Avec 216 voix pour, 126 contre et 3 abstentions, la Chambre des députés a approuvé la loi de finances 2026 lors de sa séance du mardi 30 décembre 2025. Voici, en détail, les principales mesures pour la culture et le tourisme contenues dans le “Budget de l’État pour l’exercice 2026 et budget pluriannuel pour la période triennale 2026-2028”.
Le paragraphe 263 stipule que le ministère de la culture peut conférer un poste de direction générale et un poste de direction non générale au-delà du pourcentage prévu à l’article 19, paragraphe 6, du décret législatif n° 165 du 30 mars 2001. Les nominations visées au présent paragraphe sont effectuées en fonction des ressources financières disponibles et dans les limites des pouvoirs de recrutement prévus par la législation en vigueur.
À partir du 1er janvier 2026, les dépenses découlant du fonctionnement de l’Autorité de garantie des communications seront couvertes par une contribution annuelle de nature fiscale, à verser avant le 31 mars de chaque année, d’un montant de 2 pour mille des recettes, telles que définies conformément à l’alinéa 66-bis, troisième phrase, découlant des activités suivantes (a) la fourniture, la gestion et la mise à disposition de réseaux de communications électroniques et d’infrastructures numériques, ainsi que les activités d’opérateur de réseau, y compris la télévision, et la fourniture de services de communications électroniques, y compris les services interactifs associés ou les services d’accès conditionnel et l’utilisation, y compris indirecte, de ressources de numérotation, conformément au décret législatif n° 259 ; b) la fourniture de services postaux, y compris les services d’accès conditionnel, conformément au décret législatif n° 259 259 ; b) la fourniture de services postaux couverts par des licences individuelles et des autorisations générales, y compris les services de courrier express et les services de livraison de colis, conformément au décret législatif n 261 du 22 juillet 1999 ; c) la fourniture de services de médias audiovisuels et radiophoniques, de radiodiffusion, ainsi que de services de plateformes de partage de vidéos et de contenus, la création, la production ou l’organisation de contenus sur des plateformes de partage de vidéos, la production ou la distribution de programmes audiovisuels et radiophoniques, y compris les formats, ainsi que d’œuvres cinématographiques et musicales. d’œuvres cinématographiques et musicales, les activités de publicité et de parrainage réalisées, y compris en ligne, directement ou par l’intermédiaire de concessionnaires publicitaires, conformément au décret législatif n. 208, et du décret législatif n° 177 du 8 novembre 2021 ; d) l’édition, y compris l’édition électronique, et la fourniture de services de la société de l’information permettant l’utilisation en ligne de publications à caractère journalistique, ainsi que l’agence de presse, le suivi des médias et la revue de presse, en vertu du décret législatif n° 177 du 8 novembre 2021. 177 ; e) la fourniture de services numériques, y compris par le biais de sites de commerce électronique, ainsi que la fourniture de services intermédiaires visés à l’article 3, points g), i) et j), du règlement (UE) 2022/2065 du Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 (paragraphe 273).
Afin de mener à bien les activités d’étude, de recherche et de promotion culturelle sur le thème de l’élargissement de l’Union européenne et de la défense des valeurs européennes ainsi que pour l’activation des écoles de libéralisme dans les républiques balkaniques, une contribution de 300 000 € pour chacune des années 2026 et 2027 est accordée à l’Observatoire de l’Europe du Sud-Est, établi auprès de la Fondation Luigi Einaudi à Rome (Paragraphe 501).
Afin de renforcer les intérêts italiens à l’étranger et de valoriser les interventions en faveur des Italiens dans le monde, les ressources destinées à la promotion de la langue et de la culture italiennes à l’étranger sont augmentées de 500 000 euros par an pour chacune des années 2026 et 2027, avec une référence particulière au soutien des institutions gérant des cours de langue et de culture italiennes à l’étranger ; de 1,5 million d’euros par an pour chacune des années 2026 et 2027 les ressources destinées au soutien des écoles paritaires à l’étranger, notamment par l’octroi de bourses aux jeunes étudiants de nationalité italienne ou descendants de citoyens italiens ; de 500 000 euros par an pour chacune des années 2026 et 2027 les ressources destinées au soutien du réseau des consuls honoraires ; de 500 000 euros pour l’année 2026 les ressources destinées au Conseil général des Italiens à l’étranger (alinéa 511).
