À Naples, l'exposition de photos de Paola Risoli sur la vie d'une jeune fille nigériane


Jusqu'au 14 janvier 2024, la galerie Shazar de Naples accueille "J LIFE", une exposition de Paola Risoli qui traite d'aperçus de la vie de J, une jeune femme de Lagos (Nigeria) à la vie mouvementée.

Jusqu’au 14 janvier 2024, la galerie Shazar de Naples présente J LIFE, la deuxième exposition personnelle de Paola Risoli (Milan, 1969), une artiste qui travaille avec des installations, la photographie, la vidéo et la sculpture, dans les espaces de la via Pasquale Scura.

L’exposition est l’aboutissement d’un vaste projet commencé en 2016 qui offre des aperçus de l’histoire de J, une jeune femme de Lagos, qui a quitté le Nigeria alors qu’elle était mineure, a vécu en Libye pendant quatre ans, dont un en prison, et a été reconnue comme réfugiée politique parce qu’elle était victime de la traite des êtres humains. Son histoire, pleine de force, de vie et d’erreurs, est racontée par Risoli à travers une documentation de deux mille sept cents fichiers, comprenant des images et des textes, 29 gigaoctets de données, dont une partie converge dans le court métrage LIFELIE (11’13’’ ; Meilleur réalisateur, Meilleure photographie, Meilleur montage dans la section documentaire du XIIIe Festival international du court métrage TSN, Rome 2020 ; directeur artistique : Mimmo Calopresti, présidente du jury : Flavia Perina).

L’exposition présente les Punches, des gros plans photographiques de J, accompagnés de ses annotations et commentaires.

Les images du visage de la femme apparaissent cependant censurées par un énorme bloc noir qui rappelle l’obligation de se cacher en tant qu’irrégulière, une obligation qui affecte donc également sa représentation visuelle. La même violence de l’annulation de l’identité, de la rupture de l’intégrité, se traduit dans les noirs étendus, dans l’isolement du regard, dans le corps iconiquement brisé des plans de LIFELIE, dont sont extraites les six images vidéo de l’exposition(Fragments). La galerie présente également les deux vidéos SHOOTS et START, les cartes officielles de l’histoire de J, et l’installation spécifique ASHES/CENERI.

“Le travail de Paola Risoli, qui utilise les pratiques de la relation et de la participation, nous fait réfléchir, à travers le pouvoir de l’œuvre d’art, sur les multiples complexités d’un phénomène d’époque tel que l’émigration. Un phénomène qui, selon l’approche, crée tension et scandale ou participation et solidarité, et pose en définitive la question atavique de la relation avec l’autre. Une relation qui, quel que soit le point de vue, est à la base de la constitution de toute société humaine. Les migrants, à l’heure de la société de la globalisation et de la spectacularisation, deviennent des protagonistes involontaires de la scène médiatique avant même de constituer un problème de flux et d’arrangements sociaux”. M. Melotti

L’exposition est accompagnée d’un texte critique de Massimo Melotti.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site officiel de la galerie Shazar.

Photo : Paola Risoli, START 3’33’’ (2023) vidéo numérique FHD, couleur, son + boîte en fer 29 x 21 x 18 cm.

À Naples, l'exposition de photos de Paola Risoli sur la vie d'une jeune fille nigériane
À Naples, l'exposition de photos de Paola Risoli sur la vie d'une jeune fille nigériane


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