À Rome, l'exposition personnelle de Maurizio Cannavacciuolo, l'un des artistes postmodernes italiens les plus originaux.


Du 18 avril au 18 mai 2023, Visionarea ArtSpace à Rome accueille "Don't Worry Don't Worry Be Happy Be Happy", une exposition personnelle de Maurizio Cannavacciuolo, l'un des artistes post-modernes italiens les plus ironiques et les plus originaux.

La peinture de Maurizio Cannavacciuolo (Naples, 1954), l’un des artistes postmodernes italiens les plus originaux, ironiques et complexes, est exposée à Visionarea ArtSpace à Rome dans deux cycles d’œuvres sans précédent qui semblent dépeindre la coexistence des cultures, des croyances, des religions, des mythes, des icônes de la consommation, de notre époque et de l’histoire de l’homme à travers les siècles et dans les plis de la modernité. Du 18 avril au 18 mai, Visionarea accueillera en effet Don’t Worry Don’t Worry Be Happy Be Happy, une exposition personnelle de Maurizio Cannavacciuolo, sous la direction de Marco Tonelli : Pour l’occasion, l’artiste présente un cycle de 11 peintures strictement en noir et blanc, réalisées entre 2021 et 2022, sur des thèmes éclectiques, exotiques, polychromes, riches en références aux cultures et aux peuples de l’histoire contemporaine et ancienne, orientale et occidentale, aux langages et aux iconographies à la fois sacrés et profanes. L’exposition est organisée avec le soutien de la Fondazione Cultura e Arte, organe instrumental de la Fondazione Terzo Pilastro - Internazionale, présidée par le professeur Avv. Emmanuele F. M. Emanuele.

Dans ces œuvres, le creuset mondial personnel du peintre devient un récipient de symboles, d’histoires, d’arabesques et de motifs géométriques optiques qui invitent à la lecture, à l’interprétation, à la découverte, comme si l’observateur devait unir mentalement les figures dans leurs tissages cachés et leurs relations multiples, dans un kaléidoscope herméneutique sans fin. Maurizio Cannavacciuolo, en effet, a toujours concentré sa peinture dans une recherche sur les symboles et les images du présent, les icônes pop et les citations cultivées noyées dans une trame de décorations et de superpositions d’images, au point d’annuler toute intention narrative dans une approche essentiellement ironique.

La série de six grandes peintures intitulée Metempsychosis, Circle Song 1-6, réunit ainsi, dans le style classique de Cannavacciuolo, le haut et le bas, le trivial et le cultivé, l’histoire et le camp, la publicité et le sacré, en entremêlant des images allant des tatouages du gang salvadorien Mara Salvatrucha aux divinités hindoues telles que Ganesh et Khali. des tatouages du gang salvadorien Mara Salvatrucha aux divinités hindoues comme Ganesh et Khali, des représentations de chauves-souris et des dessins techniques de voitures aux guitaristes Jimi Hendrix, Robert Fripp ou Andrés Segovia, des symboles de la culture Yoruba, Candomblè et Santeria aux potions magiques ou thérapeutiques comme la poudre d’Iboga, des démons bénins comme Saci-Pererê à Hermès Trismegistus. Sans oublier une infinie variété de motifs décoratifs tirés de diverses cultures, des textiles japonais et soviétiques aux guirlandes ornementales islamiques en passant par les pentagrammes musicaux.

Dans un cycle de cinq œuvres plus petites de l’exposition, toutes réalisées en 2022 et étiquetées VS (dans le sens de Versus ou clash), Cannavacciuolo reprend à son tour une série d’histoires et de dialogues tirés de peintures réalisées à la fin des années 1990 à Cuba, auxquelles il donne désormais des titres qui semblent incompréhensibles. Il donne désormais des titres qui ressemblent à des jeux de mots incompréhensibles ou à des virelangues dans divers idiomes, de l’espagnol Hombre de negocio VS Chulito Lindo au suédois Kakelmannen VS De tre aständiga männen en passant par l’anglais Gimme Five VS The Partially Invisible Breeze.

"La recherche iconographique de Maurizio Cannavacciuolo, commente Emmanuele F.M. Emmanuele, est imprégnée de cet humour propre au théâtre de l’absurde et se caractérise par une figuration qui oscille entre la bande dessinée, la citation de publicités démodées et un vaste substrat de symbolisme sacré et profane. Il s’agit d’une vision ironique de l’art qui, soutenue par un style pictural imprégné de la tradition méditerranéenne mais avec des influences moyen-orientales, atteint les racines de notre culture (et de la rencontre avec d’autres cultures), nous conduisant à la réflexion. Cannavacciuolo définit lui-même ses œuvres comme des machines à penser, car son objectif déclaré est d’inciter le spectateur à ralentir sa perception et à apprécier la narration, en examinant chaque détail de l’œuvre sans être conditionné par des concepts prédéterminés. Tout cela, soutenu par un style pictural précis et l’utilisation d’une technique classique telle que l’huile sur toile".

Maurizio Cannavacciuolo (né à Naples en 1954, vit et travaille à Rome) a abandonné ses études d’architecture au milieu des années 1970 et a commencé son activité artistique avec la galerie Lucio Amelio à Naples. Il a notamment exposé au Museum Puri Lukisan à Ubud-Bali en 1989, à la Galleria Gian Enzo Sperone à Rome en 1993 et 1997, au Studio Guenzani à Milan en 1993 et 1998, à Sperone Westwater à New York en 1997 et à la Fundacion Ludwig de Cuba à La Havane en 1997, à Asprey-Jacques à Londres en 1999 et à la Galleria Cardi à Milan en 2000 ; le Museo de Arte Contemporaneo Franco Noero à Turin et Francesca Kaufmann à Milan en 2001 ; le Museu da Republica Rio de Janeiro en 2002 ; Santiago du Chili et Sprovieri à Londres en 2003 (puis 2006 et 2009) ; l’Isabella Stewart Gardner Museum à Boston en 2004 et 2016 ; le Baltic Center for Contemporary Art à Gateshead en 2005 ; Galleria Pack et Galleria Giovanni Bonelli à Milan en 2019 ; Palazzo Collicola à Spoleto en 2021. En 2013, ses œuvres sont présentées à Art Rio 2013 à la galerie Progetti à Rio de Janeiro, tandis qu’en 2016, il est présent à l’exposition collective Avanscena à la Fondation Giorgio Cini à Venise et qu’en 2019, il est invité à la 13e Biennale de La Havane, à Matanzas. Il a également exposé dans de nombreux autres contextes internationaux, notamment à Osaka, Londres, Bruxelles, Budapest, Sarajevo et Francfort. Certaines de ses œuvres font partie des collections de la Farnesina et de la Chambre des députés à Rome, ainsi que de la station “Cilea - Quattro giornate” du métro de Naples.

L’exposition est gratuite. Pour plus d’informations : www.visionarea.org

Image : Maurizio Cannavacciuolo, Metempsychosis, Circle Song One (2022) - détail

À Rome, l'exposition personnelle de Maurizio Cannavacciuolo, l'un des artistes postmodernes italiens les plus originaux.
À Rome, l'exposition personnelle de Maurizio Cannavacciuolo, l'un des artistes postmodernes italiens les plus originaux.


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