Les œuvres de Davide Rivalta à la XXIIe Triennale avec l'exposition "Animalia/Umbracula".


La Surintendance de Milan participe également à la XXIIe Triennale, avec l'exposition "Animalia/Umbracula" de Davide Rivalta.

La Soprintendenza Archeologia Belle Arti e Paesaggio di Milano participe aux thèmes de la XXIIe Exposition internationale de la Triennale de Milan 2019 avec une installation Animalia/Umbracula présentant des sculptures animales de Davide Rivalta (Bologne, 1974), l’un des sculpteurs italiens contemporains les plus appréciés : un Rhinocéros en aluminium et trois Buffles en bronze placés dans le jardin près de l’entrée du Palazzo della Triennale à Viale Alemagna 6.

Lors de la précédente édition de la Triennale (la 21e) en 2016, la Soprintendenza avait participé avec le pavillon Umbracula, conçu par l’architecte Attilio Stocchi, une sorte de pergola perforée inspirée de la Sala delle Asse à Castello, mais de forme elliptique. À l’époque, l’Ombracula avait accueilli les sculptures des deux Sauveurs de Fausto Melotti, une édition moderne des Sauveurs d’Athènes, et des écrans à l’intérieur du pavillon avaient projeté des images sur le thème de l’homme - de l’architecture - de la sculpture.Un logos anthropocentrique, mais bicentrique, dialectique (les Sauveurs étaient deux et se tournaient le dos) était évident, en accord avec l’Ellipse du pavillon avec deux centres, les feux de l’ellipse, dans un dialogue philosophique sur le devenir de l’architecture.

Ce but était partiel, l’idée était en effet de consacrer une deuxième étape aux animaux, à l’autre monde avec un autre regard, précisément pour mettre en évidence la partialité de la vision anthropocentrique congénitale à la pensée occidentale. L’occasion propice s’est présentée avec la 22e Triennale sur le thème Broken Nature.

De même que Broken Nature “étudie l’état des liens qui unissent l’homme à l’environnement naturel, dont certains ont été compromis au cours de l’histoire”, Animalia redécouvre les animaux de la ville, ceux que l’on ne remarque pas (sculptés sur les façades et ornant les places et les rues). Les étudiants du Liceo Artistico di Brera, guidés par leurs professeurs, se sont lancés dans cette chasse au trésor à la recherche de la faune de pierre de Milan.

A l’intérieur du pavillon de l’Ombracula, les quatre écrans logés dans les piliers diffusent les images, photographiées par les étudiants lors de leurs patrouilles dans la ville, des animaux sculptés dans les bâtiments, les églises, les jardins de la ville, pour découvrir que les animaux chassés de la ville reviennent sous forme de pierre, une invasion dont nous n’avons pas conscience, une présence à redécouvrir comme dans une chasse au trésor.

Et bien sûr, le sculpteur Davide Rivalta, qui privilégie les animaux dans sa production, participe exceptionnellement à Animalia/Umbracula: gorilles, lions, buffles, chevaux, léopards, aigles, les sculptures de son bestiaire personnel contemporain. Animalia à Milan à la XXIIe Triennale se prépare à une invasion pacifique : comme mentionné ci-dessus, un Rhinocéros en aluminium et trois Buffles en bronze de Davide Rivalta s’approchent de l’entrée, arrivant du Parco Sempione. Ce sont de grands animaux sculptés et expressifs qui traversent les orbites de l’Ombracula, un peu intrigués, un peu indifférents, pour se détourner et passer à autre chose.

Le Rhinocéros grandeur nature est en relation directe avec le pavillon d’Ombracula vers lequel il est tourné, en traversant l’orbite métallique dessinée dans la pelouse. Les trois Buffles grandeur nature traversent l’espace Umbracula et vont au-delà en direction de la Triennale, marquant ainsi une arrivée, un retour de l’animal. Ils suivent une trajectoire autonome mais ne sont pas indifférents à la rencontre avec le Rhinocéros. Leur représentation et leur présentation ont pour effet de déséquilibrer la gravitation anthropocentrique - l’homme est la mesure de toute chose - et de provoquer l’émergence épiphanique d’une altérité, non pas tant oppositionnelle que pacificatrice.

Davide Rivalta(Bologne, 1974) est un artiste doux, dont l’œuvre n’est jamais envahissante et cherche toujours à se rattacher au contexte dans lequel elle s’inscrit de manière temporaire ou permanente. Jamais un embellissement ou une décoration, jamais une illustration ou une allégorie par rapport à l’environnement qui l’accueille, son travail se présente comme une forme de dialogue avec ce qui l’entoure en termes de pratique et d’expérience à la fois culturelle et historique. Les techniques préférées de Davide Rivalta depuis ses débuts sont la sculpture et le dessin mural au graphite, des moyens primaires qui remontent à l’origine de l’art lui-même en tant que prérogative exclusive de l’espèce humaine. Ses sujets ont toujours été les animaux, saisis dans leur spécificité en tant qu’espèces et individus, et donc différents de l’homme.

Pour plus d’informations, visitez le site www.architettonicimilano.lombardia.beniculturali.it

Source : communiqué de presse

Les œuvres de Davide Rivalta à la XXIIe Triennale avec l'exposition
Les œuvres de Davide Rivalta à la XXIIe Triennale avec l'exposition "Animalia/Umbracula".


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