Jardin de Daniel Spoerri est le cadeau que le danseur, peintre et chorégraphe naturalisé roumain et suisse, célèbre surtout pour ses tableaux-pièges, a fait à cette terre luxuriante. Dans le grand jardin qui porte son nom à la périphérie de Seggiano depuis la fin des années 1990, on trouve de nombreuses sculptures d’art contemporain qui s’intègrent parfaitement à l’environnement des collines toscanes. On peut y retracer pas à pas les étapes de la carrière artistique de Spoerri, qui n’a cessé d’enrichir le jardin d’installations qui sont généralement présentées au public le lundi de Pâques, lorsque la nouvelle saison est traditionnellement inaugurée par un grand pique-nique.

Le jardin de Daniel Spoerri à Seggiano
Le jardin de Daniel Spoerri à Seggiano

3. Le village de Santa Fiora

Perché sur une falaise dans la partie méridionale de l’Amiata, Santa Fiora est un petit village entouré de verdure, littéralement plein de beauté artistique et architecturale. La partie la plus ancienne du village est le terziere del castello, où se trouvent encore les fortifications aldobrandesques, et que l’on peut visiter en admirant les merveilles du paysage toscan en arrière-plan. À ne pas manquer, la Tour de l’Horloge du XVIIe siècle et le palais des comtes Sforza Cesarini, sans oublier la merveilleuse église paroissiale des Saintes Flora et Lucilla. Il s’agit de l’église la plus importante du village, à l’intérieur de laquelle se trouve une collection d’œuvres en terre cuite d’Andrea Della Robbia.

Le village de Santa Fiora
Le village de Santa Fiora

4. Le musée des mines de mercure de Santa Fiora

Au cœur du village de Santa Fiora sont conservés les témoignages de ce qui fut pendant longtemps la principale ressource de ces terres, le mercure, pour l’extraction duquel les habitants de l’Amiata ont consenti de grands sacrifices. Dans les salles du musée des mines de mercure, le visiteur sera guidé pas à pas à la découverte du passé de ces terres à travers une riche documentation historique qui cherche à faire revivre les conditions de travail anciennes et modernes, l’organisation sociale et le développement des mines, tout en illustrant les fatigues et les risques liés à ce travail.

Le musée des mines de mercure de Santa Fiora
Musée des mines de mercure de Santa Fiora

5. Le village de Piancastagnaio

La forteresse, les églises, les ruelles médiévales: Piancastagnaio est un joyau d’où l’on aperçoit des kilomètres de plaine sur le versant sud-est du mont Amiata. Son centre historique, encore parfaitement préservé aujourd’hui, se développe autour du château, puis descend en pente douce dans la vallée. Le symbole de Piancastagnaio, hier comme aujourd’hui, est la splendide Rocca Aldobrandesca dont la construction est datée entre le XIIIe et le XIVe siècle, bien qu’elle ait été reconstruite et renforcée à la fin du XVe siècle. Parfaitement restaurée, la Rocca est aujourd’hui l’un des meilleurs exemples d’architecture de l’époque que l’on puisse admirer dans toute la Toscane.

Le village de Piancastagnaio
Le village de Piancastagnaio

6. L’église paroissiale de Santi Stefano e Degna à Castiglione d’Orcia

L’un des monuments les plus intéressants de toute la région est sans aucun doute l’ancienne église paroissiale de Santi Stefano e Degna à Castiglione d’Orcia. Derrière sa belle façade du XVIe siècle, où se détache le portail, exemple typique de l’architecture de la Renaissance siennoise, se cachent de nombreuses œuvres d’art, dont des peintures du XIVe siècle et des fresques de grande valeur. Un grand panneau, daté de 1531, représentant la Vierge au trône avec l’enfant et les saints, œuvre de Giovanni di Bartolo, est particulièrement précieux. Enfin, trois importants panneaux attribués à Simone Martini, Pietro Lorenzetti et Vecchietta étaient conservés ici, et sont maintenant transférés à la Pinacothèque de Sienne.

