À Milan, les rêves et les récits de Pino Deodato font l'objet d'une vaste rétrospective sur deux sites.


Du 13 septembre au 28 octobre, les galeries milanaises Il Milione et Dep Art consacrent une vaste rétrospective au peintre et sculpteur calabrais Pino Deodato: quarante ans de travail sont exposés dans le cadre de l'exposition "Pino Deodato. Vede lontano".

Du 13 septembre au 28 octobre, les deux galeries milanaises Il Milione et Dep Art organisent l’exposition Pino Deodato. Vede lontano, une grande exposition, exceptionnellement divisée en deux espaces, qui rassemble environ quatre-vingts œuvres de Pino Deodato (Vibo Valentia, 1950): Ces œuvres, telles les pièces d’une grande mosaïque, reconstituent les quarante dernières années de recherche de Deodato (des années 1980 à nos jours), en mettant l’accent sur le moment de sa carrière qui a marqué le passage de la peinture à la sculpture, thème auquel est consacrée l’exposition de la Galleria Il Milione, pour arriver à sa production la plus récente, exposée plutôt à la Dep Art Gallery. Le parcours de l’exposition, sous la direction d’Alberto Mattia Martini, met en évidence la volonté de l’auteur de “nous guider le long d’un parcours narratif à travers les images”, en trouvant, tantôt dans la peinture, tantôt dans la sculpture, le meilleur instrument pour s’exprimer.

Une cinquantaine d’œuvres sont exposées à la Galleria Il Milione, mettant en évidence le passage du langage pictural au langage sculptural, à partir des années 1980. Les œuvres sont organisées en installations thématiques qui juxtaposent des œuvres picturales (plus anciennes) et sculpturales (plus récentes) auxquelles l’artiste a parfois attribué le même titre, soulignant comment Deodato est passé d’un médium à l’autre au fil des ans pour raconter la même “histoire”, corroborant et approfondissant ainsi les concepts. Ce sont précisément les titres qui jouent un rôle fondamental dans le travail de l’artiste, devenant une partie intégrante et nécessaire des œuvres, les rendant d’une part plus évocatrices et d’autre part plus claires dans le message qu’elles véhiculent.

Mangiava le lucciole per vedarci meglio (Il a mangé des lucioles pour mieux voir), Non ci sono più ciliegie (Il n’y a plus de cerises), Un popolo di piante (Un peuple de plantes), Chiodo fisso (Un clou fixe): autant d’œuvres que le public peut trouver dans les salles du Milione, parmi les plus emblématiques de la pensée de l’auteur, qui a toujours voulu exprimer à travers des matériaux simples, comme la terre cuite et le papier, des questions éthiques, esthétiques et philosophiques profondes qui sont chères à l’homme contemporain.

La Dep Art Gallery expose une trentaine d’œuvres réalisées depuis 2010. L’espace de l’étage supérieur est principalement consacré à l’un des sujets emblématiques de Deodato, celui des “Bibliothèques”, tantôt comprises comme une source de connaissance, tantôt comme des tranchées dans lesquelles l’homme se retranche. Dans ces sculptures, l’artiste place son petit personnage (récurrent dans la plupart de ses œuvres) qui tente de s’approprier tout le savoir humain, croyant y trouver la Vérité, un autre thème auquel l’artiste se consacre depuis longtemps.

À l’étage inférieur, en revanche, se trouve une imposante installation intitulée “Il Direttore d’Orchestra” (Le chef d’orchestre): des vases, ou des coupes, de formes et de tailles diverses et au symbolisme iconographique fort, semblent se tourner vers un “petit homme” qui les dirige comme des instruments de musique.

Pino Deodato utilise un langage de synthèse extrême pour se réapproprier les valeurs profondes que la civilisation actuelle semble avoir perdues: “J’essaie d’aborder des thèmes complexes de manière simple”, dit l’artiste, “ce que l’art devrait faire: rendre les sujets difficiles accessibles à tous”. L’œuvre Vede lontano (Il voit loin), qui donne son titre à l’exposition, est significative à cet égard. Elle agit comme un trait d’union entre les deux lieux d’exposition, puisqu’une version est exposée dans chacun d’eux: “Dans l’un, un homme placé au sommet d’un parallélépipède observe le monde en dessous de lui, dans l’autre, il est suspendu dans le vide en regardant dans un cône-télescope”. Une sorte de point de vue privilégié à partir duquel il est possible d’enquêter et de réfléchir sur la contemporanéité", explique le commissaire de l’exposition.

L’exposition est accompagnée de deux publications, éditées par les deux galeries, avec des textes d’Alberto Mattia Martini.

Image: Pino Deodato, La maison du poète (2021 ; terre cuite polychrome, 20 x 26 x 5 cm)

À Milan, les rêves et les récits de Pino Deodato font l'objet d'une vaste rétrospective sur deux sites.
À Milan, les rêves et les récits de Pino Deodato font l'objet d'une vaste rétrospective sur deux sites.


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