En parlant de monuments à démolir, voici 20 des statues les plus laides d'Italie. Que devrions-nous en faire ?


On parle beaucoup des monuments qui devraient être démolis en raison de leur importance. Mais lorsque nous voyons une statue horrible, que devons-nous faire ? Nous plaisantons avec une liste des 20 statues les plus laides d'Italie.

À un moment de l’histoire où l’attention de la plupart des gens se concentre sur la signification historique et festive des monuments, la signification esthétique est peut-être négligée : et en Italie, le pays que tout le monde célèbre pompeusement comme le pays de la “beauté”, les monuments laids sont en fait omniprésents. Alors, ces laideurs qui parsèment notre pays sont-elles des œuvres dont la laideur est de toute façon une catégorie esthétique digne d’être préservée (comme le voudrait peut-être Asger Jorn, parce que la laideur émeut nos passions et ne nous laisse pas indifférents), ou sont-elles simplement des obscurités qui défigurent les rues et les places, et dont certains pourraient même espérer qu’elles soient abattues dans un accès iconoclaste d’éventuels groupes de haineux de l’horrible ? En attendant la réponse à cette question, nous vous proposons ici un tour d’horizon des monuments laids pour souligner que nous oublions parfois que nous sommes le pays qui a donné naissance à Michel-Ange, au Bernin et à Canova, et que nous sommes en fait un pays où règnent des administrateurs locaux qui n’ont jamais développé le sens de la beauté.

1. Monument à Manuela Arcuri (Porto Cesareo, Lecce)

Nous n’avons jamais compris pourquoi la commune salentine de Porto Cesareo a voulu dédier un monument à Manuela Arcuri, originaire du Latium. Seule certitude, la plaque indique : “symbole de beauté et de prospérité”. Avec un détournement qui aurait fait pâlir d’envie Guy Debord, cette beauté est pourtant rendue par un monument qui ne sera beau que lorsqu’il sera démoli : la pauvre showgirl déambule maladroitement avec une improbable corne d’abondance d’où semblent sortir deux melons (qui sont en fait les seins d’Arcuri, exagérément gonflés par le sculpteur en proportion du reste de son corps), s’avançant au-dessus de boucles qui devraient peut-être faire allusion aux vagues de la mer. On ne sait pas pourquoi Arcuri, originaire d’Anagni, a été élevée au rang de pléiade, mais cela a dû plaire à l’auteur, un certain Salvatore De Matteis, qui était si fier de sa création qu’il s’est senti obligé de la signer en grosses lettres. Ici, la seule chose à sauver est la pauvre fille des griffes de cette statue trapue et disgracieuse.

Monument à Manuela Arcuri (Porto Cesareo, Lecce)
Monument à Manuela Arcuri (Porto Cesareo, Lecce)

2.Monument à Domenico Modugno (Polignano a Mare, Bari)

Les Pouilles ont une tradition de monuments laids pour les personnalités du monde des affaires, et celui dédié à l’auteur de Nel blu dipinto di blu ne fait pas exception à la règle. Il est clair que le sculpteur a voulu rendre hommage au vers le plus célèbre de la chanson, “volare” (voler), et de fait, on a vraiment l’impression que Modugno est sur le point de s’envoler, sauf qu’au lieu du multiple lauréat du festival de Sanremo, Modugno ressemble ici à un personnage situé quelque part entre Kate Winslet dans Titanic et un suicidaire en puissance qui veut sauter du dernier étage d’un immeuble : c’est probablement la réaction que Modugno aurait eue à l’égard de l’œuvre s’il était encore en vie.

Monument à Domenico Modugno (Polignano a Mare, Bari)
Monument à Domenico Modugno (Polignano a Mare, Bari)

3.Monument à Gabriele d’Annunzio (Trieste)

Le monument à Gabriele D’Annunzio érigé l’année dernière à Trieste a suscité une controverse sans fin (nous avons également écrit à ce sujet) : le problème est que tout le monde s’accorde à dire que l’œuvre indigne non seulement les Croates, selon lesquels l’exploit de Fiume était une occupation de la ville et une répétition générale du fascisme, mais aussi les admirateurs les plus passionnés du poète, puisque le sculpteur a transformé le Vate des Italiens en un retraité dans les petits jardins. Et comme cela ne suffisait pas, le banc étant trop haut et les jambes de D’Annunzio trop courtes, il a fallu mettre une marche sous ses pieds pour qu’ils ne pendent pas dans le vide. En plus du banc, le retraité D’Annunzio a donc reçu un paillasson.

