Villa Durazzo-Pallavicini à Gênes: un incroyable voyage initiatique dans le parc des merveilles


La Villa Durazzo-Pallavicini, à Gênes, abrite un magnifique parc, que le mécène a conçu pour que les visiteurs puissent y effectuer un voyage initiatique.

Il y a une lourde porte devant nous. Si nous la franchissons, nous pouvons imaginer qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible. Deux colonnes encadrent l’entrée, et au-dessus d’elles, deux statues représentant deux chiens féroces en train de monter la garde sont presque destinées à admonester le visiteur qui pénètre dans ce parc, où se déroulera un voyage initiatique: un voyage qui nous fera faire le tour du monde, nous fera retracer l’histoire ancienne, nous fera descendre aux enfers et nous élèvera jusqu’aux sommets de la connaissance et de la béatitude.

Nous sommes à Gênes, dans le quartier de Pegli, et précisément dans le parc de la Villa Durazzo-Pallavicini. La villa est un sobre édifice néoclassique, fruit de la transformation d’un palais du XVIIIe siècle, qui appartenait à Giovanni Battista Grimaldi, doge de la République de Gênes entre 1752 et 1754: l’édifice abrite aujourd’hui le musée d’archéologie ligure. Mais ce qui émeut les passants depuis des siècles, ce n’est pas tant la villa que le grand parc qui s’ouvre derrière l’ancienne résidence des Durazzo et des Pallavicini. Son histoire commence avec le jardin botanique ouvert en 1794 par la marquise Clelia Durazzo (Gênes, 1760 - Pegli, 1837), épouse d’un membre de la famille Grimaldi, Giuseppe, et érudite en botanique. La noble femme effectuait de fréquents voyages à l’étranger, d’où elle revenait chaque fois avec des espèces végétales, parfois très rares, afin d’enrichir le jardin de la villa de Pegli. Et c’est peut-être cette passion pour la botanique qui a poussé l’un de ses neveux, le marquis Ignazio Alessandro Pallavicini (Milan, 1800 - Gênes, 1871), à ajouter à l’Horto Grimaldiano dont s’occupait sa tante, largement réaménagé pour l’occasion (et qui existe encore aujourd’hui), un grand parc romantique qui n’ a pas d’égal en Italie et qui représente un point d’excellence également au niveau européen.

La facciata principale di Villa Durazzo-Pallavicini
La façade principale de la Villa Durazzo-Pallavicini. Ph. Crédit

Ignazio Pallavicini n’avait pas seulement l’intention d’enrichir la villa d’un parc où passer d’agréables moments: il voulait qu’il reflète sa façon de concevoir le monde, ses réflexions philosophiques, ses expériences culturelles, ses connaissances historiques et littéraires. Et il aspirait à partager ce voyage à travers des suggestions philosophiques, littéraires, mythologiques, botaniques et ésotériques avec tous ceux qui lui rendaient visite, à tel point que le projet prévoyait également d’organiser des visites guidées pour les invités. En 1840, il s’adresse donc à l’un des plus grands scénographes de l’époque, l’architecte Michele Canzio (Gênes, 1787 - Castelletto Monferrato, 1868), à qui il confie le projet, qui sera achevé en 1846. Les temps ont changé: la rigueur scientifique de Clelia Durazzo est remplacée par les fantaisies, les contemplations, les imprécisions et l’imagination fantastique d’Ignazio Pallavicini.

