En France, une exposition explore cinq post-impressionnistes soutenus par Durand-Ruel


Cinq artistes post-impressionnistes soutenus par Durand-Ruel mais qui n'ont pas connu le succès : une exposition s'ouvre en France pour réparer une... "injustice".

Une grande exposition sur l’impressionnisme se tient du 19 mai au 24 octobre 2021 à la Propriété Caillebotte à Yerres (près de Paris), le splendide domaine ayant appartenu au grand peintre impressionniste Gustave Caillebotte et à sa famille. Intitulée Paul Durand-Ruel et le post-impressionnisme, l’exposition est organisée par Claire Durand-Ruel Snollaerts et Jacques-Sylvain Klein. Elle est consacrée à la figure de Paul Durand-Ruel (Paris, 1831 - 1922), le marchand qui a contribué à la fortune des impressionnistes, et à son rôle dans la promotion de la peinture post-impressionniste.

Durand-Ruel était le marchand d’art d’artistes tels que Monet, Renoir, Degas, Manet, Sisley, Pissarro et plusieurs autres, mais son soutien a été crucial pour cinq peintres de la génération post-impressionniste: Henry Moret (Cherbourg, 1856 - Paris, 1913), Maxime Maufra (Nantes, 1861 - Poncé-sur-le-Loir, 1918), Gustave Loiseau (Paris, 1865 - 1935), Georges d’Espagnac (Paris, 1865 - Paris, 1935). 1935), Georges d’Espagnat (Melun, 1870 - Paris, 1950) et Albert André (Lyon, 1869 - Laudun-l’Ardoise, 1954) qui étaient liés à sa galerie par un contrat d’exclusivité. C’est une histoire peu connue, car Durand-Ruel a bien soutenu les cinq postimpressionnistes, mais il n’a pas vécu assez longtemps pour leur apporter le succès.

Les cinq artistes sont entrés dans l’écurie du grand marchand au milieu des années 1890, à une époque où l’impressionnisme commençait à être reconnu par les critiques éclairés et les amateurs d’art (les vues de la cathédrale de Rouen de Monet datent de 1895). Lorsque le marchand d’art décède en 1922, après s’être retiré des affaires pendant quelques années, ses artistes n’ont pas eu le temps d’atteindre la notoriété. De ce fait, leur histoire est restée quelque peu dans l’ombre : aujourd’hui, ces peintres, bien que bien représentés dans les grands musées, les collections privées et sur le marché de l’art international, n’ont bénéficié d’aucune exposition collective ces dernières années, qui aurait permis de les découvrir en tant que groupe, d’apprécier leur valeur et de mesurer leurs affinités. Et ce, alors que Durand-Ruel les avait très souvent exposés ensemble, tant à Paris qu’à New York.

L’objectif de l’exposition de Yerres est d’identifier la proximité stylistique de ces peintres de la “troisième génération Durand-Ruel”. Trois d’entre eux (Henry Moret, Maxime Maufra et Gustave Loiseau) sont des peintres de paysages et de marines, qui s’inscrivent dans le sillage de l’impressionnisme, tout en l’interprétant à leur manière. Henry Moret et Maxime Maufra ont également participé à l’aventure de Pont-Aven à la fin des années 1880, aux côtés de Paul Gauguin. Les deux autres (Georges d’Espagnat et Albert André) s’inscrivent davantage dans l’esthétique impressionniste, préférant les scènes de genre et la peinture décorative au paysage.

Enfin, l’exposition se veut l’occasion de découvrir, à travers un catalogue très documenté, les relations professionnelles mais aussi amicales qui unissaient ces peintres entre eux et avec leur galeriste. Les commissaires ont entrepris un dépouillement systématique des archives de la maison Durand-Ruel (catalogues d’exposition, livres de stock, livres de comptes, inventaires), et analysé toute la correspondance échangée entre Durand-Ruel, le fils de ce dernier, et leurs artistes. En somme, l’exposition vise à réparer ce qui est perçu comme une injustice en présentant des toiles très rarement exposées, tout en révélant le grand art de ces cinq peintres.

Image : Gustave Loiseau, Le pont suspendu, Triel (1917 ; huile sur toile ; Collection privée)

En France, une exposition explore cinq post-impressionnistes soutenus par Durand-Ruel
En France, une exposition explore cinq post-impressionnistes soutenus par Durand-Ruel


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