Monument à Gabriele d'Annunzio (Trieste)
Monument à Gabriele d’Annunzio (Trieste)

4. La “Puppona” (Massa)

La palme du mauvais goût revient certainement à la “Puppona” de Massa, une sculpture connue pour l’eau qui jaillit des seins de la plantureuse femme à laquelle les habitants ont donné ce surnom évocateur. Elle est l’œuvre de l’un des fleurons de l’école de sculpture locale, Gigi Guadagnucci, qui a laissé des œuvres d’une grande finesse et d’une grande virtuosité (dont certaines sont conservées dans un musée qui porte son nom), mais qui avait manifestement levé le coude un peu trop avant de s’occuper de cette œuvre qui, jusqu’à il y a quelques mois, se trouvait dans l’une des rues les plus fréquentées du centre historique de la ville apuane, avant d’être (heureusement) déplacée dans une position plus isolée, dans le parc de la Rinchiostra. Les seins anormaux de la fontaine pectorale sont devenus si caractéristiques que presque personne ne se souvient de ce que l’œuvre signifiait à l’origine : nous en faisons partie.

La Puppona (Massa)
La Puppona (Massa)

5. Monument au Lambrusco (Modène)

L’un des plus grands malheurs pour un artiste est de se retrouver au milieu d’un rond-point : ces dernières années, la statuaire des ronds-points a donné naissance à certains des monuments les plus absurdes que l’on puisse trouver sur le sol italien, avec pour conséquence qu’aucun artiste sain d’esprit ne voudrait aujourd’hui voir l’une de ses sculptures en guise d’îlot de circulation. Nous avons tous rencontré des statues hallucinantes : les habitants de Modène, par exemple, voient depuis quelques années, à la périphérie de la ville, cette grappe de raisin géante qui voudrait rendre hommage à la production viticole de la région, en hommage au Lambrusco. On appréciera la mimesis naturaliste de l’auteur, qui a rendu les différents raisins en différentes couleurs pour indiquer leurs différents degrés de maturité : ingénieux.

Lambrusco Monument (Modène)
Monument au Lambrusco (Modène)

6.Monument au parmesan (Bibbiano, Reggio Emilia)

Lorsque, il y a quelques mois, les grillini et les leghisti répétaient au PD le leitmotiv “Parlez-nous de Bibbiano”, ils faisaient peut-être allusion au scandaleux monument au fromage Parmigiano Reggiano qui orne l’un des ronds-points menant à la ville émilienne : en effet, il est si laid qu’il mérite un débat public, car trente-deux tonnes de marbre de Carrare ne peuvent pas être gaspillées de la sorte. Surtout si, sous l’effet des agents atmosphériques, le grain du parmesan s’assombrit avec le temps et que, de loin, au lieu d’une meule de fromage, il ressemble à une tranche de viande mal cuite. Le triptyque est complété par un couteau à parmesan et par ce qui devrait être le mur d’une fromagerie mais qui ressemble à la paroi d’une caisse de fruits en plastique.

Monument au parmesan (Bibbiano, Reggio Emilia)
Monument au parmesan (Bibbiano, Reggio Emilia)

7. Monument au pesto (Gênes)

Pour continuer dans la veine de la statuaire alimentaire, il est impossible de ne pas consacrer un espace au mortier géant de Prà, le quartier de Gênes universellement connu comme la terre du vrai pesto et du basilic dop, au point que quelqu’un a eu la brillante idée de lui dédier un monument, placé, il va sans dire, à l’intérieur d’un rond-point routier. L’auteur, dont nous ne connaissons pas le nom (et que nous ne voulons pas connaître), a manifestement été attiré par les recherches de Giuseppe Penone sur le rapport entre l’art et la nature, car il a judicieusement placé de véritables plants de basilic à l’intérieur du mortier de pierre. Nous devons cependant lui dire que ce mortier, s’il était réel, serait inutilisable : de Luni à Vintimille, tout le monde sait que le pilon doit être en bois, sinon, en plus des fragments de basilic, on risque de manger ceux du marbre. L’inscription “terre de basilic” est la perle finale : sans elle, on aurait risqué de manquer ce petit détail.