Dans le budget du ministère de l’intérieur, il est créé un fonds doté de 20 millions d’euros par an à partir de 2026, à répartir entre les communes identifiées par le décret visé à la deuxième phrase, pour le versement de subventions à allouer directement aux ménages dont l’indicateur de situation économique équivalente (ISEE) ne dépasse pas 30.000 pour l’achat de livres scolaires, y compris numériques, indiqués dans les listes d’adoption, destinés à l’école secondaire, à condition qu’ils n’aient pas bénéficié d’autres formes de soutien pour le même objectif. Un décret du ministre de l’intérieur, en accord avec le ministre de l’éducation et du mérite et le ministre de l’économie et des finances, établit les méthodes et les critères d’attribution du fonds, ainsi que les procédures de rapport et de contrôle de l’utilisation des ressources correspondantes (paragraphe 518).
Pour l’année 2026, le ministère de l’éducation et du mérite accorde une contribution allant jusqu’à 1 500 euros par élève fréquentant une école secondaire ou les deux premières années d’une école secondaire, aux familles dont l’indicateur de la situation économique équivalente (ISEE) ne dépasse pas 30 000 euros, à condition que le montant de la contribution soit déterminé selon des tranches inversement proportionnelles à la valeur de l’ISEE et, en tout état de cause, dans les limites des dépenses autorisées en vertu de la deuxième phrase. À ces fins, une dépense de 20 millions d’euros est autorisée pour l’année 2026. Un décret du ministre de l’éducation et du mérite, à adopter en accord avec le ministre de l’économie et des finances, établira les modalités d’application et identifiera les limites de la contribution à reconnaître aux familles, en tenant compte des sommes reconnues aux mêmes fins par les régions (alinéa 519).
Afin de favoriser le dialogue interculturel entre les étudiants et les professeurs d’université, y compris en ce qui concerne les différents points de vue culturels, politiques et religieux, en promouvant une culture de confrontation, de respect et de tolérance mutuelle, ainsi que pour contrer les formes d’opposition, d’intolérance et d’expression de la haine, y compris celles qui peuvent être qualifiées d’antisémitisme, un “Fonds pour la promotion du dialogue” est créé au ministère des universités et de la recherche, avec une dotation de 150 000 euros pour l’année 2026 (alinéa 53).000 pour 2026 (paragraphe 536).
Le Fonds unique pour le pluralisme et l’innovation numérique de l’information et de l’édition, visé à l’article 1, alinéa 1 de la loi n° 198 du 26 octobre 2026, est refinancé à hauteur de 60 millions d’euros pour l’année 2026, à affecter aux différentes finalités relevant de la compétence de la Présidence du Conseil des ministres.
Les paragraphes 538-543 réglementent le nouveau Bonus Valore Cultura, qui remplacera la Carte Culture Jeunesse et la Carte Mérite. À partir de 2027, un bonus électronique appelé “Bonus Valore Cultura” est en effet attribué, l’année suivant celle de l’obtention du diplôme de fin d’études secondaires, aux personnes qui, à partir de 2026, ont obtenu, au plus tard le jour de leur dix-neuvième anniversaire, leur diplôme de fin d’études secondaires supérieures ou l’équivalent. Le Bonus Valore Cultura consiste en un crédit qui peut être utilisé dans l’année qui suit l’année d’obtention du diplôme pour permettre l’achat de billets pour des représentations théâtrales et cinématographiques et des spectacles vivants, de livres, d’abonnements à des journaux et périodiques, y compris en format numérique, de musique enregistrée, d’instruments de musique, de produits d’édition audiovisuelle, de billets d’entrée pour des musées, des expositions et des événements culturels, des monuments, des galeries, des sites archéologiques et des parcs naturels, ainsi que pour soutenir les coûts des cours de musique, de théâtre, de danse ou de langues étrangères. Le Bonus Valore Cultura est accordé dans la limite d’un plafond de dépenses de 180 millions d’euros par an à partir de 2027. Les montants alloués au titre du Bonus Valore Cultura ne constituent pas un revenu imposable pour le bénéficiaire et ne sont pas pris en compte dans la valeur de l’indicateur de situation économique équivalente (ISEE). Un décret non réglementaire du ministre de la culture, en accord avec le ministre de l’économie et des finances, le ministre des sports et de la jeunesse et le ministre de l’éducation et du mérite, à adopter avant le 30 novembre 2026, définit les montants nominaux à allouer, dans la limite de l’allocation visée à l’alinéa 540, ainsi que les critères et les modalités d’attribution et d’utilisation du Bonus Valore Cultura. Le ministère de la culture surveille le bon fonctionnement du Bonus Valore Cultura et, en cas d’utilisation abusive ou de violation des dispositions d’application, il peut le désactiver, le retirer de la liste des établissements, entreprises ou établissements commerciaux accrédités, lui refuser un crédit ou récupérer les sommes indûment perçues ou éventuellement utilisées pour des dépenses inéligibles, ainsi que les fonds de l’État et les fonds de l’État. à titre conservatoire, la suspension du versement de l’accréditation ou, en cas de comportement plus grave ou répété, la suspension de la liste des entités accréditées.
