Les galeries consacrées aux peintures italiennes et espagnoles des XVIIe et XVIIIe siècles du musée du Louvre à Paris ont été rouvertes et entièrement rénovées. L’aménagement a été repensé pour tenir compte des nouvelles acquisitions et des prêts d’autres institutions, tout en permettant un examen plus approfondi des œuvres, un contrôle précis de leur état et, le cas échéant, des interventions ciblées pour leur conservation. La porte des Lions, elle aussi entièrement rénovée, permet d’accéder rapidement à ces salles situées au premier étage de l’aile Denon, en continuité avec la Grande Galerie, et à la nouvelle galerie des Cinq Continents au rez-de-chaussée.
Le projet de restauration , qui a duré un an, comprenait la peinture des cadres avec de nouvelles couleurs, la rénovation des parquets et de l’éclairage, sous la supervision du département de l’architecture, de l’entretien et des jardins. Toutes les peintures ont également fait l’objet d’une intervention complète de gestion des collections. Certaines œuvres, placées en hauteur depuis leur installation en 1999, ont été descendues, ce qui a permis une évaluation détaillée de leur état. Les surfaces peintes et les dos des toiles ont été analysés et dépoussiérés ; dans plusieurs cas, d’ importantes restaurations ont été effectuées, avec de nouvelles fixations qui ont résolu les problèmes d’adhérence des couleurs et un polissage général qui a amélioré l’aspect esthétique. Les cadres ont été renouvelés, la dorure étant réalisée par l’atelier Encadrement Doir. Les étiquettes et les panneaux d’information ont également été mis à jour pour s’harmoniser avec le nouvel agencement.
A côté de la Grande Galerie, qui abrite une centaine d’œuvres de Bologne et de Rome de la première moitié du XVIIe siècle, le visiteur peut redécouvrir dans la salle Salvator Rosa une sélection de peintures réalisées à Rome à partir du deuxième tiers du XVIIe siècle. Parmi elles, trois œuvres de Salvator Rosa, grand artiste napolitain actif dans la capitale, introduisent l’école napolitaine, représentée par Luca Giordano. En outre, des œuvres provenant de Gênes, Florence, Milan et Venise offrent une vision plus large de la peinture italienne de cette période.
Dans la salle Piazzetta, consacrée aux œuvres de grand format du XVIIIe siècle, l’Assomption de la Vierge de Giambattista Piazzetta est désormais flanquée de la Junon dans les nuages de Giambattista Tiepolo, acquise en 2020. Les imposantes toiles de Giovanni Paolo Pannini témoignent quant à elles de la fascination qu’exerçait Rome sur l’Europe de l’époque.
La première phase de la rénovation des salles consacrées à la peinture espagnole, qui devait s’achever en 2025-2026, est terminée.
La salle Murillo (718) accueille à nouveau les grandes peintures du XVIIe siècle, enrichies de nouvelles installations. Parmi les œuvres de grand format restaurées, les quatre épisodes de la vie de saint Bonaventure de Francisco Herrera l’Ancien et Francisco de Zurbarán pour le Collège Saint-Bonaventure de Séville (1628-1629) ont retrouvé leur caractère monumental et leur riche palette de couleurs.
La salle Murillo mène à la salle 719, consacrée à la peinture espagnole de 1750 à 1850, où est exposée l’exceptionnelle collection d’œuvres de Francisco de Goya: portraits en pied de grandes personnalités espagnoles, comme la marquise de Santa Cruz et le marquis de Cistué (actuellement exposés au Louvre-Lens), et portraits de proches de l’artiste, dont Don Evaristo Pérez de Castro. La pièce maîtresse de la salle est le portrait de Ferdinand Guillemardet, ambassadeur de la République française à Madrid, peint par Goya en 1798. Le nouvel aménagement a également permis d’exposer quatre plaques de cuivre gravées par l’artiste pour la série Disparates (acquise en 2011), qui présentent des scènes énigmatiques au ton grotesque, comme la “pluie de taureaux”, révélant une facette moins connue et plus expérimentale de sa production.
Parmi les œuvres temporairement mises en réserve pour analyse, nettoyage et restauration figure également Un miracle de frère Francisco de Bartolomé Esteban Murillo, connu sous le nom de La cuisine des anges, une huile sur toile de 4,5 mètres qui présentait d’importants problèmes de conservation et qui fait désormais l’objet d’un travail approfondi. Il s’agit de la seule œuvre signée de la première grande commande reçue par le jeune Murillo en 1646, destinée au petit cloître franciscain de Séville. La scène, qui représente un frère découvrant que des anges ont préparé un repas pour lui, a fasciné les visiteurs depuis son arrivée au Louvre en 1858. Après avoir été examiné au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), le tableau a été confié aux restaurateurs Alix Laveau et Giusy Dinardo pour la partie picturale, et à Jean-Pascal Viala et Luc Hurter pour le support ; il reviendra dans l’exposition à l’automne 2026.
Au cours de l’année 2026, les Petits Cabinets au sud (salles 730-734) seront également rénovés pour accueillir des peintures espagnoles et portugaises de petit et moyen format datant du 14e au 19e siècle.
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| Louvre, rénovation et aménagement des galeries consacrées aux peintures italiennes et espagnoles des XVIIe et XVIIIe siècles |
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