Monument au Pesto (Gênes)
Monument au pesto (Gênes)

8.Monument à l’olive Taggiasca (Taggia)

Une autre spécificité gastronomique de la Ligurie est l’olive Taggiasca, et ne pouvait-on pas lui rendre hommage avec un monument hideux ? Évidemment non, et c’est ainsi qu’à Taggia, on a placé (toujours au milieu d’un rond-point, devant une station-service) deux énormes compas de tirage de numéros de loto, qui sont en fait censés être des olives stylisées. L’excellente idée de réaliser les trois olives en fer forgé et de les laisser aux intempéries a fait place à la rouille, qui a affecté le monument en lui donnant une belle couleur rougeâtre : mais peut-être l’auteur était-il un admirateur des recherches d’Alberto Burri sur le sujet et l’interaction entre l’œuvre et l’atmosphère était-elle intentionnelle.

Monument aux oliviers de Taggiasca (Taggia)
Monument à l’olivier de Taggiasca (Taggia)

9. Monument au thon (Gênes)

Ce monument accrocheur, probablement dédié à la pêche au thon ou du moins à quelque chose en rapport avec le maquereau bien connu, car plus que les thons, ils ressemblent à des planches de surf avec des capuchons improbables, a été rebaptisé par les Génois “monument au thon suicidaire” en raison de la position sans équivoque de l’infortuné poisson. Il se trouve dans le quartier de Molassana, également à l’intérieur d’un rond-point, et nous espérons que la position des thons est due à leur désespoir face à leur fin imméritée.

Monument au thon (Gênes)
Monument au thon (Gênes)

10. Monument à la chaussure (Vigonza, Padoue)

Si vous vous êtes toujours demandé ce qui serait sorti de l’imagination de Vladimir Tatlin si le célèbre constructiviste russe avait été en proie à des délires alcooliques et acides tout en subissant la torture, la réponse est : le monument aux chaussures de Vigonza, près de Padoue, une ville connue pour son activité de fabrication de chaussures. La haute structure s’élève, déséquilibrée et molle, dans la campagne vénitienne, au milieu de petites villas et d’entrepôts, avec une spirale s’enroulant autour de trois axes verticaux et se terminant par un décolleté rouge. Il y a deux cas de figure : soit il s’agit d’une blague que le sculpteur a faite à une administration municipale qui ne l’aimait pas particulièrement, soit quelque chose n’a pas fonctionné dans notre système d’éducation artistique lorsque l’auteur était étudiant.

Monument à la chaussure (Vigonza, Padoue)
Monument aux chaussures (Vigonza, Padoue)

11.Monument aux chaussures (Fossò, Venise)

On dirait le squelette d’un stégosaure, mais en réalité il s’agit d’une stylisation d’un autre décolleté: il est clair que les artistes avaient une profonde aversion pour ce type de chaussures. Ce genre de grand calorifère déformé ressemblant vaguement à une chaussure de femme se trouve sur un rond-point de Fossò, une commune de sept mille habitants dans la province de Venise.

Monument aux chaussures (Fossò, Venise)
Monument à la chaussure (Fossò, Venise)

12. Le jongleur (Carrara et Massa)

Les deux villes des Alpes Apuanes sont séparées par des siècles d’esprit de clocher, mais elles sont unies par cette sculpture appelée “Jongleur” qui, comme on peut le voir, fait tourner les balles, et beaucoup de balles. Celle de Massa se trouve devant le quai et est colorée, tandis que celle de Carrare est argentée : elle se trouvait auparavant devant le Teatro degli Animosi, puis a heureusement été déplacée dans un endroit moins visible, à l’intérieur d’un parking. Pour déplacer celui de Massa et éviter que les billes en technicolor n’obscurcissent la vue sur les Alpes Apuanes depuis la mer, nous attendrons une administration avec plus de goût.

