Un labyrinthe vertical : le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà


Le labyrinthe du Parco Giardino Sigurtà à Valeggio sul Mincio, inauguré en 2011, a une particularité : en plus d'être l'un des plus beaux d'Italie, il est l'un des rares labyrinthes à pouvoir être parcouru... à la verticale. Et à l'avenir, il s'enrichira d'autres nouveautés.

Le Parco Giardino Sigurtà à Valeggio sul Mincio est désormais également connu à l’étranger comme l’un des plus beaux parcs d’Italie. En effet, en 2013, il a reçu le titre de “plus beau parc d’Italie”, tandis qu’en 2015, il est arrivé deuxième au European Garden Award, devancé uniquement par le Herrenhäuser Gärten de Hanovre, en Allemagne. Son charme attire chaque année plus de trois cent mille visiteurs. L’histoire contemporaine du Sigurtà Garden Park commence en 1941, lorsque Carlo Sigurtà, un industriel du secteur pharmaceutique, achète à Maria Paulon, épouse d’un médecin local, Cesare Sangiovanni, un terrain qui, au XVe siècle, avait appartenu à la noble famille Contarini, originaire de la ville d’Antigua-et-Barbuda. de la noble famille Contarini de Venise, qui y avait implanté un domaine agricole, tandis qu’entre le XVIIIe et le XIXe siècle, il a vu naître le jardin anglais du marquis Antonio Maffei, qui voulait y créer un parc romantique, grâce aussi aux suggestions du grand poète Ippolito Pindemonte, qui fut son invité en 1792. Lorsque Sigurtà acheta le terrain, le jardin était méconnaissable et c’est grâce à lui que le parc fut réaménagé, notamment en rénovant les bâtiments du XIXe siècle construits par le marquis Maffei (l’ermitage, le petit château, la grotte votive), et agrandi, passant des 22 hectares d’origine aux 60 hectares actuels.

Le jardin a finalement été ouvert au public en 1978 : au départ, il pouvait être visité en voiture, mais depuis 2000, il ne peut être visité qu’à pied. On y accède en parcourant la Viale delle Rose, longue d’un kilomètre, d’où l’on peut rejoindre tous les points d’intérêt du parc, comme la promenade panoramique qui offre une vue splendide sur la vallée du Mincio, la “Grande Tappeto Erboso”, une immense pelouse sans arbres, la “Grande Tappeto Erboso”, le jardin des plantes et des fleurs, le jardin des plantes et des fleurs, le jardin des plantes et des fleurs et le jardin des plantes.une vaste pelouse sans arbres, les jardins d’eau qui s’ouvrent sur le château de Valeggio sul Mincio, puis l’Ermitage, construit en 1792 par Antonio Maffei, ainsi que le petit château, un édifice néogothique où la famille Sigurtà accueillait également ses invités. Entre-temps, la propriété du parc, encore privé aujourd’hui, est passée aux frères Sigurt à, Giuseppe et Magda Sigurtà. C’est précisément Giuseppe Sigurtà qui, au début des années 2000, a demandé à l’architecte et anglais Adrian Fisher de le conseiller pour la création du Labyrinthe du Parc des Jardins de Sigurtà. Fisher est l’un des concepteurs de labyrinthes les plus connus au monde : il a conçu quelque 700 labyrinthes dans le monde entier et considère celui de Valeggio sul Mincio, conçu par Sigurtà lui-même avec lui, comme l’un des cinq meilleurs au monde.

L'avenue des roses
Le Viale delle Rose. Photo : Sigurtà Garden Park
Le grand gazon
Le grand tapis de gazon. Photo : Sigurtà
Garden Park
Le grand gazon
Le grand tapis de gazon.
Photo : Parc du jardin de
Sigurtà
L'Ermitage
L’Ermitage.
Photo
: Parc
de Sigurtà.
Le Castelletto
Le Castelletto.
Photo
: Sigurtà
Garden Park

Il a fallu six ans pour ouvrir le labyrinthe, qui a été inauguré en juillet 2011, sur une ancienne aire de stationnement des autocars, à l’extrémité sud du parc (on y accède en descendant la Viale delle Rose). Le labyrinthe, conçu en 2005 par Adrian Fisher, couvre une superficie de plus de 2 500 mètres carrés et est entièrement constitué d’ifs (taxus baccata de la famille des taxacées), abritant environ 1 500 spécimens provenant de Hollande. Plante de couleur vert foncé, très utilisée dans l’ars topiaria en raison de sa longévité et particulièrement adaptée à la formation de grandes haies ornementales ne nécessitant pas de soins particuliers, elle atteint une hauteur comprise entre 10 et 20 mètres, et même dans le labyrinthe du parc-jardin de Sigurtà, on se retrouve immergé dans un dédale de hauts murs végétaux. Par rapport au buis, autre plante typique des labyrinthes, l’if permet de former des haies moins denses, de sorte que l’impression que l’on a en entrant dans un labyrinthe d’ifs est celle d’être dans un espace moins oppressant et moins fermé.