Le marquis, passionné de théâtre, veut imaginer son parc comme une grande et longue pièce de théâtre, que le visiteur suivrait du prologue à l’exode, à travers trois actes correspondant aux trois différentes “sections” du parc, chacune divisée en quatre scènes. Le visiteur se retrouve ainsi à voyager dans un monde de jardins somptueux, de forêts complexes, de décors exotiques, de temples païens, d’échos de l’histoire médiévale, de fontaines, de lacs et de cascades, de jeux d’eau, le tout dans un parc qui s’étend sur huit hectares à flanc de colline et surplombe la mer: chaque pas vers le but est une surprise constante ainsi qu’une conquête vers le pas suivant, car le parcours dans le parc est imaginé presque comme une avancée graduelle vers la renaissance finale sous le signe de l’amour, de la fraternité et de la lumière, entendue au sens maçonnique d’illumination, de connaissance de soi et du monde, de vérité, de distinction. En effet, Ignazio Pallavicini appartenait à la franc-maçonnerie et le parc est configuré, expliquent les chercheurs Silvana Ghigino (actuellement directrice de Villa Durazzo-Pallavicini) et Fabio Calvi, comme un parcours fidèle à la devise maçonnique "Si tu as la force de persévérer, tu en sortiras purifié et tu verras la Lumière", au point qu’il est devenu "un lieu qui répond en tous points à cette réalisation convoitée". Le visiteur est appelé à un travail continu de perfection, qui passe par l’abandon de la matérialité, la mort, la purification de l’âme et l’atteinte de la lumière. Mais les intentions qui animaient l’étrange mécène allaient peut-être plus loin: l’appartenance à la franc-maçonnerie, explique l’universitaire Francesca Mazzino, était aussi un lien qui renforçait les groupes de pouvoir qui, à l’époque, "s’attribuaient la tâche d’initier la société au progrès et à la modernité". Le voyage se voulait donc aussi un voyage d’éducation.

Ce voyage, quelle que soit l’intention et quel que soit le voyageur qui y participe, commence, comme nous l’avons dit au début, à la porte du parc, gardée par les deux chiens, sculptés par Giovanni Battista Cevasco (Gênes, 1817 - 1891) et placés là en 1845: Ce sont eux qui montent la garde et nous inspirent le sentiment d’inquiétude qui augmente au fur et à mesure que nous traversons le viale Gotico, une rue étroite d’abord flanquée d’un bâtiment médiéval (la tribune gothique), qui s’enfonce ensuite dans un bois sombre et constitue le prologue du drame théâtral que nous sommes sur le point de vivre en tant que protagonistes absolus. L’avenue gothique entend nous transmettre le sentiment d’égarement qui caractérise notre vie, semblable à celui qu’éprouve Dante Alighieri dans la sombre forêt qui ouvre sa Comédie, et qui crée des bouleversements dans notre esprit. Mais bientôt, le décor change du tout au tout. Nous apercevons un bâtiment néoclassique: c’est le Café, par lequel nous passons de la pénombre de l’avenue gothique à la pleine lumière et à l’harmonie de l’avenue classique. Nous sommes dans une merveilleuse allée de jardin à l’italienne: sur les côtés, des pots avec des plantes en rangées, bien rangées. Au centre, une fontaine. Fermant l’allée, un arc detriomphe. Nous poussons un soupir de soulagement, car nous sommes revenus de la forêt à la civilisation. Mais ce n’est qu’ici, dans l’allée de la ville, que nous comprenons à quoi était dû notre premier sentiment de perplexité: nous sommes en effet des citadins, constamment harcelés par nos soucis quotidiens, nos ambitions vides, la stérilité de notre avidité matérielle qui contamine notre esprit et nous éloigne de la lumière. Sur l’arc de triomphe, une inscription est à la fois un avertissement et une invitation: Valete urbani labores / Valete procul animi impedimenta / Me supera convexa et sylvae et fonteis / Et quid est altiora loquentis naturae / Evehat ad Deum (“Adieu, soucis de la ville ! Adieu, soucis de l’âme ! Le ciel, les bois, les sources et tout ce qu’il y a de sublime dans la nature m’élèvent jusqu’à Dieu”). Ainsi se termine le prologue de la pièce (et de notre voyage): nous sommes donc invités à laisser la ville derrière nous et à descendre dans une nature intacte pour commencer à retrouver notre esprit.

Prologue: la porte avec les chiens de garde et le début de l'avenue gothique
Prologue: la porte avec les chiens de garde et le début de l’avenue gothique. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


La tribune gothique
La tribune gothique. Ph. Crédit Finestre sull’Arte.


La fin de l'avenue gothique
La fin de l’avenue gothique. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Le café
Le café. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Prologue: l'avenue classique
Prologue: l’avenue classique. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


L'arc de triomphe
L’arc de triomphe. Ph. Crédit Finestre sull’Arte.

