À l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Pablo Picasso (Malaga, 1881 - Mougins, 1973) et 70 ans après sa grande exposition de 1953, la Galerie nationale d’art moderne et contemporain célèbre le grand maître, figure incomparable de l’art du XXe siècle, avec une exposition organisée par Fernando Castro Flórez qui présente une sélection de 300 œuvres, dont des dessins et des gravures, provenant du musée Casa Natal Picasso de Malaga.L’œuvre graphique de Picasso est d’une importance capitale dans l’ensemble de sa production artistique. De la Suite Vollard aux gravures réalisées à la fin de sa vie, un véritable cycle frénétique dans lequel il revisite toute son imagerie, du thème central du “peintre et du modèle” à la reconsidération de l’histoire de l’art (en réinterprétant, de son point de vue personnel, les influences de Raphaël, Rembrandt, Velázquez, Degas ou Manet), en introduisant des éléments humoristiques qui dérapent parfois vers le grotesque.
Par le nombre considérable d’œuvres exposées, réalisées à différentes périodes de son activité, de 1905 à 1972, l’exposition vise à offrir un panorama complet de l’imagerie de Picasso, et permet de redécouvrir des œuvres d’un intérêt exceptionnel.
“Le nom de Picasso incarne à lui seul l’expression d’une nouvelle manière de penser dans le domaine de l’esthétique” : Duchamp (1943), l’artiste très ironique qui eut l’audace de mettre un urinoir sur un piédestal (signé d’un pseudonyme), considérait que le principal apport de Picasso était d’être parti de rien et d’avoir su conserver, à chaque moment de sa longue carrière artistique, une fraîcheur enviable. “Picasso, ajoute Duchamp, dans chacun de ses styles, a souligné son intention de se libérer des acquis antérieurs. L’une des différences les plus importantes entre Picasso et la plupart de ses contemporains est que, jusqu’à aujourd’hui, il n’a jamais montré le moindre signe de faiblesse ou de répétition dans son flot ininterrompu de chefs-d’œuvre”. Véritable mythe moderne, référence de l’avant-garde, Picasso a fini par être “contemporain” des changements intervenus dans l’art après la Seconde Guerre mondiale. Alors qu’il continuait à développer sa relation passionnée avec la peinture, sans jamais renoncer à sa présence figurative, des propositions esthétiques telles que l’expressionnisme abstrait et l’informalisme, le pop art et l’art cinétique optique, le minimalisme et le conceptualisme, le land art et le happeging ont vu le jour.
“Picasso, explique le conservateur Castro Flórez, continue à sédimenter ses passions dans ses œuvres, évitant le destin fatal de Frenhofer (un personnage d’une histoire de Balzac qu’il a illustrée). Chaque trait de ses peintures, chaque ligne de ses gravures est exécutée avec détermination et urgence, dans une lutte passionnée avec le destin fatal, s’accrochant à une chair qui, pour Picasso, n’a jamais été ”triste“. Picasso est un artiste métamorphe qui a su moduler ses ”obsessions“, tentant, pour reprendre le titre de son œuvre, d’attraper le désir par la queue”.
Réaliser une exposition sur Picasso aujourd’hui, en 2023, impose enfin de s’intéresser à l’exposition que la National Gallery a consacrée à l’artiste en 1953, à travers un parcours jalonné de précieux documents d’archives. L’exposition a été entièrement réalisée avec le musée Casa Natal Picasso de Malaga. Les partenaires institutionnels sont l’Ambassade d’Espagne en Italie, l’Académie d’Espagne à Rome et l’Office du tourisme espagnol à Rome.
Pour toute information, veuillez consulter le site officiel de la Galerie nationale d’art moderne et contemporain.
Rome, le GNAM célèbre Picasso avec une exposition du Museo Casa Natal Picasso |
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