Pour la réalisation du programme d’interventions de la ville de Matera désignée “Capitale méditerranéenne de la culture et du dialogue 2026”, la dépense de 4 millions d’euros pour l’année 2026 est autorisée. Par un ou plusieurs décrets du ministre de la Culture, après avoir entendu le maire de Matera, dans un délai de soixante jours à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi, les modalités de mise en œuvre des dispositions énoncées dans le présent paragraphe ainsi que les interventions prévues dans la première période seront identifiées (paragraphe 550).
Afin d’assurer un instrument de soutien structurel aux musées et lieux de culture non étatiques, en particulier pour couvrir les besoins de gestion ordinaire et de valorisation, tels que le renouvellement de l’appareillage didactique, les modifications mineures de l’aménagement et l’organisation d’événements, afin de mettre en œuvre le système muséal national et d’en faire, à la lumière du plan Olivetti pour la culture, un moteur de croissance des communautés locales et des banlieues, dans le cadre de la politique de l’État en matière de musées, le Fonds national pour le fédéralisme muséal est institué. des collectivités locales et des banlieues, le Fonds national pour le fédéralisme muséal (FNFM) est créé sur l’état prévisionnel du ministère de la Culture, avec une dotation de 5 millions d’euros par an à partir de 2026. Un arrêté du ministre de la culture en accord avec le ministre de l’économie et des finances, à adopter dans un délai de soixante jours à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi, établira un plan d’affectation des ressources du fonds (alinéas 551-552).
L’alinéa 553 alloue 5 millions d’euros pour l’année 2028 à titre de contribution au Teatro alla Scala di Milano pour célébrer le 250e anniversaire de sa fondation.
En faveur de l’association nationale “Vie e Cammini di San Francesco”, la dépense de 30 000 euros par an est autorisée à partir de l’année 2026 (point 806).
Afin de soutenir les autorités locales, les entités du troisième secteur, les associations, les fondations et les organisations de la société civile qui font des arts du spectacle et du patrimoine culturel des outils thérapeutiques pour soulager les personnes handicapées ou en situation de marginalisation sociale et leurs familles, un fonds est créé dans le budget du ministère de la Culture, appelé “Fonds pour la culture thérapeutique et l’aide sociale”, avec une dotation de 1 million d’euros par an à partir de l’année 2026. Par décret du ministre de la Culture, après avoir consulté le ministre des Handicaps, le ministre de la Famille, de la Naissance et de l’Égalité des chances, le ministre de la Santé et le ministre du Travail et des Politiques sociales, dans un délai de quatre-vingt-dix jours à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi, sont définis les critères et les modalités de répartition du fonds susmentionné (alinéa 822).
Les paragraphes 823 et 824 sont consacrés à la promotion de projets de coopération culturelle avec l’Afrique et la Méditerranée globale ainsi qu’au développement de la culture en tant que bien commun accessible et intégré dans la vie des communautés, en cohérence avec le Plan Olivetti pour la culture. Dans ce cadre la dépense d’un million d’euros par an pour chacune des années 2026, 2027 et 2028 est autorisée afin d’établir le “Prix Mattei pour la coopération culturelle” dans le but de promouvoir des projets de coopération culturelle et des interventions entre des organismes et institutions culturels italiens et des intellectuels, des artistes, des opérateurs culturels ainsi que des États et des organisations internationales d’Afrique ou de la Méditerranée globale. les États et les organisations internationales d’Afrique ou, en tout état de cause, d’une partie de la Méditerranée globale ; une dépense de 1 million d’euros par an est autorisée pour chacune des années 2026, 2027 et 2028 afin de créer le “Prix Olivetti pour l’accessibilité culturelle”. pour l’accessibilité culturelle“, dans le but de promouvoir des projets et des actions visant à favoriser le développement de la culture en tant que bien commun accessible et intégré dans la vie des communautés, ainsi qu’à promouvoir la régénération culturelle des banlieues, des zones intérieures et des zones défavorisées, en particulier celles caractérisées par la marginalité sociale et économique ; une contribution annuelle de 500 000 EUR est autorisée pour chacune des années 2026, 2027 et 2028 afin de créer le ”Prix Olivetti pour l’accessibilité culturelle“.000 EUR à partir de l’année 2026, afin d’assurer le fonctionnement du pôle artistique et culturel international de la Méditerranée, dénommé ”MAXXI Med", qui sera réalisé dans la ville de Messine.