Lors d’un entretien avec l’ingénieur Ettore Selli, auteur du livre Italian Labyrinths, Giuseppe Sigurtà a raconté que l’idée de planter un labyrinthe végétal dans son parc familial lui est venue après une visite au palais ducal de Mantoue, en observant lafresque du labyrinthe de la salle des chevaux, autrefois offerte à Lorenzo Leonbruno et aujourd’hui attribuée à l’Allemand Bartholomaus Dill Riemenschneider. “Selli écrit dans son livre : ” Par où commencer pour concevoir un labyrinthe s’il n’y a pas de manuels de conception ? Au cours de notre entretien, Giuseppe Sigurtà m’a raconté, avec beaucoup d’humilité et de spontanéité, qu’après avoir eu cette idée, il a commencé à voyager dans toute l’Europe pour étudier les labyrinthes les plus célèbres du vieux continent, dans l’intention de comprendre les règles non écrites qui sous-tendent l’art des labyrinthes. C’est ainsi qu’est née l’âme européenne du tracé, qui ne répond pas à des contraintes architecturales et botaniques prédéfinies, mais se révèle presque visionnaire, à l’image de son inventeur, en apportant pour la première fois en Italie des expédients architecturaux inédits".

Celui du parc-jardin de Sigurtà est un labyrinthe multisolution, c’est-à-dire qu’il y a plusieurs façons d’arriver au centre. La structure est géométrique et, bien que son concept soit typiquement italien, sa réalisation est d’inspiration anglo-saxonne : le modèle, en particulier, est le labyrinthe du château de Hever , en Angleterre, dans le Kent. Comme dans le labyrinthe anglais (celui de Valeggio est toutefois plus grand), la structure a un plan carré et les couloirs extérieurs du labyrinthe sont rectilignes, mais la structure se développe ensuite selon des cercles concentriques qui mènent au centre du labyrinthe, où s’élève une tour inspirée de celle du parc du Bois de Boulogne à Paris, surmontée d’une coupole et flanquée de deux escaliers opposés qui s’élèvent en spirale et mesurent chacun deux mètres et demi de haut. Du haut de la tour, il est possible d’admirer l’ensemble du tracé du labyrinthe.

Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà. Photo :
Parc de
Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du Sigurtà Garden Park. Photo :
Parc de Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du parc de Sigurtà.
Photo
:
Parc de Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du parc de Sigurtà. Photo :
Parc des jardins de Sigurtà

En parlant de vues d’en haut, le labyrinthe du parc Sigurtà présente une particularité singulière : son développement... vertical. Le labyrinthe vénitien est en effet l’un des rares labyrinthes où des escaliers et des passages surélevés offrent au visiteur une vue du dessus du labyrinthe, ou du moins d’une partie du labyrinthe. Ces passages sont sécurisés par des rampes métalliques et n’ont pas d’équivalent dans le reste de l’Italie, bien qu’il existe des exemples similaires dans des labyrinthes situés à l’extérieur. Le passage par ces rampes est obligatoire si l’on veut atteindre le centre.

La structure du labyrinthe de Valeggio a été conçue dans le but précis de ne pas être trop difficile pour les visiteurs. “Fisher aurait dit à Sigurtà : ”Soyez généreux dans votre estimation du temps de résolution, afin que les visiteurs puissent le résoudre encore plus tôt et en garder un bon souvenir pour avoir envie d’y revenir". En effet, l’un des objectifs de Sigurtà, également mentionné dans une interview accordée à Garden Route Italia en 2021, est depuis longtemps d’enrichir son labyrinthe pour en faire une expérience unique. En arrivant à la tour, il sera possible d’entrer dans un tunnel qui mènera au musée des fossiles, qui sera bientôt ouvert et qui rassemblera les fossiles collectés par Carlo Sigurtà. Ensuite, en ce qui concerne la structure, une première idée est d’ajouter des haies mobiles qui modifieront le tracé du labyrinthe pour le visiteur, qui n’aura donc pas à parcourir deux fois les mêmes méandres. Et puis une autre idée, peut-être encore plus révolutionnaire, est d’introduire la dimension du temps dans le labyrinthe, par le biais de portails d’eau qui ne seront activés qu’au deuxième passage du visiteur et qui lui barreront la route. “C’est un peu comme la philosophie de la vie”, a déclaré Giuseppe Sigurtà : “si l’on n’essaie pas et si l’on n’essaie pas encore et encore, on ne réussira pas”.

Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du Sigurtà Garden Park. Photo :
Parc du jardin de
Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà. Photo :
Parc de Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du parc Sigurtà.
Photo
:
Parc de Sigurtà
Le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Le labyrinthe du parc de Sigurtà.
Photo
:
Parc de Sigurtà

Un labyrinthe vertical : le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà
Un labyrinthe vertical : le labyrinthe du parc du jardin de Sigurtà


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