Anciennes momies égyptiennes exposées au Musée archéologique national de Florence


Du 16 juillet au 2 février 2020, le Musée archéologique national de Florence accueille l'exposition "Momies. Voyage vers l'immortalité".

Stefano Casciu, directeur du Polo Museale della Toscana, Maria Cristina Guidotti, conservatrice de la section “Musée égyptien” du Musée archéologique national de Florence, et Eugenio Martera, PDG et directeur général de Contemporanea progetti s.r.l., ont présenté hier l’exposition Momies. Viaggio verso l’immortalità, réalisée par Contemporanea Progetti s.r.l., exposée dans les espaces d’exposition temporaire du Musée archéologique national de Florence du 16 juillet 2019 au 2 février 2020.

Le projet d’exposition est né en 2000, d’une idée de Maria Cristina Guidotti, qui en est également la commissaire scientifique, à l’occasion d’une étude sur les momies de la section “ Musée égyptien ” du Musée archéologique national de Florence réalisée par l’Université de Pise. L’exposition, dont le montage a été assuré par Contemporanea Progetti s.r.l., grâce à la contribution du réseau d’expositions Expona-museum, a beaucoup voyagé en Europe, touchant l’Allemagne, l’Autriche et la Finlande, puis, à partir de 2018, en Chine, dans les villes de Guiyang, Hefei, Ningbo, Xian et Jinan.

Plus d’une centaine de pièces, toutes issues des collections du Musée égyptien de Florence, retournent aujourd’hui dans leur pays d’origine, où le public pourra admirer les artefacts qui étaient en grande partie conservés dans les réserves du musée. Les œuvres exposées, sélectionnées et organisées pour illustrer le rapport des anciens Égyptiens avec l’au-delà sous différents aspects, comprennent des pièces très importantes. Il s’agit notamment du sarcophage de Padimut, caractérisé par la riche décoration qui distingue les sarcophages des 21e et 22e dynasties (1069 - 656 av. J.-C.), jamais exposé et jamais étudié avant l’exposition, de la statue du prêtre Hénat, l’un des rares exemples de statue de dignitaire portant une robe persane, témoignage de la période où l’Égypte était soumise au puissant empire perse (525 - 404 av. J.-C.), et de la tête du prêtre Hénat, l’un des rares exemples de statue de dignitaire portant une robe persane, témoignage de la période où l’Égypte était soumise au puissant empire perse (525 - 404 av. J.-C.).L’exposition présente également une statue d’un dignitaire égyptien portant une robe persane (525 - 404 av. J.-C.), témoin de la période où l’Égypte était soumise au puissant empire perse (525 - 404 av. J.-C.), ainsi que la tête momifiée récemment soumise aux rayons X et à la tomodensitométrie qui ont permis de reconstituer le visage du défunt (656 - 332 av. J.-C.), et la boîte ushabti (petites statues de la tenue funéraire) de Nekhtamontu (1550 - 1070 av. J.-C.)

L’exposition illustre la conception égyptienne de la vie de l’âme dans l’au-delà et la signification de tous ces objets qui, dans l’Égypte ancienne, étaient habituellement placés dans les tombes avec le défunt. Pour les anciens Égyptiens, en effet, la mort ne signifiait pas la fin de la vie, mais constituait un moment de passage vers une autre forme d’existence, qui se poursuivait dans l’au-delà. L’âme, cependant, pour continuer à vivre, avait besoin de toute une série de dispositifs et d’objets qui devaient magiquement lui permettre de survivre au-delà de la mort et, surtout, de se réincarner dans son propre corps, qui, pour cette raison, était mieux préservé grâce aux pratiques d’embaumement du cadavre, qui devenait ainsi une momie. Ce thème, assurément passionnant, est souvent abordé en faisant appel au mystère et aux aspects les plus macabres, diffusant ainsi des idées erronées sur les momies égyptiennes : dans l’exposition, au contraire, le processus d’embaumement des corps est présenté d’un point de vue scientifique, de manière claire et compréhensible, mais non moins intéressante.

L’exposition est organisée en deux parties : la première est consacrée au concept de survie de l’âme et à la “momification” du corps du défunt, la seconde aux objets qui accompagnaient le mort dans la tombe. Cette dernière est divisée en deux sections, dans lesquelles sont présentés les objets du mobilier funéraire ayant une fonction exclusivement funéraire (stèles, ushabti, tables d’offrandes), et les objets de la vie quotidienne destinés à recréer l’existence perdue du défunt dans la tombe (vêtements, bijoux, mobilier divers).

La collection du “Musée égyptien” de Florence est la deuxième plus importante d’Italie après celle du Musée égyptien de Turin. Elle s’est constituée principalement au cours du XIXe siècle, à la suite de la célèbre expédition franco-toscane d’Ippolito Rosellini et de Jean François Champollion.

En effet, c’est en 1828 qu’est partie la première expédition scientifique en Égypte, dont le but principal était de documenter les monuments égyptiens, et qui a rapporté une quantité considérable d’objets très importants répartis entre le Louvre et le musée de Florence, dont notamment le fameux char trouvé dans une tombe thébaine de la XVIIIe dynastie (1550-1291 av.)C.), un exemplaire unique ayant appartenu à un riche particulier, et les bas-reliefs de la tombe de Séthi Ier, l’une des plus belles et des plus richement décorées de la Vallée des Rois.

Le musée égyptien de Florence a été fondé une trentaine d’années plus tard, en 1856, dans le couvent des religieuses de Foligno, Via Faenza. En 1880, le musée est transféré à son emplacement actuel, en même temps que le musée étrusque : le jeune égyptologue Ernesto Schiaparelli est chargé de l’aménagement du nouvel espace, qu’il décore en style égyptien. En 1894, Schiaparelli fut transféré au musée égyptien de Turin et le musée de Florence resta sans directeur pendant de nombreuses années.

En 1939, le musée reçoit en cadeau de l’Institut papyrologique de Florence de nombreux objets provenant des fouilles des villes d’El Hibeh (principalement des sarcophages) et d’Antinoé (y compris l’importante collection de textiles coptes).

Ses collections comptent actuellement plus de 15 700 objets, allant de la préhistoire à l’époque copte, et 11 salles qui ont été rénovées il y a quatre ans à l’occasion du 11e Congrès international des égyptologues qui s’est tenu à Florence.

Pour toute information, veuillez appeler le +39 055 23575 ou envoyer un courriel à pm-tos.musarchnaz-fi@beniculturali.it.

Photo : Boîte de Nekhtamontu ushabti, 1550-1070 avant J.-C.

Source : communiqué de presse

Anciennes momies égyptiennes exposées au Musée archéologique national de Florence
Anciennes momies égyptiennes exposées au Musée archéologique national de Florence


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