Découverte de l’œil du bronze B de Riace? En Calabre et à Riace, l’enthousiasme est à son comble, mais comme nous l’écrivions hier soir dans notre magazine, rien ne peut encore être affirmé, ni établi avec certitude si la découverte faite dans la mer Ionienne devant Riace Marina est un œil ou, par exemple, un goujon. Ce matin, un communiqué de la Soprintendenza Archeologia Belle Arti e Paesaggio de la ville métropolitaine de Reggio Calabria et de Vibo Valentia est venu refroidir les ardeurs. La Soprintendenza Archeologia Belle Arti e Paesaggio est en train d’analyser la découverte et fait savoir qu’il est pour l’instant inapproprié et prématuré d’attribuer ce qui a été trouvé au contexte de la provenance du bronze.
La surintendance est très active dans le domaine de la protection archéologique subaquatique et surveille constamment les fonds marins sous sa juridiction grâce au travail de son responsable de l’archéologie subaquatique. En particulier pendant les mois d’été, elle recueille de nombreux rapports de passionnés et de professionnels qui plongent dans les mers calabraises et remarquent la présence de découvertes ou identifient d’étranges anomalies. La surintendance, en collaboration constante avec les carabiniers du Nucleo Tutela Patrimonio Culturale de Cosenza et du Nucleo Subacquei de Messine, a pour mission de vérifier chacun des rapports reçus et d’agir en conséquence en mettant en œuvre les activités de protection et de conservation les plus appropriées pour sauvegarder les contextes et les artefacts d’intérêt archéologique. L’un de ces rapports, annoncé ce matin, a été reçu par le commissaire Fabrizio Sudano le 2 août 2023, faisant état d’une découverte fortuite de pièces archéologiques sur le fond marin en face de Riace. Ainsi, dans la matinée du 3 août 2023, un agent archéologique de la Surintendance, soutenu par les carabiniers de l’Unité de protection des biens culturels de Cosenza, a récupéré les pièces au domicile du découvreur, soit un total de 9 objets d’intérêt archéologique, en les transférant dans les dépôts du Musée archéologique de Medma - Rosarno où ils ont ensuite été évalués par l’agent archéologique en charge du secteur sous-marin. La Surintendance de Reggio Calabria et Vibo Valentia, lit-on dans une note, "prend acte de la conférence de presse tenue le samedi 21/10/2023 à Riace et informe qu’elle procède aux vérifications techniques, aux investigations approfondies et à l’inspection nécessaires pour répondre aux questions et aux doutes sur la provenance et le contexte des découvertes en question. En effet, en plein accord avec les carabiniers du Nucleo Tutela Patrimonio Culturale de Cosenza et du Nucleo Subacquei de Messine, des contacts directs ont été pris avec un laboratoire universitaire de haut niveau spécialisé dans les analyses chimico-physiques des composants matériels des artefacts et des éventuelles altérations, et une inspection institutionnelle des fonds marins de Riace a été programmée. Le découvreur a également été invité à participer à l’inspection afin d’indiquer l’emplacement exact de la découverte, étant donné que, dans le rapport sur la livraison des objets, établi le 3 août, il a déclaré avoir trouvé la première découverte à une distance d’environ 120-150 mètres du rivage et les autres objets à une distance d’environ 6-7 m de la première découverte, sans aucune autre indication quant à leur orientation. Suite au refus du découvreur de participer à l’inspection, ce dernier a fourni le 10 octobre 2023 les coordonnées du site de la découverte, qu’il a déclaré avoir acquises quelques jours plus tard, ainsi que la bathymétrie.
Par conséquent, dans les prochains jours, une inspection institutionnelle aura lieu, sur les coordonnées fournies par le découvreur, menée par l’officier archéologue subaquatique de la Surintendance de Reggio Calabria et Vibo Valentia avec le soutien technique opérationnel de l’unité de plongée des Carabiniers de Messine et la présence des Carabiniers de l’Unité de Protection des Biens Culturels de Cosenza. "Cette activité, poursuit la surintendance, vise à inspecter le fond marin en prélevant des échantillons de sédiments marins pour des analyses comparatives ultérieures afin d’essayer de clarifier, le plus rapidement possible, toutes les questions liées à cette découverte. Dans l’attente des résultats de l’inspection, à l’issue de laquelle un nouveau communiqué de presse sera publié, il est considéré comme inapproprié et prématuré d’attribuer une ou plusieurs des pièces découvertes le 1er août au contexte d’origine des bronzes de Riace. Nous profitons de l’occasion pour souligner l’importance, en cas de découverte accidentelle, de laisser les biens mobiliers et immobiliers dans l’état et à l’endroit où ils ont été trouvés, en les signalant dans les 24 heures, comme le prévoit le Code du patrimoine culturel et paysager (art. 90 du décret législatif 42/2004). Dans le cas de biens meubles dont la garde ne peut être assurée autrement, le découvreur a le droit de les enlever pour mieux garantir leur sécurité et le Ministère de la Culture. Dans le cas de biens culturels provenant de l’environnement marin, il est recommandé de notifier immédiatement la découverte afin qu’ils puissent être rapidement pris en charge en vue d’une conservation adéquate.
Riace, Surintendance : "Il est inapproprié et prématuré d'attribuer les découvertes au contexte des bronzes". |
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