Bologne, les uniformes de travail au centre du projet "Uniformes dans le travail/hors du travail".


La Fondation MAST de Bologne a ouvert ses portes à l’exposition Uniform into the work/Out of the work qui, du 25 janvier au 5 mai 2020, met en lumière le rôle des uniformes de travail.

Avec plus de 600 clichés de grands photographes internationaux, l’exposition, dont le commissaire est Urs Stahel, vise à montrer les multiples types de vêtements portés par les travailleurs dans différents contextes historiques, sociaux et professionnels. Créés pour distinguer le porteur, les uniformes montrent d’une part l’appartenance à une catégorie, à un ordre ou à un corps, sans distinction de classe ou de recensement, d’autre part ils peuvent souligner une séparation avec la communauté. Les mots italiens “uniforme” et “uniforme” évoquent à la fois l’inclusion et l’exclusion.

Le projet comprend une exposition collective sur les uniformes de travail dans les images de 44 photographes et une exposition monographique de Walead Beshty, qui rassemble des centaines de portraits d’initiés du monde de l’art rencontrés par l’artiste au cours de sa carrière, pour qui la tenue professionnelle très différenciée et individualiste respecte une sorte de code tacite d’anti-uniformité.

L’exposition présente des œuvres de photographes tels que Manuel Alvarez Bravo, Walker Evans, Arno Fischer, Irving Penn, Herb Ritts, August Sander et de photographes contemporains tels que Paola Agosti, Sonja Braas, Song Chao, Clegg & Guttmann, Hans Danuser, Barbara Davatz, Roland Fischer, Andrè Gelpke, Helga Paris, Tobias Kaspar, Herline Koelbl, Paolo Pellegrin, Timm Rautert, Oliver Sieber, Sebastião Salgado, des images provenant d’albums de collectionneurs inconnus et huit contributions vidéo de Marianne Müeller.

Le point de départ est le fait que, dans le monde entier, une distinction est encore faite entre les “cols bleus” et les “cols blancs”, deux expressions qui se sont imposées dans de nombreuses langues de la société industrialisée. Inspirée des tenues de travail, la distinction se fait entre différentes formes et catégories professionnelles puis sociales: d’une part la tunique bleue ou le bleu de travail des ouvriers d’usine, d’autre part le col blanc comme symbole de la veste de costume et du pantalon, de la chemise blanche et de la cravate de ceux qui exercent des fonctions d’administration et de gestion.

L’exposition se veut donc un voyage à travers les uniformes, afin de susciter une réflexion sur l’être et le paraître : Les uniformes de travail photographiés par Graciela Iturbide, les tabliers protagonistes des “petits métiers” (comme les appelle Irving Penn) du poissonnier et du boucher, les bleus de travail des déchargeurs de charbon du port de La Havane photographiés par Walker Evans, les vêtements des paysans dans les clichés en couleur d’Albert Tübke, les bleus de travail des ouvrières des ateliers d’assemblage de Fiat, à Turin, dans les photographies de Paola Agosti. Et encore dans les images de Barbara Davatz, les vêtements de travail des employés d’une petite usine suisse sont comparés aux uniformes des apprentis du plus grand détaillant alimentaire de Suisse (la chaîne Migros) photographiés par Marianne Müller, les cols blancs de Florian van Roekel contrastent avec les bleus de travail noirs des mineurs dans les photos du Chinois Song Chao et des ouvrières d’une usine de vêtements immortalisés par Helga Paris. Les vêtements de travail comprennent également les vêtements de protection, qui sont au centre des images du Mexicain Manuel Álvarez Bravo et de Hitoshi Tsukiji, qui s’intéresse aux gants de sécurité de Toshiba, ainsi que de Sonja Braas, Hans Danuser et Doug Menuez, qui s’intéressent aux bleus de travail. Dans les neuf portraits d’August Sander, considéré comme l’un des plus célèbres portraitistes du XXe siècle, c’est la symbiose entre la personne, la profession et le rôle social qui ressort plutôt que l’essence des individus. Le photographe se concentre en effet sur la fonction sociale plutôt qu’esthétique de la photographie, avec l’intention de construire une image fidèle de son époque.

L’exposition guide ensuite le public du vêtement de travail à l’uniforme avec les sept impressionnants portraits du soldat “Olivier” de Rineke Dijkstra, les uniformes civils de la série de Timm Rautert, les robes de moine et de nonne photographiées par Roland Fischer, et enfin les portraits d’Angela Merkel dans les neuf photographies d’Herlinde Koelbl, la célèbre artiste allemande qui a consacré un projet pluriannuel, Traces du pouvoir, à la représentation année par année de certains des principaux dirigeants politiques allemands, à partir de 1989, l’année de la chute du mur de Berlin. Sebastião Salgado immortalise également la dépouille d’un ouvrier de la Safety Boss Company, au Koweït, engagé dans des opérations d’extinction de puits de pétrole incendiés par des Irakiens en 1991, pendant la guerre du Golfe. Les œuvres d’Olivier Sieber, Andreas Gelpke, Andri Pol, Paolo Pellegrin, Herb Ritts et Weronika Gesicka illustrent la transformation progressive du vêtement de travail et de l’uniforme en style et en mode, tout comme la série Beauty lies within de Barbara Davatz, qui photographie des vendeuses de H&M en dehors de leur travail. Les photographies de broderies de Tobias Kaspar, tirées des archives d’un fabricant suisse de textiles, clôturent idéalement l’exposition. Sur de grands écrans, huit agents de sécurité en uniforme de service, protagonistes de huit vidéos de Marianne Müller, “surveillent” les visiteurs.

L’exposition est ouverte du mardi au dimanche de 10 à 19 heures et l’entrée est gratuite. Pour plus d’informations, visitez le site officiel de la Fondation MAST.

Sur la photo, l’un des travailleurs représenté par Herb Ritts.

Bologne, les uniformes de travail au centre du projet
Bologne, les uniformes de travail au centre du projet "Uniformes dans le travail/hors du travail".


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