Immédiatement après l’arc de triomphe, une courte volée de marches nous conduit dans un bosquet. Du haut de la montée, nous faisons demi-tour: nous voulons nous assurer que nous avons bien quitté la ville et ses monuments. Mais nous avons une première surprise: l’arc de triomphe a complètement disparu. En fait, la scénographie de Canzio l’a transformé en une petite maison de montagne, en pierre, avec un toit en ardoise. C’est le début du premier acte du drame: le retour à la nature. Il commence ici, dans la scène de l’ermitage. La maison que nous venons de voir est celle de l’ermite qui a abandonné sa vie mondaine et a décidé de vivre dans la forêt. Pour commencer ce voyage dans une nature mystérieuse, il faut bien sûr un acte de courage, semblable à celui de l’ermite qui a l’intention de nous montrer le début de notre voyage. Mais c’est un acte de courage qui nous récompense, car en continuant notre voyage dans la forêt, nous nous retrouvons dans une naturebelle et luxuriante qui nous fait prendre une premièremondiale: les plantes que nous trouvons dans cette partie du parc viennent de tous les coins de la terre. Nous trouvons les plantes du maquis méditerranéen qui évoquent des souvenirs de notre terre, les palmiers exotiques qui nous font rêver de paysages tropicaux, l’araucaria qui nous emmène en Amérique du Sud, les merveilleux camélias qui nous ouvrent des scénarios d’Extrême-Orient: ici, dans le parc de la Villa Durazzo-Pallavicini, se trouve l’une des plus anciennes collections de camélias existantes. Les spécimens centenaires du XIXe siècle fleurissent encore, et les voir au printemps est une sorte d’enchantement qui nous envoûte pendant notre voyage, mais si nous avons de la chance, nous pourrons rencontrer des fleurs particulièrement robustes pendant les autres mois de l’année également. La transition vers la deuxième scène nous amène au parc d’attractions.

Des manèges nous attendent pour nous permettre de nous détendre, dans un lieu où nous pouvons passer des moments d’insouciance. Le rétablissement d’un contact sincère avec la nature nous permet de retrouver des émotions et des sentiments purs, comme ceux d’un enfant qui s’amuse sur les manèges (dans le parc, on trouve les manèges originaux du XIXe siècle, un spectacle étonnant pour l’époque). Mais notre voyage dans la nature est loin d’être terminé. Nous commençons à gravir la colline et arrivons à une sorte de clairière, au bord d’un lac: c’est le Lago Vecchio (Vieux Lac), la troisième scène du premier acte, et nous nous arrêtons un instant devant ses eaux troubles, dans lesquelles nagent des poissons et sur lesquelles les arbres de la végétation dense projettent leurs ombres. C’est l’immersion totale dans la nature: il n’y a même plus de pauvres constructions d’ermites, ni de chemins tracés par la main de l’homme. Ici, tout est spontané, et l’on perçoit toute la force, l’énergie et la beauté de la nature. L’eau est trouble parce que pour parvenir à la complète “chasteté mentale et morale”, il faut suivre l’action salvatrice de l’eau elle-même et arriver à la quatrième et dernière scène de l’acte III, la source, qui, par son action régénératrice, nous rend totalement prêts à nous éloigner de la matière.

Acte I (le retour à la nature), scène I: l'ermitage
Acte I (le retour à la nature), scène I: l’ermitage. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


L'allée avec les palmiers
L’allée avec les palmiers. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Un camélia en plein automne
Un camélia en plein automne. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Acte I, scène II: le parc d'attractions. Un des manèges
Acte I, scène II: le parc d’attractions. Un des manèges. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Acte I, scène III: Le vieux lac
Acte I, Scène III: le Vieux Lac. Crédit Ph. Crédit Finestre sull’Arte.


Acte I, scène IV: le printemps
Acte I, Scène IV: le printemps. Crédit Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.

