Le mariage mystique de Sainte Catherine par Innocenzo da Imola est exposé à Senigallia jusqu'au 31 décembre.


L’exposition Le nozze mistiche di Santa Caterina (Les noces mystiques de Sainte Catherine) se poursuit à Senigallia, au Palazzo Mastai - Casa Museo Pio IX, consacrée à la restauration du précieux panneau de la Renaissance attribué à Innocenzo da Imola (Innocenzo Francucci, Imola, vers 1490 - Bologne, vers 1543).

Restauré par l’Institut de restauration des Marches à l’Académie des beaux-arts de Macerata, sous la direction de la Surintendance, cet important panneau du début du XVIe siècle, attribuable à Innocenzo Francucci dit Innocenzo da Imola, représente l’un des thèmes les plus fascinants abordés par les peintres de l’époque : les noces mystiques de sainte Catherine. L’élégance composée de l’œuvre, ainsi que la douceur et l’extrême capacité de représentation, en particulier des splendides visages, ont conduit les spécialistes à la classer parmi les œuvres produites dans l’atelier florissant de l’artiste émilien autour des années 1630. Après une première expérience dans l’atelier d’orfèvrerie de son père, Innocenzo da Imola se rend à Bologne en 1508, où il s’initie à l’art de la peinture en rejoignant l’atelier de Francesco Francia. En 1510, comme en témoigne Vasari, il s’installe à Florence où il travaille sous la direction de Mariotto Albertinelli. Le classicisme initial qu’il hérite de Francia est donc renforcé pendant son séjour à Florence et mûri par sa connaissance des œuvres de Raphaël: il en résulte un renforcement de l’agencement compositionnel et une maîtrise dans le rendu des figures, dont témoigne ce tableau, solidement ancré dans l’évidence volumétrique, et dont les traits de caractère sont d’une rare beauté.

L’artiste réussit à marier parfaitement les souvenirs bolonais et les influences florentines, atteignant une telle maturité artistique qu’il insuffle à la composition un sentiment d’harmonie stylistique intense dont on ne peut se détacher. Cette habileté est particulièrement évidente dans la puissance expressive des portraits de tous les personnages, exécutés avec une extrême pureté, douceur et même attention aux détails. Le geste de l’Enfant Jésus posant délicatement l’anneau au doigt de la martyre Catherine d’Alexandrie, avec une grâce qui inspire un sentiment immédiat de dévotion affectueuse. Dans le tableau du Palazzo Mastai, la scène est complétée par un saint Joseph austère, au regard détaché, et un jeune saint Jean, qui semble au contraire très impliqué dans l’événement, jouant le rôle d’intermédiaire entre nous, spectateurs, et la scène sacrée. Une table très énigmatique, celle de la maison-musée de Senigallia, où les personnages pourraient peut-être faire allusion aux premiers Mastai venus dans la ville de Misena.

L’exposition restera ouverte jusqu’au 31 décembre 2018. L’entrée est gratuite et pour toutes les informations, visitez le site web du diocèse de Senigallia.

Le mariage mystique de Sainte Catherine par Innocenzo da Imola est exposé à Senigallia jusqu'au 31 décembre.
Le mariage mystique de Sainte Catherine par Innocenzo da Imola est exposé à Senigallia jusqu'au 31 décembre.


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