Milan, au Palazzo Reale, une grande exposition sur le corps, de Boltanski à DeAndrea, de Beuys à Hanson


Corpus Domini" : tel est le titre de la grande exposition que le Palazzo Reale de Milan consacre au corps humain, avec des œuvres de grands artistes mondiaux tels que Boltanski, John DeAndrea, Joseph Beys, Joseph Kosuth, Duane Hanson, Sun Yuan & Peng Yu, Urs Lüthi et bien d'autres.

Elle s’intitule Corpus Domini. Dal corpo glorioso alle rovine dell’anima (Corpus Domini. Du corps glorieux aux ruines de l’âme ), la grande exposition que le Palazzo Reale de Milan consacre, du 27 octobre 2021 au 30 janvier 2022, au thème du corps, avec pas moins de 111 œuvres (installations, sculptures, dessins, peintures, installations vidéo et photographies) de 34 grands artistes internationaux, dont certains sont de véritables icônes du contemporain, exposées pour la première fois en Italie, pour raconter la multiplicité de la représentation de l’être humain. L’exposition, organisée par Francesca Alfano Miglietti, est promue et produite par le Palazzo Reale, Comune di Milano-Cultura, en collaboration avec Marsilio Arte et Tenderstories.

Le titre de l’exposition fait référence à la disparition du “corps réel” au profit du “corps du spectacle” : d’un “Corps Glorieux”, corps de la conscience, de la rébellion, de l’altérité, au Corps du Contemporain, d’une part dans sa déclinaison comme corps de la société du spectacle et d’autre part dans ses formes plus poétiques : corps de l’exode, de l’œuvre, de la multitude silencieuse. Dans un espace d’environ 1 000 mètres carrés, un parcours d’exposition se déploie qui entend analyser l’émergence de nouvelles formes de représentation dans le monde contemporain, en se concentrant sur le passage historique du corps vivant protagoniste du Body Art au corps refait de l’Hyperréalisme, sur le changement des canons esthétiques de la représentation et sur l’évocation puissante de l’individu à travers ses vestiges, ses traces, ses revêtements. L’histoire vise à réfléchir sur la crise de l’expérience sensorielle provoquée par l’avènement d’une culture qui propose des corps parfaits, modifiés, repensés, produits et re-produits et essentiellement faux. L’exposition comprend des œuvres de AES+F, Janine Antoni, Yael Bartana, Zharko Basheski, Joseph Beuys, Christian Boltanski, Vlassis Caniaris, Chen Zhen, John DeAndrea, Gino de Dominicis, Carole A. Feuerman, Franko B, Robert Gober, Antony Gormley, Duane Hanson, Alfredo Jaar, Kimsooja, Joseph Kosuth, Charles LeDray, Robert Longo, Urs Lüthi, Ibrahim Mahama, Fabio Mauri, Oscar Muñoz, Gina Pane, Marc Quinn, Carol Rama, Michal Rovner, Andres Serrano, Chiharu Shiota, Marc Sijan, Dayanita Singh, Sun Yuan & Peng Yu, Gavin Turk.

Un grand nombre d’artistes, de musées, de fondations, d’archives, de galeries privées et de collectionneurs ont collaboré en Italie et à l’étranger à la construction de l’exposition qui, pour la première fois, repense le concept d’humanité après la période de choc provoquée par Covid-19. Des œuvres des hyperréalistes historiques, nous passons à d’autres typologies narratives, où le corps est évoqué plutôt que représenté, où il semble avoir disparu en ne laissant que des traces de son passage ; l’être humain est évoqué à travers ses vêtements, les objets de son travail ou de son nomadisme, ainsi que les fragments de son corps, et sa mutation, reflétant les conditions sociales changeantes du monde contemporain. Une mention spéciale doit être faite pour Christian Boltanski, récemment décédé, qui sera exposé avec l’œuvre Le Terril Grand-Hornu (2015). Une section fondamentale est consacrée à Lea Vergine : une sorte de salle “privée” en collaboration avec les Archives Lea Vergine dans laquelle seront exposées des œuvres dont certaines ont caractérisé son parcours critique, puis des livres, des documents et des photographies qui témoignent de sa recherche précieuse et singulière dans le domaine du Body Art, qui reste une référence essentielle dans la narration liée au corps.

“La frontière entre le réel et l’imaginaire devient de moins en moins reconnaissable, au point d’absorber la réalité à l’intérieur d’un écran, comme en témoigne la présence obsessionnelle des écrans dans nos vies : écrans plats de téléviseurs et d’ordinateurs, jeux vidéo, smartphones. L’écran annule la distance entre le spectateur et la scène, l’invite à s’y immerger, lui offre une réalité à portée de main, mais sur laquelle sa main n’a pas de prise”.

Un catalogue illustré et bilingue (italien-anglais), Marsilio Editori, sera publié à cette occasion. Il contient un essai du commissaire et des contributions de Vincenzo Argentieri, Franco Berardi “Bifo”, Furio Colombo, Francesca Giacomelli, Gianfranco Ravasi, Massimo Recalcati, Chiara Spangaro, Gino Strada et Moreno Zani. Pour plus d’informations, visitez le site web du Palazzo Reale.

Sur l’image, l’œuvre de Christian Boltanski. Photo d’Edoardo Valle.

Milan, au Palazzo Reale, une grande exposition sur le corps, de Boltanski à DeAndrea, de Beuys à Hanson
Milan, au Palazzo Reale, une grande exposition sur le corps, de Boltanski à DeAndrea, de Beuys à Hanson


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