Après avoir retrouvé notre dimension naturelle, le moment est venu deréfléchir au passé avec un regard renouvelé. Nous marchons vers le sommet de la colline et commençons à profiter de la vue sur la mer, en imaginant la surprise qu’elle devait représenter à l’époque du marquis Pallavicini, lorsque la vue ne rencontrait pas les bâtiments de Pegli, l’aéroport, les industries de la zone portuaire: juste un village à nos pieds, la plage, l’eau de la mer. À un certain moment, devant nous, il y a les ruines de la petite chapelle de Maria: c’est la première scène du deuxième acte, la reprise de l’histoire. L’édicule gothique, qui abrite une image de la Vierge peinte par Giuseppe Isola (Gênes, 1808 - 1893), nous indique que nous sommes sur le point d’entrer dans un fief médiéval, un ancien village: il ne reste cependant qu’une simple cabane, dite cabanesuisse (la deuxième scène, actuellement en cours de restauration). Nous commençons à nous interroger sur le sort de ce hameau perdu, aujourd’hui plongé dans le silence. Les idées se précisent lorsque nous atteignons le sommet de la colline: nous nous trouvons devant le Castello del Capitano, troisième scène du deuxième acte. De protagonistes du voyage initiatique, nous devenons pour quelques instants spectateurs d’un conte dont l’issue nous amènera à méditer sur le destin de nos existences.

En effet, nous découvrons que le village aujourd’hui disparu était gouverné par un valeureux capitaine, qui vivait dans le château aujourd’hui en ruine (le marquis voulait que Canzio le construise selon l’imagerie typique du XIXe siècle d’un château médiéval: avec une haute tour, des créneaux, des vitraux, un pont-levis). En parcourant les pièces du château (troisième scène), nous percevons combien le capitaine a recherché la gloire dans la vie et s’est entouré de confort et de plaisirs, mais aussi combien il a essayé de défendre son château et son village contre les querelles rivales: En gravissant la colline devant nous, nous apercevons au loin un autre château (qui n’est autre qu’une ferme opportunément déguisée par Canzio: le marquis voulait que le paysage environnant soit également affecté), symbole des luttes entreprises par le capitaine contre ses ennemis. Mais la fin est venue pour lui aussi: la mort que nous rencontrons dans la quatrième et dernière scène du deuxième acte, le mausolée du capitaine, a mis fin aux ambitions de gloire et de richesse du chef et a jeté son village dans l’oubli, que le temps a effacé de la terre. En observant l’arche gothique du capitaine, nous comprenons la vanité de la poursuite des choses terrestres et nous comprenons ce qui est, comme nous le lisons dans le livre de Calvi et Ghigino, “le destin destiné à l’humanité de la domination, qui construit, subjugue, conquiert, s’entoure de richesses et de vaines gloires, puis sombre dans la mort la plus sombre et la plus impersonnelle”. Notre esprit a compris et récupéré l’histoire: de spectateurs des affaires humaines, nous pouvons redevenir acteurs du voyage et commencer notre catharsis: c’est le troisième acte du drame.

Vers le deuxième acte, le panorama de la côte
Vers le deuxième acte, le panorama sur la côte. Ph. Crédit Fenêtres sur l’art.


Acte II (la récupération de l'histoire), scène I: la petite chapelle de Marie
Acte II (la récupération de l’histoire), scène I: la chapelle de Maria (d’après une gravure du XIXe siècle)


Acte II, scène II: Le château du capitaine
Acte II, scène II: le château du capitaine. Ph. Credit Finestre sull’Arte.


Acte I, scène II: le parc d'attractions. Un des manèges
Acte I, scène II: le parc d’attractions. Un des manèges. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Le château ennemi au loin sur la colline
Le château ennemi au loin sur la colline. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Acte II, scène IV: Le mausolée du capitaine
Acte II, scène IV: le mausolée du capitaine. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.

Commençons par la première scène, la descente aux enfers: le parcours original conçu par le marquis Pallavicini prévoyait un Charon spécial qui transportait le visiteur à l’intérieur des grottes du parc, sur une petite barque. Les grottes sont actuellement en cours de restauration, mais on peut imaginer combien il sera suggestif, lorsqu’elles seront rouvertes, de s’aventurer dans ces cavernes qui rappellent l’enfer de Dante: pour l’initié, le fait de pouvoir voir de ses propres yeux le péché et ses conséquences offre une ultime possibilité de repentir et de rédemption ultérieure. Cette dernière se produit à la fin du voyage dans les grottes: l’âme est enfin purifiée et l’on atteint la deuxième scène, le Lago Grande, le paradis où sont arrivées les âmes des bienheureux du monde entier, et le cadre le plus célèbre de tout le parc. Pour souligner l’universalité de cette harmonieuse assemblée, nous voyons des architectures typiques de toutes les parties du monde: le pont romain, l’obélisque égyptien, le kiosque turc, la pagode. Au centre, le temple de Diane (sa statue se détache au milieu de l’édifice) entouré de figures de divinités marines (toutes les sculptures sont des œuvres de Cevasco), symbole de liberté et de fraternité, mais aussi de la continuité du présent avec le passé et de la relation retrouvée entre l’homme et la nature.

