Eden sans virus humain" : le projet de Giacomo Borzoni à Forte dei Marmi


Deux jours d'événements à Forte dei Marmi avec le projet multidisciplinaire de Giacomo Borzoni, qui met en scène une réflexion sur l'autodestruction humaine à travers la peinture, l'art vidéo, la musique et les mots.

Une réflexion visuelle et conceptuelle sur la condition humaine contemporaine, sur les dérives de la société et sur la perte irréversible de l’harmonie originelle : tel est le cœur thématique d’Eden | No Human Virus, le nouveau projet artistique de Giacomo Borzoni, qui sera présenté les 9 et 10 août 2025 dans la Sala dell’Associazione Mutuo Soccorso à Forte dei Marmi. Organisée par Joh Capozzolo, l’initiative est divisée en deux moments distincts : une soirée inaugurale sur invitation et une ouverture au public le lendemain, qui se présente comme une expérience entre peinture, musique, vidéo et discours.

Peintre apuanais, Borzoni aborde avec cette œuvre l’une de ses explorations les plus complexes et les plus stratifiées, développée selon un parcours pluridisciplinaire. L’exposition, présentée comme une expérience multisensorielle, étudie la rupture de l’équilibre originel et confronte l’idée d’une humanité qui, loin d’être la gardienne de la création, s’est transformée en un virus capable de menacer l’ensemble de l’écosystème. L’Eden évoqué dans le titre devient alors le symbole d’une condition perdue, non seulement naturelle mais aussi spirituelle, tandis que la peinture devient un acte de dénonciation et, en même temps, une tentative de réconciliation.

Giacomo Borzoni, Au pâturage (2021 ; huile sur toile, 100 x 150 cm)
Giacomo Borzoni, Al pascolo balneando (2021 ; huile sur toile, 100 x 150 cm)

Pour Borzoni, chaque œuvre est le résultat d’une urgence intérieure, d’un besoin expressif qui prend forme dans des images brutes, dominées par des tensions chromatiques et une grammaire visuelle qui oscille entre le symbolisme, l’éloignement et un usage calibré de l’oxymore. L’artiste refuse toute lecture explicite, préférant s’appuyer sur un code complexe, fait de décors ambigus, de figures énigmatiques et de contrastes visuels. Son intention, plutôt que de transmettre un message direct, est de solliciter le regard du spectateur, de l’éduquer à saisir les ambiguïtés de la réalité, d’ouvrir une possibilité de réflexion par le paradoxe.

La soirée d’ouverture du 9 août, réservée aux journalistes, critiques d’art, opérateurs culturels, galeristes et étudiants de l’Académie des Beaux-Arts de Carrare, débutera à 18h30. Le programme prévoit une série d’interventions et de moments performatifs qui offriront une lecture plurielle de l’œuvre de Borzoni. La journaliste et vulgarisatrice culturelle Ilaria Guidantoni introduira la soirée, qui se poursuivra par la projection en avant-première du clip vidéo Eden | No Human Virus, réalisé par Joh Capozzolo, artiste multimédia et commissaire du contenu audiovisuel de l’événement. La vidéo sera accompagnée d’une musique originale qui contribuera à amplifier l’impact émotionnel du projet.

Giacomo Borzoni, Rarement tu es requin souvent thon (2021 ; huile sur toile, 100 x 150 cm)
Giacomo Borzoni, Rarely are you shark often tuna (2021 ; huile sur toile, 100 x 150 cm)

L’un des moments centraux sera la conversation entre Borzoni et Ilaria Guidantoni, qui se déroulera dans une atmosphère performative, enrichie par des bandes sonores en direct et la projection d’aphorismes sélectionnés, soulignant le lien entre le mot et l’image qui traverse l’ensemble de l’initiative. Ensuite, l’historienne de l’art Alessia Bertelli présentera son texte critique, offrant une analyse structurée de l’œuvre de l’artiste et du projet d’exposition. La visite se terminera par un itinéraire narratif à travers les toiles de Borzoni, qui culminera avec le dévoilement de l’œuvre-manifeste intitulée Eden. L’événement du 9 août se terminera par un moment de convivialité et la possibilité de visiter librement l’exposition. Le lendemain, dimanche 10 août, l’espace d’exposition sera ouvert au public de 10 heures à 20 heures, ce qui permettra aux visiteurs d’explorer les œuvres et le contenu du projet en toute autonomie.

“Une vie consacrée à l’art et l’art comme fondement de la vie, une urgence expressive comme panacée pour toutes les blessures”, déclare Alessia Bertelli. “Pour Giacomo Borzoni, chaque œuvre est comme un fils ou une fille, méditée et mise au monde avec tout son être. Aucun détail n’est laissé au hasard, aucun centimètre de la toile n’est réalisé sans la pleine conscience de ce qu’il veut communiquer. À travers son œuvre, Giacomo Borzoni nous donne une clé de lecture très personnelle de la réalité contemporaine, en essayant d’éduquer le spectateur à approfondir son regard sur celle-ci jusqu’à en démasquer les contradictions internes. La pensée du maître devient art et l’art devient un message universel dans une dialectique constante entre le ”je“ et le ”nous“. Le code de communication adopté par l’artiste est multiple et jamais explicite, les images deviennent symbole, métaphore, analogie, tandis que les couleurs deviennent oxymore. Des situations, des personnages, des éléments aliénants et décontextualisés sont présentés à travers un kaléidoscope chromatique qui percute et déstabilise au premier coup d’œil. C’est dans l’oxymore que se trouve la clé d’interprétation de l’œuvre et de la pensée du maître : la flamme de l’espoir éclaire les couleurs d’un avenir meilleur. L’œuvre du maître est donc une lecture désenchantée de la réalité contemporaine qui recèle en elle l’espoir d’une rédemption”.

Giacomo Borzoni, Tour de Babel (2025 ; huile sur toile, 100 x 100 cm)
Giacomo Borzoni, Tour de Babel (2025 ; huile sur toile, 100 x 100 cm)

Eden | No Human Virus se présente donc comme un projet articulé, construit sur la collaboration de différentes compétences professionnelles, mais unifié par une vision cohérente. Le choix de Forte dei Marmi et de la Sala dell’Associazione Mutuo Soccorso n’est pas fortuit : l’espace, chargé de mémoire historique et sociale, offre un cadre idéal pour un projet qui questionne le sens de la communauté et la responsabilité individuelle vis-à-vis de l’environnement et de la coexistence civile.

Eden sans virus humain
Eden sans virus humain" : le projet de Giacomo Borzoni à Forte dei Marmi


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