Ferrara, Palazzo dei Diamanti rouvre en février 2023, avec une exposition sur la Renaissance ferraraise.


Après près de deux ans de fermeture pour travaux de restauration et de réaménagement, le Palazzo dei Diamanti, fermé au public depuis avril 2021, rouvrira ses portes à Ferrare en février 2023, et ce avec une grande exposition consacrée à la Renaissance ferraraise.

Le Palazzo Diamanti de Ferrare, fermé depuis avril 2021, rouvrira ses portes au public en février 2023, après presque deux ans de fermeture pour restauration, et ce avec une grande exposition sur la Renaissance à Ferrare. En effet, l’exposition Renaissance à Ferrare ouvrira ses portes le 18 février. Ercole de’ Roberti e Lorenzo Costa, dédiée à Ercole de’ Roberti et Lorenzo Costa, deux des plus grands noms de la Renaissance à Ferrare. L’exposition constitue la première étape d’un projet plus vaste et plus ambitieux intitulé Renaissance à Ferrare 1471-1598, de Borso à Alphonse II d’Este, qui étudiera les événements historiques et artistiques de la période comprise entre l’élévation de la ville au rang de duché et son passage de la dynastie des Este au contrôle direct de l’État pontifical. Les autres parties de l’itinéraire, qui est idéalement lié à l’exposition Cosmè Tura et Francesco del Cossa. L’arte a Ferrara nell’età di Borso d’Este, qui s’est tenue au Palazzo dei Diamanti en 2007, sera consacrée aux grands protagonistes de cette saison: Mazzolino et Ortolano, Dosso et Garofalo, Girolamo da Carpi et Bastianino.

L’exposition présentera plus d’une centaine d’œuvres provenant de musées et de collections du monde entier, pour découvrir (ou redécouvrir) l’art de deux grands interprètes de la Renaissance italienne: Ercole de’ Roberti et Lorenzo Costa. Doté d’un incroyable talent de composition, extraordinaire de qualité et d’expressivité émotionnelle, Ercole de’ Roberti (Ferrare, c. 1450 - 1496) est l’héritier de l’Atelier de Ferrare, le plus jeune et le plus intelligent de ceux qui participent au climat culturel du Palais Schifanoia, dans les dernières années du règne de Borso, qui reçoit alors le titre de duc (1471). Il travailla à plusieurs reprises à Bologne, où il laissa une profonde impression, mais c’est sans aucun doute à Ferrare qu’il trouva l’environnement le plus approprié pour s’exprimer durant la dernière décennie de sa vie, passée au service de la cour. C’est plutôt Lorenzo Costa (Ferrare, 1460 - Mantoue, 1535), de dix ans son cadet, qui reprit son héritage et poursuivit son style dans ses premières œuvres. Mais au cours d’un long séjour à Bologne, sa peinture évolue vers une plus grande douceur, un classicisme calme et détendu. Le monde changeait, Léonard de Vinci et le Pérugin imposaient une nouvelle “manière”, que Costa comprit immédiatement et dont il fut l’un des principaux interprètes, même après s’être installé à Mantoue, à la cour des Gonzague.

Le visiteur pourra suivre la carrière d’Ercole à travers plus de vingt œuvres (de loin le plus grand nombre jamais réuni), de ses débuts à sa maturité. Parmi les œuvres de jeunesse figurent les compartiments du polyptyque Griffoni, exécuté aux côtés de Francesco del Cossa, et les lumineux portraits de Giovanni II et Ginevra Bentivoglio arrivant de Washington, une commande qui confirme le prestige atteint dans la ville voisine de Bologne. Les salles consacrées aux dernières années d’Ercole, qui, après son retour dans sa patrie, devint peintre de la cour des Este, s’enrichiront de quatre tableaux d’un rare raffinement, grâce au prêt exceptionnel accordé par la National Gallery de Londres: outre le diptyque ayant appartenu à la duchesse Eleonora d’Aragon, la Collection de la Manne et l’Institution de l’Eucharistie arriveront, peut-être d’une église de Ferrare. Du Kimbell Art Museum de Forth Worth provient le panneau avec Portia et Brutus , qui sera réuni avec le compagnon avec Lucrèce, Brutus et Collatinus de la Galleria Estense de Modène.

Non moins riche est la sélection d’œuvres de Costa, qui commence dès sa première période, au cours de laquelle le peintre s’engage dans une confrontation fructueuse avec Hercule, comme en témoignent les Histoires des Argonautes réunies ici pour la première fois. Cette phase, qui passe par des chefs-d’œuvre comme la Nativité du musée des Beaux-Arts de Lyon, trouve son aboutissement et sa synthèse dans une succession serrée d’extraordinaires retables des années 1590. Une Sainte Famille sereine du Musée de Tolède en Ohio sera exposée pour illustrer la Costa plus classique et calme ; tandis que pour documenter la période mantouane, jusqu’ici moins fréquentée par les études, il y aura la Sainte Véronique du Louvre, le Portrait d’un Cardinal du Minneapolis Institute of Art, jusqu’à la dernière œuvre connue, la Madone et les Saints de l’église de Sant’Andrea à Mantoue, datée de 1525.

Les deux protagonistes seront entourés de nobles maîtres et de compagnons de route contemporains: Mantegna, Cosmè Tura, Nicolò dell’Arca et Marco Zoppo constitueront le point de départ, tandis qu’Antonio da Crevalcore, Guido Mazzoni, Boccaccio Boccaccino, Francesco Francia et Perugino offriront une plate-forme de dialogue tout au long du parcours de l’exposition. L’exposition aura son prologue idéal au Palazzo Schifanoia, où le jeune Ercole de’ Roberti a fait ses débuts au Salone dei Mesi, en peignant le mois de septembre.

Ferrara, Palazzo dei Diamanti rouvre en février 2023, avec une exposition sur la Renaissance ferraraise.
Ferrara, Palazzo dei Diamanti rouvre en février 2023, avec une exposition sur la Renaissance ferraraise.


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