Ce scénario idyllique se poursuit avec les Jardins de Flora, la troisième scène: nous nous retrouvons soudain dans un viridarium luxuriant au centre duquel une nymphe, également sculptée par Cevasco, étale ses fleurs. Nous réalisons que nous avons rêvé et que nous nous sommes réveillés dans un paradis terrestre où notre âme est enfin arrivée. Ainsi renouvelés, nous entrons dans la dernière scène, celle du souvenir: dans cette partie du parc se trouvent le monument au poète ligure Gabriello Chiabrera (Savone, 1552 - 1638) et celui à Michele Canzio, qui sont devenus immortels grâce à leur œuvre, et dont l’exemple nous incite à réfléchir au fait que l’éternité s’obtient en menant une vie de bonté. Une série de jeux d’eau constitue l’exode de la pièce et nous accompagne vers la sortie.

Acte III (la catharsis), Scène I: Les grottes de Dante / l'enfer
Acte III (la catharsis), scène I: Les grottes de Dante / l’enfer. Ph. Villa Durazzo-Pallavicini.


Acte III, scène II: le Grand Lac
Acte III, scène II: le Lago Grande. Au centre, le temple de Diane. Ph. Fenêtres de crédit sur l’art.


L'obélisque égyptien
L’obélisque égyptien. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


La pagode
La pagode


Les rives du Lago Grande et, à l'arrière-plan, le kiosque turc
Les rives du Lago Grande et, en arrière-plan, le kiosque turc. Ph. Crédit Finestre Sull’Arte.


Acte III, scène III: les jardins de Flora
Acte III, Scène III: Les jardins de Flora. Ph. Crédit Villa Durazzo-Pallavicini.


La nymphe
La nymphe. Ph. Crédit Fenêtres sur l’art.


Acte III, scène IV: le souvenir. Le monument à Michael Canzio
Acte III, scène IV: Le souvenir. Le monument à Michele Canzio. Ph. Crédit Finestre sull’Arte.


Exode: jeux d'eau. Le crocodile et l'aigle
Exode: jeux d’eau. Le crocodile et l’aigle. Ph. Crédit Finestre sull’Arte.

Le splendide complexe de Villa Durazzo-Pallavicini appartient à la ville de Gênes depuis 1928: Matilde Giustiniani, descendante d’Ignazio Pallavicini, en a fait don à la communauté à condition que le parc soit ouvert au public. Depuis lors, le parc de la Villa Durazzo-Pallavicini a toujours respecté cette volonté, avec quelques interruptions, par exemple lors de la construction de l’autoroute (qui passe sous le parc et dont les travaux ont également endommagé l’ensemble) ou, plus récemment, entre 2014 et 2016, lorsque le parc a fait l’objet d’importants travaux de restauration. Aujourd’hui encore, se promener parmi la riche végétation, parmi les belles fleurs que l’on trouve le long du chemin, parmi les bâtiments et les constructions qui marquent les différentes étapes de l’initiation à laquelle nous participons, est une expérience unique et régénératrice pour l’âme et l’esprit. Une expérience dont vous vous souviendrez certainement toute votre vie.

Bibliographie de référence

  • Francesca Mazzino, Michele Canzio, entrée dans Vincenzo Cazzato (ed.), Atlante del giardino italiano, 1750-1940: dizionario biografico di architetti, giardinieri, botanici, committenti, letterati e altri protagonisti, Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato, 2009
  • Silvana Ghigino, Fabio Calvi, Villa Pallavicini a Pegli: l’opera romantica Di Michele Canzio, SAGEP, 1998
  • Cristina Bonagura (ed.), Parchi e giardini storici: conoscenza, tutela e valorizzazione, De Luca, 1991
  • Annalisa Maniglio Calcagno, Giardini, parchi e paesaggio nella Genova dell’800 , SAGEP, 1984


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