TVA de 4% sur la culture, déduction des dépenses culturelles, Art Bonus : Federculture fait des propositions au gouvernement


TVA à 4 % sur la culture, déduction des dépenses culturelles, élargissement de l'Art Bonus, part des dépenses de travaux publics réservée aux œuvres d'art : voici quelques-unes des propositions que Federculture a lancées au gouvernement pour la loi de finances.

Federculture a mis sur papier un ensemble de propositions visant à soutenir la production culturelle et les a envoyées au gouvernement et au Parlement, en lançant un appel : l’ensemble envisage des propositions d’allègements fiscaux et d’interventions visant à introduire des changements structurels dans le secteur. Il s’agit d’une opération que, pour la première fois, Federculture a choisi de mener sous la forme d’une campagne d’information dédiée et payante dans les principaux journaux nationaux et, en particulier, dans les publications spécialisées dans la culture.

Ces dernières semaines, les propositions ont également été envoyées au ministre de la Culture, au gouvernement et aux commissions parlementaires compétentes : les interlocuteurs, selon Federculture, ont écouté et une discussion sur le fond a été entamée. Donner de la force aux propositions, maintenant, est donc une forme de soutien à ceux qui, au Parlement et dans l’exécutif, ont montré de l’attention à ces sujets. Après avoir surmonté le moment le plus difficile de l’urgence, commente le président Andrea Cancellato, le pays tout entier travaille à la reprise. Après la guerre, il y a eu le plan Marshall, aujourd’hui le PNRR. Tout comme à l’époque, la culture peut être un moteur de développement et d’inclusion sociale. Telles sont les propositions de Federculture dans le domaine fiscal et économique".

“Que la culture constitue un facteur déterminant de la cohésion sociale, du développement et de la croissance économique est désormais une certitude partagée et confirmée à chaque occasion”, lit-on dans l’appel, “Les interventions que le législateur, le gouvernement et, en particulier, le ministre de la Culture Dario Franceschini ont préparées dans la période la plus difficile de l’urgence pandémique”. La période la plus difficile de l’urgence pandémique, qui a arrêté le secteur de la production et de la fructification culturelle plus tôt et plus longtemps que toute autre, a été importante et efficace pour éviter son effondrement. C’est pour cette raison que Federculture, l’association qui représente les principales institutions et entreprises de gestion et de production de la culture en Italie, estime que des mesures structurelles favorisant la reprise et la stabilité des activités culturelles et créatives dans notre pays sont désormais indispensables. Les propositions que nous avons soumises au gouvernement au moment où il lance une importante mesure fiscale visent à soutenir doublement l’offre et la demande, donc en faveur des entreprises mais aussi des familles ; elles représentent un paquet organique de rationalisation des instruments fiscaux et servent également à produire une croissance de l’économie à moyen terme, donc du PIB et des recettes fiscales correspondantes, contribuant ainsi à la stabilité et à la croissance de l’emploi dans un secteur qui emploie environ 840.000 personnes".

Les propositions sont résumées ci-dessous. Elles commencent par la déductibilité des dépenses culturelles: Soutenir la consommation culturelle a le mérite d’orienter les ressources là où les utilisateurs de la culture sont le plus intéressés, c’est pourquoi Federculture propose d’étendre la déductibilité prévue pour les frais médicaux et pharmaceutiques à l’achat de billets d’entrée ou d’abonnements à des musées, concerts et représentations théâtrales, cinémas, à l’achat de livres et d’œuvres audio ou vidéo, aux activités de formation et de diffusion, aux ateliers et laboratoires, et aux visites guidées.

Toujours la proposition d’une TVA à 4 %: la culture, considérée comme un bien essentiel au point que les librairies ont pu rester ouvertes même pendant le lockdown, devrait, selon Federculture, être facilitée dans sa circulation en minimisant l’impact de la TVA pour tous ses secteurs, comme c’est déjà le cas pour l’édition, et en uniformisant ainsi son régime à celui des États voisins dotés d’un système culturel évolué.

Federculture propose également un quota de 2% des travaux publics réservés à l’embellissement des bâtiments: compte tenu également du grand nombre de travaux publics envisagés par le PNRR, l’association estime qu’il est urgent de relancer la loi qui prévoit que “les administrations de l’État, les régions, les provinces, les municipalités et tous les autres organismes publics qui prévoient l’exécution de nouvelles constructions de bâtiments publics doivent affecter à leur embellissement, au moyen d’œuvres d’art, une part des dépenses totales prévues dans le projet”. La loi est en vigueur mais peu appliquée, et Federculture demande qu’elle soit pleinement mise en œuvre et adaptée. Cela ouvrirait une phase de grand mécénat artistique dans tout le pays. Pour la même raison, l’association demande le rétablissement de la règle qui attribuait 3% (loi n° 208/205) des crédits destinés aux infrastructures “aux dépenses pour la protection et les interventions en faveur du patrimoine et des activités culturelles” (ancien fonds Arcus, qui a permis pendant des années la réalisation d’importantes interventions dans le domaine culturel comme, entre autres, la construction du MAXXI à Rome).

Federculture demande ensuite uneextension de l’Art Bonus: la loi 106/2014 prévoit un crédit d’impôt de 65% pour les contributions privées à certaines catégories de sujets (institutions d’opéra et de musique, gestionnaires de biens culturels publics) mais exclut d’autres catégories, créant, selon Federculture, des différences de traitement incompréhensibles. Son élargissement ferait de l’instrument une incitation forte au financement de l’ensemble du secteur culturel (expositions, festivals, etc.) et des entités de droit privé qui gèrent leurs propres actifs bien qu’elles soient créées par des entités publiques et supervisées par elles. Enfin, Federculture demande le refinancement et le renforcement du Fonds pour la Culture: parmi les principales mesures prises par le législateur dans l’urgence figure la création du Fonds pour la Culture (divisé en deux sections pour le financement de travaux publics et d’initiatives privées) pour 100 millions d’euros dans la période biennale 2020 et 2021. Dans la loi budgétaire 2022, un refinancement pour la période biennale 2022/2023 de 20 millions pour chaque année est prévu. Selon Federculture, il est au contraire nécessaire d’assurer la continuité et d’augmenter les ressources de cet instrument, qui s’avère être d’un grand intérêt pour l’ensemble du système culturel, tant public que privé.

Image : la Pinacothèque de Brera. Photo de James O’ Mara

TVA de 4% sur la culture, déduction des dépenses culturelles, Art Bonus : Federculture fait des propositions au gouvernement
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