Dans l’estimation du Ministère de la Culture, un fonds est établi, avec une dotation de 1,5 millions d’euros par an à partir de l’année 2026, pour le financement d’interventions pour le développement, le renforcement et la relance de la compétitivité, ainsi que pour la promotion du système musical italien composé d’entreprises produisant et organisant des spectacles de musique populaire contemporaine, qui ont existé pendant au moins un an avant la demande d’accès à la contribution.
Pour la réalisation de projets d’éducation à la lecture, dans le domaine didactique et extra-éducatif, en particulier dans les zones territoriales et les contextes sociaux les plus défavorisés, une contribution de 100 000 euros est accordée à l’Association des éditeurs indépendants (ADEI) pour chacune des années 2026 et 2027 (alinéa 842).
Une dépense de 50 000 euros est autorisée pour chacune des années 2026 et 2027 en faveur de la Communauté de Val di Non pour soutenir les activités d’étude, de rédaction du statut et d’approfondissement de la réglementation, ainsi que pour le renforcement des initiatives culturelles, éducatives et sociales liées à la communauté linguistique ladine et rhétique de Val di Non, y compris celles relatives à la création de l’Institut Anaune de la culture ladine et rhétique (Paragraphe 846).
Pour l’année 2026, la dépense de 300 000 euros est autorisée à être allouée en faveur des communes de plus de 80 000 habitants, pour l’organisation d’événements festifs relatifs à la lutte contre l’antisémitisme et à la mémoire des victimes des lois raciales, ainsi qu’à la promotion des valeurs de paix, de dialogue et d’interculturalisme. Un arrêté du ministère de l’Intérieur fixe les conditions et les modalités de répartition des ressources.
Afin de soutenir la valorisation du patrimoine culturel national et de favoriser le développement de pôles muséaux innovants ayant des retombées économiques et sociales pour les territoires, la dépense de 500 000 € est autorisée pour l’année 2027 à affecter, à hauteur de 250 000 €, à la poursuite des interventions liées au projet Grande Maxxi à Rome et, à hauteur de 250 000 €, au démarrage des activités préliminaires prévues par le protocole signé pour la réalisation du projet Maxxi Med (Paragraphe 882).
Le paragraphe 897 refinance la contribution à la Fondation du Théâtre Amilcare Ponchielli avec 1 million d’euros par an à partir de 2028.
Une contribution de 500 000 euros pour l’année 2026 est allouée à la Fondazione I Pomeriggi Musicali (point 898).
Pour la réalisation, à travers la collaboration avec des groupes éditoriaux de service public et avec des chaînes et plateformes de télévision spécialisées, de contenus et de programmes audiovisuels pour la mise en valeur et la diffusion, au niveau national et international, du patrimoine culturel et, en particulier, des activités culturelles en direct, avec une attention spécifique au théâtre, à la musique et à la danse, ainsi que du patrimoine mondial de l’Unesco, la dépense de 2 millions d’euros par an à partir de l’année 2026 est autorisée (Paragraphe 901).
Le paragraphe 904 autorise le refinancement des dépenses pour le Portale delle fonti per la Storia della Repubblica Italiana avec 200.000 euros pour 2026.
Afin de soutenir et de renforcer le Festival dei due Mondi di Spoleto, la dépense d’un million d’euros pour l’année 2026 est autorisée en faveur de la Fondation Festival dei due Mondi (paragraphe 905).
Afin de mener des activités d’étude, de recherche et de promotion culturelle sur la valeur de la lecture sur papier et de l’écriture cursive à la main, ainsi que sur les effets de la diffusion des technologies numériques sur les processus cognitifs et d’apprentissage des jeunes, une contribution de 300 000 euros pour chacune des années 2026 et 2027 est accordée à l’Observatoire Paper, Pen & Digital, établi auprès de la Fondation Luigi Einaudi pour les études politiques, économiques et historiques ETS à Rome (paragraphe 912).
