Pompéi, un nouveau circuit mène aux moulages des victimes de l'éruption de 79 après Jésus-Christ.


À l'issue des travaux d'entretien et de mise en valeur, le parc archéologique de Pompéi propose un nouveau circuit menant à des moulages de victimes de l'éruption, découverts près de l'ancienne Porta di Nocera en 1956.

Le Parc archéologique de Pompéi offre, après des travaux d’entretien et de mise en valeur, un nouveau parcours de visite que l’on peut rejoindre depuis l’entrée de la Piazza Anfiteatro en traversant le tronçon de la promenade à travers la verdure bordée par les anciennes tombes de la nécropole de Porta Nocera : il s’agit de la zone d’exposition de quelques moulages de victimes de l’éruption, retrouvés près de l’ancienne Porta di Nocera. La zone de Porta Nocera, avec sa nécropole, se trouve à l’extérieur du circuit fortifié, au sud-ouest de l’ancienne ville de Pompéi. La porte de la ville s’ouvrait en direction de l’ancienne ville de Nuceria (où se trouvent aujourd’hui les communes de Nocera Inferiore et Nocera Superiore). L’ensemble de la zone a été mis au jour lors des fouilles menées en mai 1952 par le directeur des fouilles de l’époque, Amedeo Maiuri, dans le cadre d’un programme plus vaste visant à débarrasser l’ensemble des murs de la ville d’une grande partie de la terre végétale qui les recouvrait encore. À l’automne 1956, lors de l’aménagement des fronts de fouille, dans la zone comprise entre la Via delle tombe et les remparts, un groupe de quatre victimes et les restes d’une structure de muliones (muletiers) ont été découverts dans le secteur nord-ouest. Comme il était d’usage à l’époque, des moulages ont été réalisés sur ces victimes, selon la technique mise au point par l’archéologue Giuseppe Fiorelli au XIXe siècle. Cette méthode, encore utilisée aujourd’hui, consiste à verser du plâtre liquide dans les cavités trouvées dans le banc de cendres durcies, où les archéologues détectent des vides causés par la décomposition des parties organiques molles. Une fois le plâtre séché, le volume, la forme et la position de l’objet ou du corps enterré à cet endroit sont restitués à la manière d’un moule. Aujourd’hui, l’ensemble des moulages, au terme des travaux d’entretien et de restauration, est à nouveau visible grâce à l’adaptation et à la mise en valeur du parcours de visite qui permet de s’approcher de l’espace d’exposition.

Sur les quatre moulages des victimes, un seul repose dans la position originale où il a été trouvé. Il s’agit d’un homme adulte d’environ 1,80 mètre en position couchée, jambes écartées, recouvert d’une tunique dans le dos. Le plâtre a été laissé dans sa position d’origine, directement sur les lapilli. Deux autres victimes ont été trouvées à peu de distance, entre Porta Nocera et la Tour II de la fortification : un adolescent couché sur le côté gauche, les jambes repliées vers l’avant, avec des traces de tunique sur le dos et l’abdomen et les semelles de ses sandales, et un adulte couché sur le côté droit, les bras et les jambes repliés, avec des traces de tunique et la semelle de sa sandale gauche. Le dernier moulage de ce groupe est celui d’un garçon âgé de 7 à 19 ans, initialement interprété par Maiuri comme un homme âgé, couché sur le côté droit, qui conserve l’empreinte d’un tissu fin sur le menton, tandis qu’aux pieds il porte des sandales à lacets. Les traces dans le moulage d’un bâton, d’un bol en bois et d’une sacoche, lisible dans un renflement sur le côté gauche de la victime, suggèrent qu’il s’agissait d’un mendiant.

L’entretien et la conservation du groupe de moulages de Porta Nocera visaient à rendre l’espace d’exposition accessible au public pour une nouvelle valorisation de l’un des cadres historiques créés par Maiuri.

En particulier, les activités ont porté sur la création d’un accès sécurisé au site, la rénovation de l’espace d’exposition avec l’insertion de nouvelles balustrades en fer et l’allègement des panneaux de protection existants en éliminant les grilles qui constituaient une limitation visuelle des travaux. Seule la charpente métallique a été conservée, adaptée pour accueillir de nouveaux éléments en verre ultra-clair et de sécurité, pour une meilleure perception de l’ensemble et des détails des corps, jusqu’à l’entretien des toitures existantes.

Une attention particulière a été accordée aux plâtres, qui étaient gravement compromis par leur emplacement particulier ; le contact direct avec la couche de terre, primaire dans un cas et secondaire dans les autres, avait provoqué des phénomènes de détérioration généralisée attribuables à des remontées d’humidité. Par conséquent, une intervention conservatrice a été réalisée pour isoler l’objet, en évitant le contact direct avec le sol sous-jacent grâce à une opération complexe d’insertion d’un panneau isolant en nid d’abeille en aluminium entre l’objet et sa couche d’assise. Dans ce cas également, la maintenance est configurée comme un acte de soin constant visant à résoudre les problèmes de conservation inhérents à un contexte archéologique.

Pompéi, un nouveau circuit mène aux moulages des victimes de l'éruption de 79 après Jésus-Christ.
Pompéi, un nouveau circuit mène aux moulages des victimes de l'éruption de 79 après Jésus-Christ.


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