Pour Maria Lai, une rétrospective à Ulassai, sa ville natale, à l'occasion du centenaire de sa naissance.


Du 25 avril au 9 juin 2019, la station d'art Ulassai accueille l'exposition " Maria Lai. Pain quotidien" consacrée à Maria Lai à l'occasion du centenaire de sa naissance.

La Fondation Stazione dell’Arte, en collaboration avec lesArchives Maria Lai et avec le soutien de la municipalité d’Ulassai, de la Région autonome de Sardaigne et de la Fondazione di Sardegna, accueille l’exposition Maria Lai. Pane quotidiano (Pain quotidien) programmée du 25 avril au 9 juin 2019 dans les espaces, entièrement rénovés pour l’occasion, de la Stazione dell’Arte à Ulassai (Nuoro).

L’exposition, organisée par Davide Mariani, s’inscrit dans le cadre des célébrations du centenaire de la naissance de Maria Lai (Ulassai, 1919 - Cardedu, 2013) et vise à retracer les moments les plus significatifs de sa production liés au thème de la panification, tant d’un point de vue matériel que d’un point de vue plus symbolique et allusif, c’est-à-dire en tant que métaphore de l’art et de la vie.

Pour l’artiste, la fabrication du pain constitue une suggestion continue et est présente tout au long de son parcours créatif depuis ses débuts : “J’ai assisté à ma première académie avec les femmes qui fabriquaient le pain chez moi. C’était magnifique”, déclare Maria Lai en repensant à ces moments de partage de connaissances intangibles qui marqueront tant sa poétique dans les années à venir. Ces gestes se transformeront en effet en visions mythiques caractérisées par une profonde ritualité et un sens aigu du mystère : “chaque portion de pâte se transforme de manière imprévisible, comme si elle suivait sa propre loi interne de la matière. C’est cette transformation qui a été la grande fascination du pain”.

L’exposition, qui présente plus de trente œuvres, dont beaucoup n’ont jamais été exposées auparavant, vise donc à fournir, pour la première fois, un large aperçu de l’imagination de l’artiste en ce qui concerne le pain, en commençant par ses premiers dessins, réalisés dès le milieu des années 1940 et exposés par la suite lors de sa première exposition personnelle à Rome, à la Galleria dell’ Obelisco (1957), jusqu’à la première exposition de l’artiste à Rome, à la Galleria dell’ Obelisco. Obelisco (1957), aux résultats extraordinaires présentés en 1977 à la Galleria del Brandale de Savone dans l’exposition I pani di Maria Lai, organisée par Mirella Bentivoglio, puis aux œuvres d’art public et aux installations des années 1990 et 2000, telles que La strada del rito, une intervention environnementale réalisée en 1992 à Ulassai sur le thème de la multiplication des pains et des poissons, l’installation d’une série de pains en céramique, la création de l’œuvre d’art de l’artiste et la réalisation d’une œuvre d’art de l’art de la table, la création d’une œuvre d’art de la table.l’installation d’une série de pains en céramique (1999) dans un ancien four désaffecté à Castelnuovo di Farfa, et Invitation à la table (2004), une œuvre réalisée à l’occasion de l’exposition Pitti Immagine Casa à Florence, dans laquelle des pains en terre cuite et des livres sont disposés sur une table somptueuse, comme pour suggérer que “toute œuvre d’art doit devenir un pain à offrir à une table commune”.

Les œuvres exposées sont idéalement encadrées par une série de clichés réalisés par des photographes qui ont été proches de l’artiste à divers titres, comme son neveu Virgilio Lai, dont l’engagement en tant que photojournaliste est attesté par une fascinante production sur le sujet, Paola P. Lai, dont le travail de photographe est également présenté dans l’exposition.Paola Pusceddu, qui a réalisé dans la maison de Maria Lai un reportage qui montre, entre autres, les femmes d’Ulassai en train de façonner le pain de fête, et Marianne Sin-Pfältzer, son amie et infatigable suiveuse, qui est venue en Sardaigne au milieu des années 50 et a documenté avec une rare sensibilité la dimension quotidienne du travail artisanal sur l’île.

L’exposition se termine par la projection d’une vidéo, créée par le réalisateur multimédia Francesco Casu, qui montre Maria Lai en train de lire Cuore mio de Salvatore Cambosu(Miele Amaro, Vallecchi editore, Florence, 1954). L’histoire a pour protagoniste Maria Pietra, une boulangère, qui accepte de se transformer en pierre pour arracher son enfant à la mort. Le conte de Cambosu, qui sera utilisé à plusieurs reprises par l’artiste pour l’exécution de certaines de ses œuvres les plus significatives, comme la sculpture en terre cuite patinée et émaillée Maria Pietra (1993, collection Stazione dell’Arte), se prête bien à la réflexion sur l’art que Maria Lai clarifie dans La pietra e la paura(Arte Duchamp, Cagliari, 2006). Ici, l’artiste, à travers un dialogue avec Federica Di Castro, retrace les images métaphoriques suggérées par la narration selon lesquelles Maria Pietra représente l’artiste, la “peur” est la créativité, la “pierre” est l’art, l’“enfant” est le malaise du monde et les “animaux de la forêt” sont des jeux pour les enfants et des œuvres d’art pour les adultes.

L’exposition ajoute un nouvel élément thématique à la connaissance de l’œuvre de Maria Lai et élargit l’offre d’exposition de l’Art Station, qui a récemment réaménagé les salles du corps principal du musée avec un parcours d’exposition inédit de la collection permanente, intitulé Sguardo Opera Pensiero (Regard, Travail, Pensée), dont l’intention est de fournir des clés d’interprétation et de compréhension de l’expérience esthétique contemporaine.

Pour toute information, vous pouvez appeler le +39 0782 787055, envoyer un courriel à info@stazionedellarte.it ou visiter le site officiel d’ Art Station.

Source : communiqué de presse

Pour Maria Lai, une rétrospective à Ulassai, sa ville natale, à l'occasion du centenaire de sa naissance.
Pour Maria Lai, une rétrospective à Ulassai, sa ville natale, à l'occasion du centenaire de sa naissance.


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