Dans la ligne de ce qui a déjà été prévu au profit de la Fondation Luigi Einaudi à Rome, et d’autres associations et fondations portant le nom des Présidents de la République, afin de favoriser la diffusion et la valorisation de l’œuvre des Présidents de la République pour la sauvegarde de l’unité nationale, des valeurs constitutionnelles et du rôle de l’Italie dans le processus d’intégration européenne et pour la coopération dans les relations internationales, pour chacune des années 2026 et 2027, une contribution de 100.000 par an en faveur de la Fondation Giorgio Napolitano ETS.
Pour les activités de design et de conception esthétique, le crédit d’impôt est reconnu, pour la période d’imposition suivant celle en cours au 31 décembre 2025, pour un montant égal à 10 % de la base de calcul correspondante, prise déduction faite des autres subventions ou contributions à quelque titre que ce soit reçues sur les mêmes dépenses éligibles, dans la limite d’un plafond annuel de 2 millions d’euros, ajusté annuellement en cas de période d’imposition inférieure ou supérieure à douze mois. Le crédit d’impôt visé au présent paragraphe est comptabilisé dans le plafond global de dépenses de 60 millions d’euros pour l’année 2026 et peut être utilisé en une seule tranche annuelle. Aux fins du respect des limites de dépenses, l’entreprise transmet par voie électronique au ministère de l’Entreprise et du Made in Italy une communication spécifique concernant le montant des dépenses encourues et le crédit d’impôt correspondant accumulé, selon les modalités et les conditions établies par un décret directorial du même ministère.
Les paragraphes 957 à 959 allouent des contributions à Vibo Valentia et à ses environs : Le paragraphe 957 autorise une dépense de 300 000 euros pour 2026 pour la modernisation de l’oratoire de la paroisse de Santa Maria del Soccorso, le paragraphe 958 autorise une dépense de 400 000 euros pour la construction d’une école primaire dans le hameau de Vena Superiore, tandis que le paragraphe 959 autorise une dépense de 150 000 euros pour 2026 en faveur de l’association Il Dono pour la construction d’un centre sportif et d’une aire de jeux.
Une contribution de 2 millions d’euros par an pour chacune des années 2026 et 2027 en faveur de la municipalité de Latina pour la gestion et l’entretien des travaux routiers et de 2 millions d’euros par an 2026 en faveur de l’Orchestre symphonique de Milan sont alloués respectivement à la municipalité de Latina et à l’Orchestre symphonique de Milan (paragraphe 966).
Afin d’assurer la stabilité de l’emploi et de pallier la pénurie exceptionnelle de main-d’œuvre dans le secteur du tourisme, de l’hébergement et du thermalisme, pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2026, aux travailleurs des établissements de restauration visés à l’article 5 de la loi du 25 août 1991, n. 287 du 25 août 1991, et aux travailleurs du secteur touristique, y compris les établissements thermaux, est reconnue une allocation spéciale complémentaire, qui ne contribue pas à la formation du revenu, égale à 15 pour cent de la rémunération brute versée en relation avec le travail de nuit et les heures supplémentaires, conformément au décret législatif n° 66 du 8 avril 2003, effectuées les jours fériés (paragraphe 18).
Le paquet budgétaire 2026 étend l’obligation de retenue à la source aux commissions perçues par les agences de voyage et de tourisme (paragraphes 140-142). L’obligation entre en vigueur le 1er mars 2026.
Afin de soutenir le développement de l’offre touristique sur le territoire national, également à travers des interventions capables de favoriser la désaisonnalisation des flux touristiques, la numérisation de l’écosystème touristique, les chaînes d’approvisionnement touristique, les investissements dans le respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et le tourisme durable, un décret non réglementaire adopté par le ministre du Tourisme, en accord avec le ministre de l’Économie et des Finances, suite à l’accord de la Conférence permanente pour les relations entre l’État, les régions et les provinces autonomes de Trente et de Bolzano, établit les critères, les conditions et les procédures pour l’octroi de concessions financières destinées à soutenir les investissements privés et pour la réalisation d’interventions complémentaires et fonctionnelles (paragraphe 469). En outre, le paragraphe 470 établit que, dans le but de soutenir et de développer les secteurs touristiques, y compris ceux de nature industrielle et commerciale, la dépense de 50 millions d’euros pour chacune des années 2026, 2027 et 2028 est autorisée pour l’octroi de contributions, y compris à fonds perdus, pour les investissements privés dans le secteur. Les critères, conditions et modalités d’octroi des contributions visées à la phrase précédente seront définis par un décret à adopter dans un délai de soixante jours à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi budgétaire.
