Résultats importants et découvertes des fouilles archéologiques du temple lombard de Cividale


Les fouilles archéologiques du Tempietto Longobardi à Cividale, l'un des principaux monuments du haut Moyen Âge en Italie, ont donné des résultats significatifs. Parmi les découvertes, on trouve les vestiges d'un bâtiment préexistant.

Les fouilles archéologiques menées à l’intérieur de l’oratoire de Santa Maria in Valle à Cividale del Friuli, plus connu sous le nom de Tempietto Longobardo, ont donné lieu à d’importants résultats et découvertes. Ces fouilles font partie d’un ensemble interdisciplinaire de projets d’analyse, de restauration et de mise en valeur du Tempietto, l’un des principaux monuments duhaut Moyen Âge en Italie. Il s’agit en effet d’un édifice lié à une commande royale et le résultat d’une phase de construction et de décoration unitaire et cohérente remontant au VIIIe siècle, époque où l’âge lombard atteint sa maturité, mêlant des éléments byzantins, orientaux et méditerranéens dans une harmonie de langages. Pendant les travaux, diverses interventions ont été réalisées, allant des fouilles archéologiques à la sécurité sismique, en passant par la consolidation structurelle et la restauration des structures en pierre, de toutes les surfaces peintes et des stucs, avec l’appui de l’administration municipale, de la Surintendance de l’archéologie, des beaux-arts et du paysage du Frioul-Vénétie Julienne, et de l’Institut central de restauration du ministère de la Culture.

Ces interventions diffèrent par leur type, leurs caractéristiques et leurs objectifs, mais sont unies par le but commun d’assurer, par la connaissance, la bonne conservation du bâtiment dans le cadre d’un projet plus large de planification de la restauration et de la valorisation de l’ensemble de Santa Maria in Valle envisagé par le plan de gestion de la Liste du patrimoine mondial de 2010 - Italia Langobardorum. Les Lombards en Italie - Les lieux de pouvoir (568-774 ap. J.-C.). Les recherches archéologiques, menées par la société Arc-Team srl sous la direction scientifique d’Angela Borzacconi pour le compte de la Soprintendenza Archeologia Belle Arti e Paesaggio FVG, première étape de la série d’interventions, se sont achevées il y a quelques semaines, permettant de vérifier et de mieux définir les caractéristiques du gisement archéologique existant.

Les fouilles ont concerné l’ensemble de la salle du Tempietto et une partie de l’abside, mettant en évidence une situation extrêmement compromise par des fouilles répétées dans le passé qui ont affecté la stratigraphie originale : des interventions qui, depuis l’époque médiévale, ont caractérisé toutes les phases d’utilisation du bâtiment, avec des abaissements répétés du niveau du sol, jusqu’aux nombreuses explorations archéologiques qui ont suivi de la fin du 19ème siècle aux années 1970. Il s’agissait donc d’une fouille très difficile en raison de la présence d’altérations importantes, qu’il a néanmoins fallu enregistrer et lire à la lumière des données scientifiques actuellement disponibles, également en relation avec les résultats des recherches récentes menées dans la zone du monastère, en vue de développer de nouvelles connaissances.

Il a ainsi été possible d’identifier des résidus de stratigraphie encore conservés qui, avec une série de datations au carbone (actuellement en cours) et l’étude des matériaux archéologiques retrouvés, pourront étayer à la fois la chronologie des phases de construction liées à l’édifice et les dynamiques de peuplement antérieures à la construction du Tempietto. En effet, il est intéressant de reconnaître certaines maçonneries liées à un bâtiment préexistant au Tempietto, déjà connues grâce à des fouilles antérieures mais jamais correctement documentées et comprises. Il s’agit de structures définissant des espaces articulés d’une certaine largeur, pavés avec des préparations de mortier épais et tenace qui semblent présupposer l’utilisation de lourdes dalles de pierre (peut-être les mêmes que celles utilisées plus tard pour le pavement du Tempietto, encore visibles aujourd’hui). Des éléments précieux qui, associés à l’opus sectile, se prêtaient à une réutilisation fréquente en relation avec l’élévation progressive des niveaux de sol utilisée pendant la vie de l’oratoire.

Nous ne savons pas à quoi se réfère cette préexistence, qui semble avoir des preuves monumentales, mais il semble raisonnable de la relier à l’ancienne Gastaldaga, siège de la classe dirigeante lombarde. Une partie de ce contexte a dû être effacée par la construction de l’extraordinaire édifice cultuel à usage de chapelle palatine érigé à l’âge mûr des Lombards, peut-être dans le cadre d’une monumentalisation générale du complexe de pouvoir, incorporé ensuite au monastère mentionné dans les sources à partir du IXe siècle. La tradition veut que ce dernier ait été fondé par Piltrude, abbesse du monastère du Sel de Povoletto, dont les restes sont liés aux reliques découvertes au XIIIe siècle lors de travaux dans le presbytère de l’oratoire de Santa Maria. Une découverte qui, en raison des fortes connotations idéologiques assumées dans cette phase de rénovation du XIIIe siècle, a renforcé de manière significative le lien de Piltrude avec la tradition de la fondation.

Enfin, la reconnaissance sous l’autel, effectuée en décembre dernier à l’issue des recherches dans la salle du Tempietto, a permis de mettre au jour une boîte en bois contenant des restes humains, déjà connus grâce à diverses reconnaissances (la dernière ayant eu lieu en 1968) et traditionnellement attribués à Piltrude elle-même. Ces restes, placés à l’origine dans un sarcophage assemblé au Moyen-Âge en réutilisant des pièces sculpturales de l’époque lombarde datant du VIIIe siècle, ont été déplacés récemment sous l’autel. Il s’agit d’une sélection de restes de squelettes appartenant à différents individus, qui sont actuellement étudiés.

Image : l’intérieur du temple lombard. Photo de Francesco Bini

Résultats importants et découvertes des fouilles archéologiques du temple lombard de Cividale
Résultats importants et découvertes des fouilles archéologiques du temple lombard de Cividale


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