Le musée archéologique national de Naples rouvre la section Préhistoire et Protohistoire après vingt ans d'absence.


Fermé depuis plus de vingt ans, le Musée archéologique national de Naples (MANN) a rouvert le 28 février la section Préhistoire et Protohistoire, composée de huit salles, pour une exposition permanente de plus de 3 000 objets sur trois niveaux, pour un total de plus de 1 000 mètres carrés, qui racontent l’histoire de l’humanité du Paléolithique inférieur à l’âge du fer.

Le parcours se fait à rebours, en partant de l’étage le plus élevé, qui contient des objets allant du Paléolithique inférieur à l’Énéolithique ; il passe par un espace intermédiaire, qui raconte l’histoire de l’âge du bronze ; à l’“étage” encore plus bas, l’exposition se concentre sur l’âge du bronze moyen et final, ainsi que sur le premier âge du fer. L’ensemble retrace donc une large période allant de 450 000 ans au VIIe siècle avant J.-C., et est ponctué de quelque 3 000 pièces qui témoignent de l’évolution de l’intelligence et donc de l’habileté humaine. Les grandes salles qui abritent la section restent celles de l’aménagement de 1995 et sont adjacentes au Salone della Meridiana. La visite révèle le lien, à la fois idéal et réel, avec les collections de MANN au travail, Musée qui grandit: de l’étage intermédiaire de la section Préhistoire et Protohistoire, en effet, on surplombe littéralement les salles de la collection Magna Graecia, remise en service, avec ses chefs-d’œuvre et ses extraordinaires sols en mosaïque, après un silence de plus de vingt ans. Et la boucle n’est pas bouclée, car de la Préhistoire et de la Protohistoire se déploiera l’itinéraire “topographique” qui conduira à l’inauguration de la section sur Cumes (décembre 2021) et de celle sur Neapolis (décembre 2022).

Le parcours de visite de la section Préhistoire et Protohistoire part de la première salle (“Le Paléolithique”), raconte comment les communautés comment les communautés nomades ont commencé à s’organiser, vivant de la chasse et de la cueillette, logeant dans des grottes ou dans des abris faits de matériaux périssables (Paléolithique inférieur, de 450 000 à 130 000 ans), puis explore le monde de l’homme de Néandertal (Paléolithique moyen, de 130 000 à 40 000 ans), pour arriver enfin à l’époque marquée par l’apparition de l’Homo sapiens, avec des communautés vivant dans des camps de base, formés de structures couvertes et organisées de manière interne (Paléolithique supérieur, de 40 000 à 10 000 ans). La salle suivante est consacrée au Néolithique, le nouvel âge de pierre, une phase de la préhistoire qui s’est développée entre 10 000 et 5 000 ans : avec une sorte de révolution par rapport au mode de vie précédent, les communautés ont commencé à s’enraciner dans les territoires, en adoptant des habitudes sédentaires et en se consacrant à l’agriculture et à l’élevage. La troisième salle (“L’Énéolithique”) étudie l’âge du cuivre, du IIIe au IIe millénaire avant J.-C. : cette période, au découpage temporel douteux, se caractérise par une organisation plus poussée des communautés humaines et par d’importantes innovations technologiques (application de la métallurgie aux activités de production, création de prototypes de charrues et de roues). En montant au deuxième niveau, on arrive aux salles de l’âge du bronze (2200 à 900 av. J.-C.), qui systématise la complexité croissante, déjà exprimée à l’énéolithique, des communautés humaines : à l’âge du bronze se greffent les premières formes d’élites sociales, qui se manifestent par le pouvoir des armes et le contrôle des zones d’élevage et d’exploitation minière. Nous poursuivons jusqu’au troisième niveau et atteignons l’avant-dernière salle (“L’âge du bronze moyen”), pour terminer la visite avec la salle du premier âge du fer (vers 900-730/20 av. J.-C.).

“Un nouveau récit pour le plus ancien voyage de l’humanité”, commente Paolo Giulierini, directeur du MANN. "Avec la réouverture de la section Préhistoire et Protohistoire, nous retrouvons, après un quart de siècle, le sens d’une collection identitaire de notre MANN. Grâce à l’impressionnant et méticuleux travail de réarrangement et de mise en valeur des précieux objets de Campanie et du sud, il sera désormais plus facile pour le visiteur de se repérer dans le temps, de comprendre l’évolution humaine, mais aussi d’approfondir sa connaissance de notre territoire et d’imaginer qu’au Paléolithique, pour ne citer qu’un exemple, l’île de Capri, qui ne faisait qu’un avec la terre, était habitée par des hippopotames et des rhinocéros. Nous voulons que la Préhistoire soit une section vivante : à partir d’avril prochain, elle accueillera sa première exposition in situ, consacrée au maître de la bande dessinée française Moebius, en collaboration avec COMICON. Car, comme dans l’art (de Cézanne à Pablo Picasso en passant par Paul Klee, de Joan Miró à Keith Haring), il y a aussi beaucoup de préhistoire dans la culture contemporaine et dans notre imaginaire “pop”. Il suffit de penser à la scène d’ouverture de 2001 : l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, à l’os jeté par l’hominidé primitif sur l’air de Also sprach Zarathustra; à l’homme du futur de Breadbury qui, en se promenant dans la préhistoire, provoque l’effet papillon ; et encore, à la scène d’ouverture du film de Stanley Kubrick, à la scène d’ouverture de l’Odyssée de l’espace.et encore aux dessins animés de notre enfance, des Ancêtres à L’âge de glace et aux Croods, mais aussi à The Greatest Ape Man of the Pleistocene de Roy Lewis, et à tant de cinéma, de Dans le monde perdu à Jurassik park. A chacun donc ses propositions, en invitant les publics de tous âges à les redécouvrir et à réfléchir sur les origines de l’homme dans un parcours scientifique clair et engageant. L’histoire avant l’histoire revient donc dans les salles du MANN et pour accompagner cette étape importante dans la croissance du Musée, l’exposition Lascaux 3.0 se poursuit jusqu’au 31 mai, en exclusivité italienne.

Le musée archéologique national de Naples rouvre la section Préhistoire et Protohistoire après vingt ans d'absence.
Le musée archéologique national de Naples rouvre la section Préhistoire et Protohistoire après vingt ans d'absence.


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