Les ressources allouées annuellement au Fonds national unique du tourisme pour la partie courante sont affectées, pour la part de 80 %, à des initiatives cofinancées par les régions et, pour la part de 20 %, à des initiatives cofinancées par le ministère du tourisme. Par décret du ministre du Tourisme, après consultation du ministre de l’Économie et des Finances, et après accord de la Conférence permanente pour les relations entre l’État, les régions et les provinces autonomes de Trente et de Bolzano, les modalités de mise en œuvre de l’accès au fonds, ainsi que de la distribution de ces mêmes fonds, sont établies.
Afin d’augmenter le flux touristique dans les aéroports de la région Émilie-Romagne qui ont enregistré un nombre annuel de voyageurs inférieur à 700 000 en 2024, à partir du 1er janvier 2026, la surtaxe communale sur les redevances d’embarquement ne sera pas appliquée dans les aéroports de Rimini, Forlì et Parme. En conséquence de ces dispositions, la région Émilie-Romagne versera au budget de l’État, avec prise en charge des coûts par les finances régionales à partir de 2026, avant le 30 avril de chaque année, la somme de 1 912 300 euros par an (paragraphes 481-482).
Afin d’identifier et d’augmenter la qualité, la durabilité et l’accessibilité des lieux et des services touristiques au niveau local, de promouvoir l’excellence et de renforcer la réputation et la croissance économique et sociale des destinations, le ministère du Tourisme, par décret, reconnaît comme “Destination touristique de qualité” les municipalités, les syndicats de communes et les îles mineures ou les réseaux créés à cet effet par les municipalités, dont la population résidente totale n’excède pas 30 000 unités et qui remplissent certaines conditions.Le décret reconnaît comme “Destination touristique de qualité” les communes, les syndicats de communes et les îles mineures ou les réseaux constitués à cette fin par des communes, dont la population résidente totale ne dépasse pas 30 000 habitants, qui remplissent certaines conditions établies par une commission créée au sein du ministère du tourisme, présidée par le ministre du tourisme ou son délégué et composée de deux représentants du ministère du tourisme, d’un représentant de l’ENIT S.p.A. et de trois personnes indépendantes ayant des qualifications professionnelles avérées. La commission prépare la charte de la “Destination touristique de qualité”, dans le but de renforcer l’engagement à satisfaire les besoins et les attentes des touristes en ce qui concerne les produits et les services liés au tourisme, en promouvant et en garantissant les facteurs sous-jacents. Sur la base du contenu de la charte “Destination touristique de qualité”, afin de récompenser les modèles d’excellence des destinations touristiques, la commission établit les modalités et les exigences pour l’attribution de la reconnaissance. Suite à une demande présentée au Ministère du Tourisme par l’une des entités ou réseaux d’entités, la commission, après avoir vérifié l’existence des conditions requises, propose au même Ministère la reconnaissance de l’entité et de son territoire en tant que “Destination touristique de qualité”. Les communes, les syndicats de communes et les îles mineures ainsi que les réseaux de communes reconnus comme “Destinations touristiques de qualité” doivent maintenir les exigences énoncées au paragraphe 808 pendant les deux années de validité de la reconnaissance, sous peine de révocation ordonnée par le ministère du tourisme sur proposition de la commission. À cette fin, la commission effectue des contrôles périodiques par sondage ou par échantillonnage, en faisant également appel au personnel du ministère du tourisme ou de l’ENIT S.p.A. La commission est constituée et fonctionne dans les limites des ressources humaines, instrumentales et financières disponibles en vertu de la législation en vigueur et, en tout état de cause, sans imposer de charges nouvelles ou plus lourdes aux finances publiques. Les membres de la commission n’ont droit à aucune rémunération, jeton de présence, remboursement de frais ou autre émolument, quelle qu’en soit la dénomination. Afin d’assurer une publicité et une visibilité adéquates de la reconnaissance en tant que “Destination touristique de qualité”, l’ENIT S.p.A. crée et enregistre des signes distinctifs communs aux “Destinations Touristiques de Qualité”, s’occupe de leur exploitation et de leur utilisation commerciale, réalise des campagnes de valorisation et accorde aux destinations choisies une priorité dans ses activités de promotion et de foire ainsi qu’un accès privilégié aux initiatives nationales et internationales, avec les ressources allouées à cet effet par le Ministère du Tourisme. Aux fins de cette mesure, la dépense de 500 000 € par an à partir de 2026 est autorisée.
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| Approbation de la loi budgétaire 2026 : mesures en faveur de la culture et du tourisme |
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