Le jongleur (Carrara et Massa)
Le jongleur (Carrara et Massa)

13. Monument à Bettino Craxi (Aulla, Massa-Carrara)

La province de Massa-Carrara, comme nous l’avons vu, a un sens très particulier pour les monuments laids. Même l’un des monuments publics les plus médiatisés de ces dernières années (même au niveau national), la statue de Bettino Craxi à Aulla, ne déroge pas à cette règle. Les habitants de la ville de Lunigiana sont gravement fautifs d’avoir choisi pour eux-mêmes (et même pas pour un seul mandat) un maire grand admirateur du président socialiste, qui a eu l’excellente idée de déclarer son amour à un monument atroce qui, malgré plusieurs tentatives pour l’enlever et une tentative de vente par un maire qui n’était pas du même avis (il a été évalué à 150 000 euros : pas tant pour la valeur de la sculpture que pour celle de la précieuse statuaire en marbre des Pouilles tristement gaspillée pour la réaliser), est toujours là, à sa place. Malheureusement.

Monument à Bettino Craxi (Aulla, Massa-Carrara)
Monument à Bettino Craxi (Aulla, Massa-Carrara)

14. Controvento (Forte dei Marmi, Lucca)

Restons à l’ombre des Alpes Apuanes pour un autre monument improbable : il se trouve sur la place devant l’embarcadère de Forte dei Marmi, et a été réalisé par une sculptrice tchèque (non, ce n’est pas ce que vous pensez : tchèque dans le sens où elle est née en Bohême, bien que, vu le résultat de la sculpture, la phonétique du terme puisse être trompeuse) et s’appelle Controvento (Contre le vent), mais personne n’a jamais compris ce qu’il représentait. Il s’agit en fait d’un homme nu en bronze avec un voile d’or qui lui cache la tête, entoure son pyril et son mollet gauche, puis termine sa course sur une roue que le personnage manipule, tandis qu’avec son pied droit il essaie probablement de faire tomber tout l’échafaudage de l’engin qui repose sur un poteau horizontal. De son autre pied, en revanche, il se tient sur un ballon de rugby coupé en deux. Il en existe un similaire à Munich (le maire a manifestement signé la résolution après une soirée particulièrement joyeuse à l’Oktoberfest), mais le collègue allemand a relevé son bandana doré pour mieux voir la chose qu’il est en train de tripoter, quoi qu’il fasse.

Controvento (Forte dei Marmi, Lucca)
Controvento (Forte dei Marmi, Lucca)

15. La lavandière (Bologne)

La lavandière de la Via della Grada à Bologne est l’un des monuments les plus populaires dans le classement des statues laides, car elle exerce son activité dans des vêtements adamitesques et dans une position équivoque : nous présentons ici une image de face, mais les vues de dos abondent sur le web et ne laissent pas beaucoup de place à l’imagination. Peut-être le sculpteur a-t-il voulu donner forme à l’un de ses fantasmes érotiques, ou a-t-il voulu créer une nouvelle catégorie Youporn, nous ne le savons pas. Mais remerciez-nous car nous vous avons suggéré un nouveau jeu de rôle à faire avec votre partenaire.

La blanchisseuse (Bologne)
La lavandière (Bologne)

16. Le chauffeur de camion (Bologne)

Bologne a donné à l’histoire de l’art quelques-uns des plus grands artistes de tous les temps. Pensez à toute l’école du XVIIe siècle, avec les Carracco et Guido Reni, Francesco Francia, Donato Creti, Giuseppe Maria Crespi et Amico Aspertini, que l’on peut admirer dans les musées, les églises et les palais du centre historique (après avoir admiré la lavandière mentionnée plus haut, bien sûr). Et puis, on ne s’explique pas pourquoi il y a aussi des monuments aussi laids dans la ville. Une place à part dans cette liste est réservée au chauffeur de camion géant qui a peut-être mal compris en quoi consiste son travail : c’est lui qui doit être transporté par le camion, et non pas lui qui doit transporter le véhicule. Il faut cependant reconnaître que le camionneur métallique (au sens où il transporte un véhicule) a quelque chose de la loi dans cette pose délicate qui le fait presque ressembler à un danseur de ballet, ce qui est tout à fait approprié pour rendre hommage aux camionneurs : car on ne peut certainement pas dire que le sculpteur ait voulu se plier à l’imaginaire collectif sur la figure du camionneur.

