Après le vol du Louvre le 19 octobre, un autre vol a eu lieu dans un musée. Cette fois, c’est au tour du Musée romain de Lausanne: mardi en fin d’après-midi, deux individus se sont introduits dans le musée et ont emporté plusieurs dizaines de pièces d’or de valeur archéologique après avoir immobilisé le gardien. Le vol, qui s’est déroulé en quelques minutes mais dans une dynamique soigneusement planifiée, laisse planer l’incertitude sur le nombre exact d’objets dérobés, tandis que les auteurs du vol restent pour l’heure introuvables. L’incident a entraîné la fermeture temporaire du musée, décidée pour permettre aux enquêteurs de mener les investigations nécessaires, et les autorités suisses ont ouvert une enquête pénale pour vol à main armée et dommages à la propriété.
Selon la police municipale de Lausanne, les voleurs sont entrés dans le musée peu avant 17 heures, achetant régulièrement des billets au guichet comme des visiteurs normaux. Une entrée apparemment anodine, qui n’avait donné aucun signal d’alarme au personnel présent. La fermeture était prévue à 18 heures et le musée se vidait peu à peu. Profitant du moment où les derniers visiteurs avaient déjà quitté les salles, les deux hommes ont agi en agressant et en immobilisant le gardien, un employé suisse de 64 ans. L’homme, bien que choqué et effrayé par la violence de l’action, n’a pas subi de blessures graves et a pu répondre aux questions des enquêteurs immédiatement après l’arrivée de la police.
Les agresseurs se sont ensuite dirigés vers l’une des vitrines d’exposition, une vitrine de sécurité dédiée aux collections numismatiques. Ils ont alors forcé le système de protection et se sont emparés de plusieurs pièces d’or faisant partie de la collection archéologique du musée. La police a précisé qu’un inventaire détaillé est toujours en cours, étant donné que les biens volés ne peuvent pas être facilement catalogués sur la base des vérifications initiales et qu’ils peuvent également inclure d’autres objets dont l’absence ne se révélerait qu’après une inspection approfondie. C’est précisément la nature archéologique des biens qui rend également impossible une estimation immédiate de la valeur économique du vol, qui n’a pas été quantifiée pour l’instant. L’aspect le plus important concerne toutefois la valeur culturelle et historique des objets, qui constituent un patrimoine irremplaçable et difficilement récupérable s’ils se retrouvent sur le marché illégal ou, pire encore, s’ils sont fondus pour être transformés en matériaux.
Après la fuite des deux malfaiteurs, le gardien a réussi à déclencher l’alarme, ce qui a permis à la police d’intervenir rapidement. Cependant, les hommes, comme l’ont confirmé les autorités, avaient déjà réussi à quitter le bâtiment et à perdre leurs traces. Aucun détail n’est encore connu sur le véhicule dans lequel ils auraient pu partir, et la police n’a pas publié de descriptions physiques ou de références utiles à l’identité des suspects, probablement pour des raisons d’enquête. Les enquêteurs analysent actuellement toutes les séquences vidéo, internes et externes, qui pourraient aider à reconstituer les mouvements des deux auteurs avant et après le vol.
Les enquêteurs travaillent également sur l’hypothèse que les voleurs pourraient avoir une expérience antérieure dans des vols similaires ou des connexions avec des réseaux dédiés au trafic illégal d’artefacts archéologiques, un phénomène qui représente toujours l’un des marchés noirs les plus lucratifs et les plus opaques au monde. Il n’est pas exclu que le vol ait été commandité, étant donné le type de matériel volé et le mode d’action, destiné à minimiser le temps passé dans le musée.
La direction du Musée romain a coopéré avec les autorités pour permettre l’accès aux locaux, et mercredi, le bâtiment a été fermé au public pour permettre les expertises nécessaires. L’ouverture a été rétablie jeudi, mais le musée reste en contact étroit avec la police pour toute analyse ultérieure. L’institution a exprimé sa solidarité avec l’employé agressé et a souligné que l’incident n’a pas impliqué de visiteurs ou d’autres membres du personnel, car l’agression a eu lieu dans une plage horaire où les salles étaient vides.
Un tel vol est considéré comme rare en Suisse, pays historiquement caractérisé par un haut niveau de sécurité pour les musées et les collections publiques. Cependant, les précédents qui ont profondément marqué l’opinion publique et les institutions culturelles ne manquent pas. Parmi les épisodes rappelés par les autorités, on peut citer le vol du Musée de l’horlogerie à Genève en 2002 et celui de l’usine Audemars Piguet à la Vallée de Joux en 2010. Parmi les précédents les plus marquants, on peut également citer le vol de quatre tableaux à la Fondation Bührle à Zurich en 2008. Cette affaire a eu un impact majeur sur le monde des musées suisses et a conduit à une profonde révision des stratégies de sécurité : la collection Bührle elle-même a ensuite été transférée au Kunsthaus de Zurich, un musée équipé de systèmes de protection avancés et considéré comme l’un des plus sûrs du pays.
![]() |
| Vol au Musée Romain de Lausanne : des voleurs dérobent des dizaines de pièces d'or |
Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.