La révolution, c'est nous. Plus de 150 œuvres des plus grands artistes contemporains à Piacenza


Plus de 150 œuvres des plus grands artistes contemporains seront présentées dans le nouveau XNL Piacenza Contemporanea. Le parcours s'achève à la galerie Ricci Oddi.

Dans le nouvel espace d’exposition de la Fondation Piacenza et Vigevano, XNL Piacenza Contemporanea, entièrement dédié à l’art contemporain, l’exposition La rivoluzione siamo noi. Le collectionnisme italien contemporain.

Sous le commissariat d’Alberto Fiz et organisée par la Fondation Piacenza et Vigevano, avec le patronage du MiBACT et de la Région Emilia Romagna, l’exposition présente plus de 150 œuvres, parmi lesquelles des peintures, des sculptures, des photographies, des vidéos et des installations, réalisées par de grands artistes contemporains. Parmi eux, Piero Manzoni, Maurizio Cattelan, Marina Abramovic, Tomás Saraceno, Andy Warhol, Bill Viola et Dan Flavin.

Dans la galerie d’art moderne Ricci Od di, située à proximité, des œuvres d’Ettore Spalletti, Wolfgang Laib, Fabio Mauri, Gregor Schneider et Pietro Roccasalva seront présentées au public pour compléter l’exposition, en dialogue avec les chefs-d’œuvre des XIXe et XXe siècles qui font partie de la célèbre collection de Giuseppe Ricci Oddi de Piacenza.

"La révolution, c’est nous “, analyse la figure du collectionneur vu comme un mécène du troisième millénaire. Mais aussi comme organisateur du chaos et bâtisseur d’une nouvelle projectualité dans laquelle il devient lui-même responsable. En ce sens, le collectionneur n’est pas un simple acheteur d’œuvres d’art, mais il joue, par ses choix, un rôle de premier plan dans la vie publique”, explique le commissaire de l’exposition. Il ajoute : "Le titre de l’exposition s’inspire de l’installation La rivoluzione siamo noi de Maurizio Cattelan où l’artiste, avec une complaisance narcissique, s’autodénigre en se suspendant à un crochet avec les vêtements en feutre de Joseph Beuys qui, en 1972, a créé une œuvre du même titre à l’empreinte politique forte. Les éléments que les deux œuvres ont en commun sont la solitude et la prise de position individuelle, un comportement qui, très souvent, implique également le collectionneur".

L’exposition entend proposer l’expérience de la collection privée, en suivant une recherche qui implique des protagonistes classiques tels que Giorgio Morandi, Alberto Burri, Lucio Fontana, Fausto Melotti, Robert Morris, Andy Warhol, Robert Rauschenberg, Mario Merz, Keith Haring, Gerhard Richter, Daniel Buren, William Kentridge, Michelangelo Pistoletto, Giuseppe Penone (l’œuvre de ce dernier sera une intervention in situ créée spécialement pour l’exposition, et sera présentée au public). Une intervention in situ créée spécialement pour l’exposition sera présentée), mais aussi des artistes contemporains tels que Ghada Amer, Sislej Xhafa, Roberto Cuoghi, Urs Fischer, Zang Huan, Tobias Rehberger, Thomas Hirschhorn, Teresa Margolles, Zanele Muholi.

Le phénomène de la collection sous tous ses aspects est ainsi étudié à travers les événements de plus de cinquante ans. Huit sections conduiront le visiteur à la découverte des œuvres, des artistes et de la collection : Complicité, Altérations domestiques, Renverser le monde, Enigme, L’autre vu par lui-même, Contrôler le chaos, Explorations, Espaces monochromes. Il y aura des portraits d’Helmut Newton, de Thomas Struth, la surface miroitante de Pistoletto, la tour de nougat d’Aldo Mondino, les seaux au sol de Wim Delvoye, les robes en latex de Giulia Piscitelli, la chaise anthropomorphe sur laquelle apparaît le drapeau italien d’Armando Testa, le léopard qui se promène sur des centaines de tasses de capuccino dans la photographie de Paola Pivi, les cure-pipes de Pino Pascali. Et encore, l’ours hybridé de Katja Novitskova, le bateau de migrants de Sislej Xhafa composé de milliers de chaussures, la célèbre performance de Marina Abramovic réalisée pour la Biennale de Venise de 1997, où l’artiste dénonce, à travers un rituel de purification, les horreurs commises pendant la guerre des Balkans ; et bien d’autres choses encore, comme le portrait de Cattelan accroché à un crochet avec des vêtements en feutre de Joseph Beuys.

L’exposition fait partie du programme Piacenza 2020.

Heures d’ouverture : Du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. Fermé le lundi.

Billets pour les deux sites : plein tarif 12 euros, tarif réduit 10 euros.

Image : Paul McCarthy, sculpture d’ours (1992 ; installation, 90,3 x 229 cm ; Bergame, Alt Collection)

La révolution, c'est nous. Plus de 150 œuvres des plus grands artistes contemporains à Piacenza
La révolution, c'est nous. Plus de 150 œuvres des plus grands artistes contemporains à Piacenza


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