Le site archéologique de San el-Hagar, l’ancienne Tanis en Égypte, est de nouveau au centre de l’attention scientifique grâce à une récente découverte de la mission archéologique française dirigée par Frédéric Payraudeau de l’université de la Sorbonne. La découverte a eu lieu dans l’une des célèbres tombes royales, connue depuis les années 1930 pour la découverte des " Trésors de Tanis", aujourd’hui exposés au Musée égyptien du Caire. En nettoyant le sol de la chambre nord de la tombe d’Osorkon II, datant de la 22e dynastie, la mission a identifié un ensemble de 225 statuettes funéraires (ushabti) attribuées au roi Sheshonq III, l’un des souverains les plus représentatifs de la même dynastie. Les statuettes ont été trouvées dans leur contexte d’origine, immergées dans des couches de limon, à proximité d’un sarcophage en granit sans inscription, précédemment identifié mais jamais attribué avec certitude.
Le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mohammad Ismail Khaled, a qualifié cette découverte d’étape remarquable dans la recherche sur les tombes royales de Tanis, la plus importante depuis 1946. En effet, la nouvelle preuve fournit un élément crucial pour résoudre une énigme qui est restée sans réponse pendant des décennies : selon les données émergentes, le sarcophage anonyme appartient à Sheshonq III. L’attribution ouvre ainsi de nouvelles perspectives sur les pratiques funéraires de l’époque et sur la possibilité que le souverain ait été enterré dans la tombe d’Osorkon II, ou que le trousseau ait été transféré plus tard pour des raisons de sécurité. Khaled a également souligné que ce résultat est le fruit d’une collaboration continue entre la mission française et la partie égyptienne, attirant l’attention sur l’importance de poursuivre les recherches et les travaux de restauration sur un site qui continue à montrer un potentiel inépuisable pour la connaissance de la Troisième Période Intermédiaire de l’Egypte.
Selon Mohammed Abdel-Badie, directeur du département des antiquités égyptiennes, des inscriptions inédites ont également vu le jour dans le même environnement, ce qui ne manquera pas d’offrir de nouvelles perspectives sur l’évolution des sépultures royales et leur utilisation. Hesham Hussein, responsable des Antiquités de Basse-Egypte, a rappelé que la mission française travaille dans la région depuis 1929 dans le cadre d’une collaboration historique avec le Conseil suprême des Antiquités. Cette découverte s’inscrit dans la phase préparatoire d’un projet de protection de la tombe royale, qui comprend l’installation d’une structure de toit, la réduction des sels et le nettoyage des éléments architecturaux internes et externes. Le directeur de la mission , Frédéric Payraudeau, a expliqué que la prochaine phase de travail comprendra l’étude détaillée des nouvelles inscriptions et la poursuite des opérations de nettoyage dans la chambre nord de la tombe d’Osorkon II. Les activités à venir visent à clarifier davantage les circonstances du dépôt de Sheshonq III, un aspect qui reste indéterminé : il n’est pas certain que le roi ait été enterré directement dans la tombe ou que son mobilier funéraire ait été transféré plus tard pour le protéger du pillage. Les recherches se poursuivront pour apporter des réponses plus concluantes.
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| Nouvelles découvertes à Tanis (Egypte) : 225 ushabti et une énigme résolue dans la nécropole royale |
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