Le chauffeur de camion (Bologne)
Le chauffeur de camion (Bologne)

17. Romagna mia (Gatteo a Mare, Rimini)

Pourquoi être original quand on peut se contenter des stéréotypes les plus éculés sur son territoire ? C’est sans doute ce que les administrateurs de Gatteo a Mare, à Rimini, avaient à l’esprit lorsqu’ils ont voulu placer sur un rond-point un monument dédié au plus célèbre tube de Secondo Casadei : ainsi, si Romagna mia ne vous avait pas déjà trop agacé dans sa version musicale, si vous vous trouvez dans ces parages, vous pourrez vous faire encore plus de mal avec la version monumentale, qui comprend un orchestre et le dernier couplet du refrain.

Le chauffeur de camion (Bologne)
Le chauffeur de camion (Bologne)

18. Il cavallino (Cavallino, Lecce)

Dans la banlieue de Lecce, une commune de douze mille habitants, Cavallino, a pensé, à juste titre, à s’offrir un monument représentant l’animal éponyme : peut-être, cependant, les administrateurs locaux détestent-ils les enfants ou les malades cardiaques, car l’énorme bête sort tout droit d’un film d’horreur et l’on peut avoir une crise cardiaque en la voyant soudainement. Mais, par chance, il s’agit d’un autre exemple de bestiaire détourné : la taille colossale de ce quadrupède disproportionné permet de le voir de loin et de se préparer à l’avance pour ne pas arriver en état de choc devant lui.

Il cavallino (Cavallino, Lecce)
Le petit cheval (Cavallino, Lecce)

19. Monument à Enrico Mattei (Bolzano)

Lorsque l’on évoque les noms de personnes qui ont fait la grandeur de l’Italie, on pense généralement à des monuments épiques, les représentant dans des poses héroïques, sérieuses ou au moins classiques. Pas à Bolzano. Là-bas, on pense différemment : peut-être que les énormes fasces de licteur de l’Arc de la Victoire sont encore trop traumatisantes, alors dans la capitale du Tyrol du Sud, les monuments doivent nécessairement être ridicules pour compenser les inconfortables monuments du passé. C’est sans doute ce qu’a pensé l’auteur de la statue d’Enrico Mattei que la ville a dédiée au fondateur d’Eni : pourquoi lui rendre hommage avec un monument traditionnel quand on peut rappeler qu’il aimait pêcher dans les lacs du Tyrol du Sud et le représenter habillé en pêcheur, avec gilet de pêche et canne à pêche ?

Monument à Enrico Mattei (Bolzano)
Monument à Enrico Mattei (Bolzano)

20.Monument au pape Jean-Paul II (Rome)

Le roi incontesté des monuments laids est le pape-rail, Jean-Paul II, qui accueille les voyageurs passant par la gare Termini de Rome depuis près de dix ans (il a en fait été installé en 2011 et on n’a toujours pas réussi à s’en débarrasser depuis). Cette immense verrière de sept mètres sur laquelle trône la tête trapue et maladroite de Wojtyla, œuvre d’Oliviero Rainaldi, a été juxtaposée au fil des ans aux objets les plus divers : un parapluie, une cloche, une fusée, un garrot, Batman. Mais elle attend toujours que quelqu’un la rapproche de nouvelles significations, s’il n’est vraiment pas possible de la faire disparaître.

Monument au Pape Jean-Paul II (Rome)
Monument au Pape Jean-Paul II (Rome)

En parlant de monuments à démolir, voici 20 des statues les plus laides d'Italie. Que devrions-nous en faire ?
En parlant de monuments à démolir, voici 20 des statues les plus laides d'Italie. Que devrions-nous en faire ?


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