Fellini, le cinéma et les rêves: la Fondation Magnani-Rocca célèbre le réalisateur 30 ans après sa mort


Du 18 mars au 2 juillet 2023, la Fondation Magnani-Rocca de Mamiano di Traversetolo (Parme) accueillera "Fellini, le cinéma et les rêves", l'exposition thématique qui rend hommage au célèbre réalisateur 30 ans après sa mort. L'exposition présente des costumes de films, des affiches, des photos et des dessins de Fellini lui-même.

À l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Federico Fellini (Rimini, 20 janvier 1920 - Rome, 31 octobre 1993), la Fondation Magnani-Rocca rend hommage au célèbre réalisateur. Elle le fait avec Fellini, le cinéma et les rêves, l’exposition focus dont les commissaires sont Mauro Carrera et Stefano Roffi, installée du 18 mars au 2 juillet 2023 à la Villa di Mamiano di Traversetolo (Parme), dans la résidence où fut invité Nino Rota, auteur des bandes originales les plus célèbres de ses films, comme celles de 8½, Giulietta degli spiriti, Satyricon, Roma, Amarcord et Il Casanova.

L’exposition retrace la carrière de l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma, créateur de films de renommée internationale et narrateur très original de l’Italie de son temps. Écrit en collaboration avec Ennio Flaiano, Le Cheik blanc inaugure le style unique et personnel de Fellini, une sorte de fantarisme, qui raconte les rêves et les réussites de l’Italie à travers des films comme I vitelloni, film dédié à l’Italie de l’industrie, qui consacre le réalisateur italien dans l’Olympe du cinéma mondial, puis confirme avec La Strada, en 1954, portrait lucide de l’Italie de l’après-guerre, et avec Le notti di Cabiria, en 1957 ; du pays rêvé de La Dolce Vita (1960) à l’Italie moderne, triomphante et vivante de 8 ½ (1963), de l’Italie lysergique et expérimentale de Giulietta degli spiriti (1965) à l’Italie décadente, violente et fragile d’Amarcord (1973), peut-être l’apogée de l’autobiographie de Fellini, de sa mémoire fabuleuse et révélatrice. Avec les œuvres suivantes( Federico Fellini’sIl Casanova, 1976, Prova d’orchestra, 1979, La città delle donne, 1980, E la nave va, 1983, Ginger et Fred, 1986, Intervista, 1987), les allégories du présent deviennent plus angoissées et, d’une certaine manière, plus complexes. La voce della Luna (1990), dans lequel Paolo Villaggio et Roberto Benigni se font les porte-parole d’un message de silence nécessaire pour affronter une contemporanéité de plus en plus arrogante, prologue à la mort de Fellini.

L’exposition présente de somptueux costumes, appartenant au CSAC de Parme, réalisés pour les films et portés par des acteurs célèbres tels que Marcello Mastroianni et Donald Sutherland, les affiches des films eux-mêmes, véritables jalons dans l’histoire du cinéma et du graphisme, ainsi que d’étonnants dessins du réalisateur et de rares photographies d’époque. Fellini a traversé l’histoire du cinéma avec des traits d’une légèreté magistrale ; grand orchestrateur d’images, de visions et de rythmes narratifs, il s’est révélé un maître pour donner corps à la passion du rêve qui envahit l’écran de cinéma, où les frontières de l’imagination coïncident avec celles de la réalité sans être conditionnées par elle.

Il a reçu cinq Oscars: en 1957 pour La strada, en 1958 pour Le notti di Cabiria, en 1964 pour 8 1/2, en 1976 pour Amarcord et en 1993 avec un Oscar pour l’ensemble de sa carrière des mains de Sophia Loren.

Parler de Fellini, c’est retrouver le souvenir d’une Italie pleine d’ambition et d’aspirations qui semble s’être perdue aujourd’hui. Mais c’est aussi parler d’un certain sens de la vie, un sens dont ce grand artiste avait eu l’intuition, se convainquant lui-même que le seul vrai réaliste est le visionnaire. Il y a une scène dans le film Il tassinaro, d’un grand ami de Fellini, Alberto Sordi, dans laquelle le protagoniste, pris dans l’euphorie d’accueillir le célèbre réalisateur dans sa “Zara 87”, explique bien la vision populaire de ceux qui aimaient les films du génie de Rimini: “Er vecchio che se perde nella nebbia” (Le rêve qui se perd dans la nuit). Qui serait alors tous ses rêves...".

Le catalogue, publié par Dario Cimorelli Editore, comprend des essais de Gianfranco Angelucci (scénariste du film Intervista), Mauro Carrera, Eugenia Paulicelli et Stefano Roffi, ainsi que des reproductions en couleur des œuvres exposées.

L’exposition, réalisée grâce à la contribution de la Fondazione Cariparma, Crèdit Agricole Italia, media partner: Gazzetta di Parma et avec la collaboration de Angeli Cornici, Bstrò, Cavazzoni Associati, Società per la Mobilità e il Trasporto Pubblico, est ouverte tous les jours, y compris les jours fériés.

Renseignements et réservations pour les groupes: tél. 0521 848327 / 848148 info@magnanirocca.it www.magnanirocca.it

Le samedi à 16h30 et les dimanches et jours fériés à 11h30, 16h, 17h, visite de l’exposition Casorati et de l’exposition focus consacrée à Federico Fellini avec un guide spécialisé ; il est possible de réserver par e-mail à segreteria@magnanirocca.it , ou de se présenter à l’entrée du musée dans la limite des places disponibles ; coût € 19 (entrée et guide).

Fellini, le cinéma et les rêves: la Fondation Magnani-Rocca célèbre le réalisateur 30 ans après sa mort
Fellini, le cinéma et les rêves: la Fondation Magnani-Rocca célèbre le réalisateur 30 ans après sa mort


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