L'église paroissiale de Santi Stefano e Degna à Castiglione d'Orcia
L’église paroissiale de Santi Stefano e Degna à Castiglione d’Orcia

7. Le musée d’art et de culture orientale d’Arcidosso

Un morceau d’Extrême-Orient au cœur de la Toscane. Le Maco, musée d’art et de culture orientale d’Arcidosso, est aussi insolite qu’absolument fascinant. Ce grand espace d’exposition, installé dans le palais du XVIIIe siècle de l’ancienne chancellerie, qui fait partie du château Aldobrandesco d’Arcidosso, rassemble dans ses salles le fruit d’un travail qui dure depuis plus de trente-cinq ans entre la commune et le musée d’art et de culture orientale d’Arcidosso,et est le fruit de la collaboration entre la municipalité de Grosseto et l’association culturelle Dzogchen Community of Merigar, fondée par Namkhai Norbu, professeur de langue et littérature tibétaine et mongole à l’Université orientale de Naples depuis trente ans. Plus de cinq mille objets d’art oriental et artefacts ethnographiques de la collection Namkhai y sont exposés.

Le musée d'art et de culture orientale d'Arcidosso
Musée d’art et de culture orientale d’Arcidosso

8. La forteresse aldobrandesque d’Arcidosso

À Arcidosso, sur les pentes du mont Amiata, se trouve l’un des châteaux médiévaux les plus anciens et les mieux conservés d’Italie et d’Europe. Les origines de la Rocca, symbole authentique de la ville, remontent au Xe siècle et son développement et ses transformations sont aujourd’hui bien décrits dans un itinéraire archéologique et artistique renouvelé. Au cours de la visite, il est également possible d’approfondir ses connaissances sur l’architecture et l’urbanisme des centres historiques médiévaux d’Amiata et de la vallée de la Fiora, ainsi que sur la formation du comté d’Aldobrandesca, ancêtre historique de l’actuelle province de Grosseto. Des pièces archéologiques provenant du site de Castel Vaiolo sont également conservées.

La forteresse aldobrandesque d'Arcidosso
La forteresse d’Aldobrandesca à Arcidosso. Photo de Matteo Vinattieri

9. Le palais Nerucci à Castel del Piano

Centre culturel de Castel del Piano, ce bel édifice du XVIe siècle abrite plusieurs collections d’art rassemblées au fil des ans. Il s’agit de collections de nature différente, allant des portraits des hommes illustres qui ont contribué à l’essor de la ville, en passant par une série d’œuvres du XVIIIe siècle jusqu’au Pinatocea Edoardo Cei. Il s’agit de peintures, de panneaux publicitaires, de caricatures et d’affiches réalisées par l’artiste au début de sa carrière et qui témoignent d’une Italie et d’une Toscane aujourd’hui oubliées, mais authentiques et belles.

Palais Nerucci à Castel del Piano
Palais Nerucci à Castel del Piano

10. La Villa Sforzesca à Castell’Azzara

Ce splendide palais du XVIe siècle est l’œuvre de deux élèves de Gian Lorenzo Bernini, Domenico et Giovanni Fontana, et a été commandé par le cardinal Alessandro Sforza pour en faire sa résidence d’été. La villa, qui se visite aujourd’hui sur rendez-vous, a connu plusieurs dégradations au cours des siècles, mais a toujours été restaurée et améliorée à chaque changement de propriétaire, à tel point qu’elle a même accueilli à plusieurs reprises le grand-duc Léopold II. La dernière grande restauration remonte au Jubilé de l’an 2000, qui a redonné à la villa sa splendeur d’antan. Aujourd’hui, derrière la façade se trouve une cour où l’on peut voir quelques ruines, tandis qu’à l’intérieur on trouve des traces de décorations et de fresques de la fin du XVIe siècle et de l’époque baroque.

La Villa Sforzesca de Castell Azzara
La Villa Sforzesca de Castell’Azzara. Photo Musées de la Maremme - museimaremma.it

Monte Amiata, que voir: itinéraire en 10 étapes
Monte Amiata, que voir: itinéraire en 10 étapes


Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.